.png)
L’été, la programmation musicale des festivals où je vais aller me promener a tendance à capter toute mon attention (et prendre toute la place dans mes playlists), alors je passe facilement à côté des nouveautés musicales. Un single ou un EP, va parfois réussir à m’extirper du vortex estival dans lequel je suis pognée, mais c’est plutôt rare. C’est pour ça que j’ai été particulièrement surprise quand le premier album de l’artiste australienne Gena Rose Bruce, Can’t Make You Love Me, a frayé son chemin jusqu’à mes oreilles. Coup de cœur instantané.
C’est en écoutant All Songs Considered de NPR que la pièce The Way You Make Love a retenu mon attention. Le single avait tout pour me parler : des paroles un peu tongue-in-cheek, une voix chaude et une vibe psychédélique assez mollo qui fitte très bien avec la canicule montréalaise. Je suis tombée à pleine face dans Can’t Make You Love Me et ses petits bijoux Coming Down, une pièce qui parle, entre autres, d’être trop gelé, et Angel Face, pour tous les pas fins avec une belle gueule. C’était le même genre de feels que Sharon Van Etten et U.S. Girls m’avaient fait ressentir à la première écoute. Il ne m’en fallait pas plus pour faire un deep dive dans Google afin de tout savoir sur ma nouvelle fascination musicale.
La recherche a été assez courte merci, parce qu’on n’a pas encore ben ben entendu parler de Gena Rose Bruce de ce côté-ci de la planète. Quelques médias australiens ont fait des entrevues avec l’auteure-compositrice-interprète, ses clips ont aussi été mis en vedette sur des blogues, mais elle semble être encore à ses débuts. En tout cas, sa famille a l’air bien fière d’elle si on se fie aux commentaires sur sa page Facebook professionnelle !
Pour l’instant, la tournée de Can’t Make You Love Me ne se promène qu’en Australie pour quelques dates, mais on ne serait pas étonnés de la voir en Amérique cet automne. Gena est signée au label Dot Dash/Remote Control, qui abrite aussi Gabriella Cohen, une Australienne qu’on a eu la chance de voir en ville à quelques reprises grâce au festival M pour Montréal… C’est loin d’être une garantie, mais l’espoir demeure pour voir Gena Rose Bruce sur les planches de la Casa del Popolo ou du Quai des Brumes ! On se croise les doigts.
Identifiez-vous! (c’est gratuit)
Soyez le premier à commenter!