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Les Golden Globes récompensent ce qu’il s’est fait de meilleur dans l’année, en matière de série et de cinéma! Sur le papier, les Golden Globes c’est ça, pis aussi voir toutes les nouvelles robes des stars, mais ça on s’en fout pas mal!
L’édition 2017 a ajouté du piment dans les paillettes d’Hollywood, et surtout dans le gros burger Donald Trump!
À 11 jours de la date fatidique et de l’adaptation du film «Idiocracy» dans le réel (l’ascension de Trump sur le trône), Jimmy Fallon, Hugh Laurie et Meryl Streep ont profité de leurs derniers instants de liberté et d’insouciance pour flinguer Donald Trump! Petit résumé de l’action pour ceux dont le streaming a planté hier!
Le roi Joffrey de la politique n’est pas (du tout) le bienvenu à Hollywood.
Jimmy Fallon ouvre le bal avec une phrase pleine de sous-entendus à propos des Golden Globes étant « un des derniers endroits aux États-Unis où le vote populaire est honoré», en référence à Hillary Clinton ayant remporté le vote populaire, mais pas l’élection. Il comparera plus tard Trump au Roi Joffrey de Game of Thrones, certainement le personnage le plus détesté du monde des séries TV!
Dr House aka Hugh Laurie s’est lui montré très cynique, se disant honoré d’être «probablement la dernière personne de l’Histoire à remporter un Golden Globe».
Mais le plat de résistance de ce roast improvisé a été servi par Meryl Streep, qui recevait le prix Cecil B. pour l’ensemble de sa carrière.
«Qu’est-ce qu’Hollywood? Juste des gens venant d’autres endroits. Hollywood est rempli de gens venant d’ailleurs et si nous les virons du pays, on n’aura plus rien à regarder à part du Football et des arts martiaux».
«Quand les puissants utilisent leur position pour harceler les autres, nous perdons tous».
Mais, ce n’est pas tout, elle a aussi dit : «Il y avait une performance cette année qui m’a sidérée. Pas parce qu’elle était bonne, il n’y a rien de bon avec ça. Mais elle était efficace et a fait sa job, c’était ce moment quand la personne voulant accéder au fauteuil le plus prestigieux de notre pays a imité un journaliste handicapé. Quelqu’un qu’il surpasse en privilèges, en pouvoir et en capacité de réponse. Ça m’a brisé le coeur quand j’ai vu ça et je ne peux pas le sortir de ma tête, car ce n’était pas dans un film, c’était la vraie vie.»
At tonight’s #GoldenGlobes we honor Hollywood legend Meryl Streep with the prestigious Cecil B. Demille Award. pic.twitter.com/dxpeCDNXY6
— Golden Globe Awards (@goldenglobes) 9 janvier 2017
La réponse de Donald Trump : «Meryl Streep, une des actrices les plus surévaluées d’Hollywood, ne me connaît pas, mais m’a attaqué la nuit dernière aux Golden Globes. C’est une «larbin» d’Hillary qui a perdu gros. Pour la 100e fois, je ne me suis jamais «moqué» d’un journaliste handicapé (je ne ferai jamais ça), mais je l’ai simplement imité en train de «faire son téteux» quand il a totalement changé une histoire vieille de 16 ans, qu’il avait écrite dans le but de me nuire».
Le Donald n’a d’ailleurs toujours pas compris que sur Twitter, c’est 140 caractères.
Le Donald fait également ce qu’il fait de mieux, à savoir une attaque personnelle sur son interlocutrice, la traitant «d’actrice surestimée» au lieu de simplement répondre à la polémique.
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Conclusion : Les Golden Globes seront peut-être remplacés par un tournoi de combat de voitures en arène l’année prochaine et Trump n’a certainement jamais entendu parler du chef d’oeuvre «Voyage au bout de l’enfer», dans lequel Meryl Streep joue. Pourtant, le titre fitterait bien avec ses 4 prochaines années…
Pour lire un autre texte sur Donald Trump : «J’ai (encore) infiltré les fans de Trump : c’était le party».
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