Fred Bastien est un animateur, chroniqueur et vlogueur de 28 ans qui a grandi à Montréal. Passionné de sport et de hip hop, il fait de la culture urbaine son pain pis son beurre.
Sauf qu’il y a près de deux ans, il s’est laissé tenté par la banlieue. Pas parce que les bungalows sont moins chers de l’autre côté du pont, pas parce qu’il y a plus d’espace pour ses enfants (il n’en a pas et n’en veut pas), pas parce qu’il n’en pouvait plus du brouhaha montréalais. Juste de même, pour essayer.
TOI, tu habites en banlieue?! Mais… t’es tellement urbain!»
On s’est dit que si la Rive-Sud a réussi à séduire Fred, l’indécrottable urbain, ça valait la peine de lui demander pourquoi.
«Hein?! TOI, tu habites en banlieue?! Mais… t’es tellement urbain!»
Cette phrase, je l’ai entendue au moins 50 fois dans les deux dernières années. Un mélange d’amusement et d’incrédulité. Deux émotions que j’adore stimuler. C’est peut-être pour ça que je suis bien, sur la Rive-Sud.
Rewind.
Avril 2015. J’habite le quartier Centre-Sud avec deux colocs. Papineau/Sherbrooke. À 15 minutes de skateboard du centre-ville. À côté du parc La Fontaine. Au cœur de l’action.
Fred Bastien, un Montréalais born and raised.
Mes deux comparses de l’époque m’annoncent vouloir déménager avec leur blonde. Pas envie d’habiter seul, pas envie d ’être responsable de trouver de nouveaux colocs et pas envie d’emménager avec des inconnus.
Pendant un 5 à 7 particulièrement houblonné, un couple d’amis de longue date m’annonce qu’il s’est acheté une maison à Saint-Bruno-de-Montarville. Montréalais born and raised, mon premier réflexe est taquin:
– Ah! Ils s’en vont fonder une famille sur la Rive-Sud, eux autres! La vie de piscine, de banlieue et de trafic!
Mes proprios sont mes colocs et mes bons amis.
À l’époque, leur réplique est de me rappeler que je suis à la recherche d’un appartement. Ils proposent de me louer une chambre au sous-sol. C’est pratique, c’est abordable, j’ai déjà un véhicule et mon côté «t’es pas game» JUBILE.
J’habite donc à Saint-Bruno-de-Montarville depuis juillet 2015. Mes proprios sont mes colocs et mes bons amis.
Attendez, c’est pas ça le pire.
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