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Grandes histoires d’amour et grandes bulles

Par
Kalina César
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La St-Valentin arrive et y’en a marre de Titanic et The Notebook ? Voici des alternatives, des histoires d’amour transcendantes, qui brisent le cœur en mille morceaux, changent une vie et font rêver, le tout agencé à des bulles qui rendent heureux, que vous soyez seuls ou accompagnés.


10- Y tu mama tambien (Alfonso Cuarón, 2001)

ou comment commencer un top 10 de films d’amour par une histoire de passion torride. Tenoch et Julio apprivoisent Julia, une femme mature aussi belle que libre, au cours d’un road trip aussi révélateur qu’enflammé. Le spectateur ne s’en sort pas indemne, à l’image du trio.

Parès Baltà Brut Cava mousseux (15,05$): vin déconcertant par son rapport qualité prix, d’une belle fraîcheur. Il fait voyager avec son air de vacances et ses cépages exotiques (parellada, maccabeu, xarella).

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Alternative mexicaine: mezcal (ou tequila), jus de pamplemousse rose et soda.


9- Ultimo bacio (Gabriele Muccino, 2001)

Récemment refait (en version édulcorée) par Tony Goldwyn avec Zach Braff et Rachel Bilson, cette mélancolique histoire d’amours et d’amitiés touche par sa vulnérabilité. Un groupe d’amis à la croisée des chemins réalise que la vie réserve parfois beaucoup de surprises à ceux qui font des plans. Et que rien n’est aussi simple qu’il n’y paraît. À voir dans le même registre, The Romantics (2010), sorte de St. Elmo’s Fire des temps modernes.

Bellavista Cuvée Brut Franciacorta mousseux (36,75$): belle alternative au Champagne, le Franciacorta est également issu de chardonnay, pinot noir et pinot blanc. On peut y retrouver des effluves de noisettes, d’agrumes et de fleurs.

Sinon, essayez le Moscato d’Asti Nivole de Michele Chiarlo 2011 (10,30$) au nez complexe de raisin muscat, rose, chocolat blanc, et litchi.


8- Head on (Fatih Akin, 2004)
Tout oppose Cahit et Sibel, sauf leur volonté commune de mourir. Leur histoire commencera dans le chantage et la trahison jusqu’à ce qu’ils réalisent que rien ne peut les sauver, sauf leur union. Un film puissant et intense.

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Henkell Trocken mousseux (15,45$) : mousseux différent grâce à l’apport minime de chenin à l’assemblage, il est floral et fruité, tout en présentant une belle minéralité. À essayer absolument!


7- In the mood for love (Wong Kar-Wai, 2000)

Un classique grandiose et tout en retenue à la fois. C’est la sensualité dans l’abstinence, l’ambiguïté dans le regard, le minimalisme dans les gestes, la poésie des images qui ont contribué à faire de ce film un chef-d’œuvre. Tourné à la base avec deux fins différentes, les interprètes ignoraient tout de la conclusion de l’histoire. Voilà le secret de leur retenue mais aussi de leur intensité.

Bouvet Ladubay Brut Blanc de blancs Saumur mousseux (17,90$) : 100% chenin, son nez d’acacia et de pomme renvoie à la délicatesse du film.


6- The way we were (Sydney Pollack, 1973)

Tout les opposait. Ils ont décidé de n’en faire qu’à leur tête. Elle la grande idéaliste, lui le charmeur je m’en foutiste. Ils se sont aimés. À voir pour les grandes performances de Robert Redford et Barbra Streisand, la réalisation de Sydney Pollack et la fin déchirante. Ou pour pleurer plus que dans Love Story.

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Une aura dorée plane au-dessus de ce film. Il vous faut de grandes bulles. Du vrai Champagne. Gâtez-vous de Perrier-Jouët Belle Époque (199,25$) grandiose avec ses effluves de vanille, pamplemousse rose et cacao.

Vous êtes raisonnable ? Allez-y pour le Terre de Vertus Larmandier Bernier Premier Cru (66,75$).


5- Lost in translation (Sofia Coppola, 2004)

C’est l’amour d’une ville, l’amour de soi, de l’autre. Tout en finesse, Coppola dresse le portrait de gens seuls et perdus dans une ville plus grande que nature. Fuir et s’y retrouver, tel est l’exploit qu’ils accompliront. Parce que les petites choses se passent aussi.

Pourquoi ne pas voir ce film avec un saké pétillant, frais et différent?
Zipang Geikkeikan Saké pétillant (9,45$/250 ml)


4- Sunrise (Murnau, 1927)

Un grand classique sous-estimé. Un homme aveuglé par sa maîtresse décide d’emmener sa femme au milieu d’un lac afin de la noyer. Par manque de courage, de volonté, ou simplement parce que l’amour est plus fort que tout, il abandonne l’idée et revient sur terre avec elle. Grandiose histoire d’amour « de nulle part et partout », mettant en vedette un homme et une femme, (presque génériques) tout simplement. L’universalité du propos touche, tout comme l’intensité du noir et blanc et des intertitres éloquents.

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À voir avec un champagne de grande classe, le Pol Roger Sir Winston Churchill, 1999. À 220,00$, le prix aussi vous marquera.


3- Jeux d’enfants (Yann Samuell, 2004)
Un film bonbon. La plus belle des histoires d’amour, celle qui dure une vie. Celle qui se joue avec le plus grand plaisir mais aussi la plus grande innocence. Ce film capture sur pellicule les débuts du couple Guillaume Canet/Marion Cotillard.

À regarder avec un Bugey Cerdon, mousseux rosé à base de gamay et de poulsard des alentours de la Savoie. Vin bonbon par excellence avec ses arômes de framboises et de fraises, à trouver en importation privée seulement, pourrait être remplacé par l’Ayala majeur Champagne Rosé (51,25$), présentant des arômes de fruits rouges également.


2- Garden State (Zach Braff, 2004)
Zach Braff a tout fait lui-même pour ce premier opus. Tourné dans sa ville natale, Garden State relate l’improbable rencontre d’Andrew, homme devant réapprendre à vivre sans médication et de Sam, ingénue et mythomane.

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À boire avec le Egly-Ouriet Brut tradition Grand Cru (77,25$), champagne de petit producteur.


1- Before Sunrise (Richard Linklater, 1995)
Les plus grandes histoires d’amour sont souvent celles qui ne se concrétisent jamais, du moins celles qui marquent par leur éphémérité. Elles sont ces « Et si? » qui minent nos vies, ponctuent nos journées et ne pâlissent jamais dans nos mémoires. Qui ne s’est jamais posé la question? Voilà l’origine même de Before Sunrise. C’est aller voir au bout d’une soirée, guider le hasard, déjouer le destin.

« (…) so think of this as time travel, from then, to now, to find out what you’re missing out on. »

Bailly Lapierre Vive-la-Joie crémant de Bourgogne 2006 (26,35$) : pour saisir le moment, voici de fabuleuses bulles qui vous marqueront. Ses notes de poires et de mandarines épicées ne peuvent laisser indifférent.

En rafale :

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Harold et Maude (Hal Ashby, 1971) : l’idéal pour un champagne non-millésimé. La preuve que l’amour n’a pas d’âge. Essayez le Billecart-Salmon Brut rosé (91,50$), ou encore son Brut blanc de blancs (83,00$).

Eternal sunshine of the spotless mind (Michel Gondry, 2004) : Ici un champagne qui restera longtemps en mémoire. Laissez-vous séduire par le Henriot brut champagne 2003, aux arômes de brioches et de miel.

La fille sur le pont (Patrice Leconte, 1999): Vanessa Paradis est magnifiée par l’utilisation du noir et blanc de Patrice Chéreau. Sous ses airs classiques se cache un film touchant et pertinent. À regarder avec un Laurent-Perrier ultra brut Champagne (75,25$), qui se démarque des autres par son acidité et sa salinité, dues à l’absence de dosage.

(500) Days of summer (Mark Webb, 2009) : avec ce film à la structure narrative différente, quoi de mieux qu’un mousseux du Luxembourg, pour faire changement. Cuvée de l’Écusson Brut Mousseux (18,05$), ou encore en version rosée Cuvée de l’Écusson Bernard Massard Brut (17,75$).

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