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François Brunelle: le photographe de sosies
Sur sa philosophie
«J’ai fait les 10 premiers portraits avec des gens de mon entourage. Ensuite, le projet a été médiatisé, et les courriels de volontaires d’un peu partout dans le monde sont arrivés par milliers. Mon idée, au départ, était de capter le choc de la rencontre. Mais les gens vivent plutôt une émotion intérieure. Des fois, ils sont un peu interloqués, mais pas la bouche ouverte et les yeux écarquillés comme j’avais imaginé.»
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«Ma propre rencontre avec mon sosie, l’acteur Jean Maheux, a changé ma vie. J’avais une image de moi très négative. Mais lui, il a l’air si gentil. Ça a complètement transformé ma perception de moi.»
Sur son projet
«Pour moi, la clé de la ressemblance ne tient pas à un élément particulier du visage, comme le nez ou la coiffure. C’est toute la manière d’être. En même temps, chaque détail compte. Je demande aux sosies de se toucher pour que leurs visages se rapprochent, sans avoir à user de trucages. J’aime qu’ils sentent la chaleur de l’autre.»
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«J’essaie de trouver l’angle et l’expression où la plupart des “morceaux” vont se ressembler le plus. Des fois, en souriant, l’effet est moins fort à cause des dents, par exemple. Je leur demande d’apporter des vêtements unis dans des teintes pâles, moyennes et foncées, mais une fois en studio, je n’interviens plus. Pas de stylisme, ni de maquillage, ni de coiffure. Je ne veux pas les arranger pour qu’ils se ressemblent plus.»
Si vous êtes intrigués par la démarche de François Brunelle, on vous invite à en apprendre plus sur son projet «Je ne suis pas un sosie!» en visitant son site web.