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Le lutin qui nous a martelé les oreilles avec «des gratteux de petits prix» pendant 15 hivers, c’est lui. Retour sur ce personnage qui a marqué l’univers de la pub québécoise.
Êtes-vous gratteux?
Pas gratteux, mais économe.
Où avez-vous puisé votre inspiration pour incarner votre rôle?
Gratteux, c’est l’adaptation québécoise du personnage de Scrooge.
Qu’est-ce qu’on ne sait pas sur Gratteux?
Son prénom était Fortuné.
Quelle taille mesurait-il?
Environ 14 pouces.
Le maquillage, c’était compliqué?
Ça prenait deux-trois heures à chaque fois. La maquilleuse mettait beaucoup de temps sur le menton : ça ressemblait à deux seins de Barbie!
Par contre, c’était mes vrais cheveux. Je les laissais pousser et je passais le clipper une fois l’enregistrement terminé.
Sur le plateau de tournage, avez-vous tissé des liens d’amitié avec Michel Forget?
Non. J’espérais qu’il me demande de jouer à son théâtre d’été… mais ce n’est jamais arrivé.
Quand vos pubs passaient à la télé, les écoutiez-vous?
Mettons que j’écoutais moins la télé au mois de novembre et au mois de décembre.
Avez- vous déjà été parodié?
RBO ont essayé pendant des années, mais ils n’ont jamais trouvé le bon angle. Bruno aurait joué Michel et André, Gratteux.
Comment est-ce que la campagne a pris fin?
En 2001, Canadian Tire a changé d’agence de pub. Ils ont fait des focus groups et ils sont tombés sur des participants qui étaient tannés de le voir. Depuis que c’est terminé, beaucoup de gens me disent que c’est plate.
Aujourd’hui, magasinez-vous chez Canadian Tire?
Non…