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Grosses Têtes… du crime
Lab URBANIA 2018, en balado.
Livrer de la drogue par drones, s’évader de prison en hélicoptère en plein jour ou développer des techniques d’hameçonnage ingénieuses : les faits divers nous prouvent chaque jour que les criminels se font de plus en plus inventifs. Mais chez ceux qui sont chargés de faire régner la loi et l’ordre aussi, ça bouillonne! À travers des histoires vraies et surprenantes, cette toute nouvelle saison de Grosses Têtes se penche sur les innovations méconnues qui permettent de mieux comprendre et de pincer les malfrats, mais aussi d’améliorer le système de justice.
En compagnie des six étudiants de l’UQAM membres du LAB URBANIA 2018, partez à la rencontre de ces humains fascinants qui brassent des idées dans le domaine judiciaire, légal et policier.
Pour accéder aux cinq épisodes, c’est par ici:
Aux États-Unis, de la fin des années 70 jusqu’au milieu des années 90, une série d’attentats à la bombe fait plusieurs morts et encore plus de blessés. À la suite d’une enquête qui s’étendra sur près de 20 ans, Theodore Kaczynski est arrêté grâce au travail du linguiste Jim Fitzgerald.
Les applications de la linguistique dans l’univers du crime sont nombreuses. Certains experts ont développé des outils capables de détecter les menteurs, d’identifier un coupable ou de résoudre des crimes simplement grâce aux 26 lettres qui forment l’alphabet. Même les textos des criminels (ou les vôtres) peuvent révéler bien des secrets…
Coco et Valérie sont deux amis d’enfance. Un jour, ils décident de prendre un fusil déchargé et de braquer le dépanneur du coin. Qu’est ce qui se cache dans la tête de personnes qui s’apprêtent à commettre un crime? Dans cet épisode, on se penche sur cette fraction de seconde où tout bascule…
Un informaticien qui avoue le meurtre de sa femme grâce à une technique d’interrogatoire québécoise basée sur la science du comportement. Des agents de la GRC qui deviennent « amis » avec un djihadiste dans le cadre d’une mission d’infiltration.
Non, il ne s’agit pas d’un épisode de la dernière saison de 19-2, mais d’histoires bien réelles! Tour d’horizon des plus ingénieuses méthodes d’investigations « made in Québec » qui modernisent le travail des enquêteurs.
Des meurtres aux accidents d’auto, les faits divers remplissent tant l’espace médiatique que l’espace artistique. Et aussi anodins qu’ils puissent paraître, les faits divers et leur couverture ont des conséquences réelles sur la loi.
Pourquoi en sommes-nous aussi obsédés? Devrions-nous l’être?
Devant la surreprésentation des détenus issus de leur communauté dans le système correctionnel canadien, de plus en plus d’autochtones élèvent la voix pour proposer d’autres solutions, en phase avec une démarche plus large de réappropriation de leurs traditions.
Les Atikamekw ont créé les Comités de justice autochtone en réponse à cette problématique. Qu’est-ce qu’un comité de justice autochtone, mais surtout, comment peuvent-ils changer la vie des personnes qui ont commis de fautes graves ?
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Grosses Têtes – Édition balado, c’est une équipe composée d’étudiants et de finissants de l’UQAM.
Journalistes : Lina Heckenast, Daniela Vargas, Felix Mihigo
Monteur et monteuse : Mathieu Aubry, Gabrielle Audet-Michaud
Rédacteur en chef : Thomas Dufour.
C’est aussi, pour URBANIA :
La réalisatrice coordonnatrice du projet, Marie-Michèle Giguère;
Barbara-Judith Caron, rédactrice en chef des plateformes numériques;
Et Raphaëlle Huysmans, productrice exécutive.
Le balado Grosses Têtes est une production d’URBANIA, en collaboration avec l’UQAM.