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C’est le dernier récapitulatif de l’actualité que je ferai en 2018. Après, ça va être le congé des Fêtes et nous nous retrouverons en 2019 (à moins que la rédactrice en chef me pull out un Bombardier et qu’elle me mette à pied à la veille de Noël).
J’ai donc pensé finir avec des vraiment mauvaises nouvelles, question qu’on commence 2019 en se disant «au moins c’est pas 2018».
On laisse tomber la majorité des accusations contre Gilbert Rozon
Mon opinion rationnelle : malheureusement, les crimes de nature sexuelle sont vraiment durs à prouver, dans la mesure où ils sont souvent commis sans témoins, et à ce sens, la proposition faite par la député péquiste Véronique Hivon de créer un tribunal spécifique pour les crimes sexuels me semble une piste de solution intéressante.
Ma VRAIE opinion : esti de câlisse de tabarcul d’enfant de fils de câlisse d’asti de criss de salaud tabarfuck slappe la bizoune maudit ciboire de tabarnak de défonce-fiouze d’esti de câlisse de sacrament du ciboire du calisse du tabarnac.
Le Canada pris entre l’arbre et l’écorce (ou entre le cave et le bambou)
Connaissez-vous la marque de cellulaires Huawei? C’est la troisième marque de cell que le commis au centre d’achat vous propose après Apple et Samsung en vous disant que c’est vraiment des bons téléphones pis que vous êtes comme «ouin, t’es tu sûr???»
Le 5 décembre dernier, le Canada a arrêté à Vancouver la directrice financière de l’entreprise, Meng Wanzhou, sans vraiment divulger les motifs de l’arrestation (à la demande de l’accusée).
Mais en gros, ce que l’on sait, c’est que les États-Unis accusent la compagnie chinoise d’avoir contourné la loi américaine en exportant des produits des États-Unis vers l’Iran, alors qu’une loi interdit l’exportation avec l’Iran (parce que les américains sont sûrs qu’ils développent des armes nucléaires).
Bref, tout ça pour dire que la Chine est pas ben ben contente et qu’elle a dénoncé les conditions «inhumaines» d’incarcération au Canada, parce que Mme Meng fait de la haute pression et qu’on ne s’en occuperait pas assez.
Le Canada aurait donc obtempéré, parce que les États-Unis sont un peu notre grand frère, pis on n’a pas le goût de se faire faire de wedgie. Sauf qu’en même temps, la Chine, avec qui on négocie d’ailleurs pour un éventuel traité de libre-échange, exige que l’on libère immédiatement Mme Meng (note intéressante: en Chine, on dit le nom de famille en premier, c’est pourquoi j’écris «Mme Meng». Si j’utilisais «Mme Wanzhou», ça serait comme si je parlais de Céline Dion en disant «Mme Céline». On dirait soudainement que je parle d’une prof de maternelle»).
Bref, tout ça pour dire que la Chine est pas ben ben contente et qu’elle a dénoncé les conditions «inhumaines» d’incarcération au Canada, parce que Mme Meng fait de la haute pression et qu’on ne s’en occuperait pas assez.
En même temps, on apprenait cette semaine que la Chine a mis en place des camps de concentration pour musulmans. Fait que je veux dire, vous êtes aussi ben placés pour parler qu’un commentateur sportif qui dénoncerait «la mauvaise qualité de parlage de français que les jeunes parlent avec de».
François Legault, nouvel écolo
Je disais au lendemain des élections que l’arrivée du gouvernement caquiste m’inquiétait beaucoup sur le plan environnemental. Pas que les gouvernements précédents aient été des exemples, ils ont fait leur part de brûlage de pneus métaphorique, mais la CAQ ne semblait avoir ni plateforme ni réel intérêt pour la question des changements climatiques.
François Legault m’a redonné un petit peu de foi cette semaine quand il s’est tenu debout à la rencontre des premiers ministres canadiens, disant qu’il maintenait un refus catégorique pour le passage d’un pipeline en provenance de l’Alberta, parce que c’est une énergie sale et qu’il n’y a pas d’acceptabilité sociale pour ça.
Évidemment, les Albertains se sont dépêché à nous traiter de mangeux de marde (mais en anglais, évidemment), disant (entre autres) qu’on se gêne pas pour profiter de la péréquation.
Hey, c’est pas nous autre qui avons décidé de tout investir dans le pétrole en nous disant «c’est la ressource de l’avenir, je ne vois VRAIMENT pas comment ça pourrait un jour causer problème».
Tsé, si le Québec avait décidé de vendre Hydro-Québec pour s’acheter 100 milliards de fidget spinners, je pense que personne aurait de la peine pour nous.