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Facebook trouve l’extrême-droite très fiable
C’était plus difficile ces derniers temps de trouver des choses intéressantes desquelles parler.
Ce n’est plus exactement le cas ces temps-ci alors que les breakings news s’accumulent. Bon, d’accord, les nouvelles ne sont pas TOUTES intéressantes, mais il se passe des choses.
Comme je n’ai pas le temps de tout aborder, voici mon opinion très succincte sur quelques nouvelles en rafale:
Le test des valeurs québécoises:
L’Halloween le 1er novembre:
Le cannabis à 21 ans:
Bon, voici des choses exprimées autrement qu’en gifs, maintenant.
Facebook endosse l’extrême droite
On dirait quasiment que Facebook ce n’est pas tant une bonne affaire, finalement, hein? (mais n’oubliez pas de liker notre page sur Facebook!)
Après l’élection de 2016 aux États-Unis, puis le Brexit, on s’est rendu compte que Facebook avait joué un rôle important dans la propagation de la désinformation.
Depuis, Facebook fait des efforts pour rendre l’information plus fiable (ndlr: il fallait lire la phrase précédente en faisant des guillemets avec ses doigts).
Cette semaine, le réseau social a lancé aux États-Unis une nouvelle section sur son app dédiée entièrement aux nouvelles et à l’actualité.
L’idée, c’est que les médias offerts dans cette section seront des médias préapprouvés, afin de s’assurer d’une information juste et de qualité. Facebook va également payer les médias dont il utilise les nouvelles.
Ça semble une bonne idée, non?
Le problème, c’est que parmi la liste de médias approuvés, on retrouve des sites comme Breitbart.
Si le nom vous dit vaguement quelque chose, c’est un site d’actualité ouvertement lié à l’alt-right. Ce site fait dans la propagande raciste et néo-nazie.
Ils ont longtemps eu une section « crimes commis par des noirs ».
Par exemple, ils ont longtemps eu une section « crimes commis par des noirs ». La direction a également travaillé avec Milo Yiannopoulos et des organisations suprémacistes blanches et nazies afin de mettre de l’avant ces idées.
Facebook les a choisis comme une source fiable.
VOYONS DONC, CRISSE?!
Facebook, le site qui vous interdit de montrer vos mamelons, mais qui endosse officiellement des nazis.
C’pas pour rien ça va mal, gang.
Le Fonds vert déménage
Avant de commencer, laissez-moi lâcher un long soupir:
Bon, le ministre de l’Environnement (qui est autant la défense de l’environnement que le service des incendies est à la défense des incendies) a tenu une conférence de presse jeudi pour expliquer que le fonctionnement du Fonds vert allait changer.
Le Fonds vert, c’est une somme importante d’argent, accumulée notamment grâce à la Bourse du carbone, dont les montants doivent servir à protéger l’environnement.
Le gouvernement caquiste va changer le nom du fonds pour le Fonds d’électrification et de changements climatiques (FECC) et paradoxalement, investir MOINS pour lutter contre les changements climatiques.
Parce que le problème du ministre avec ce fond, c’est que seulement 10% vont aux fins d’adaptation (par exemple, creuser des digues pour protéger les maisons qui risquent d’être inondées à cause des changements climatiques).
En ramenant le fonds sous le contrôle du ministère de l’Environnement, c’est lui qui décidera où l’argent va aller.
Oui, c’est le ministre qui pense que le 3e lien c ’est un projet écolo (Legault a également dit qu’un troisième lien, ça ferait plus de routes, et plus de routes, ça fait plus de place pour des autos électriques) qui va avoir le fin mot sur l’utilisation du Fonds vert.
Faites-vous une réserve d’eau potable et de masques à gaz, on ne s’en sortira pas.
Le gouvernement canadien refuse l’accès au leader catalan
Je sais que c’est le sous-titre le moins sexy du monde. Mais je vous jure, c’est une situation intéressante.
En 2017, Carles Puigdemont était président de la Catalogne, une communauté autonome de l’Espagne. Il a organisé un référendum sur l’indépendance, remporté à 90% (de quoi faire blêmir le PQ).
Qu’est-ce qu’il s’est passé ensuite? Le gouvernement espagnol a déclaré le référendum illégal, mis la région sous tutelle et a lancé des mandats d’arrêt contre les dirigeants catalans.
Depuis, Puidgemont vit comme réfugié en Belgique.
Puidegemont croit que le Canada ne devrait pas reconnaître comme un crime son désir d’organiser une consultation démocratique auprès de sa population.
La Société Saint-Jean-Baptiste a décidé d’inviter l’ex-président au Québec pour donner des conférences, mais celles-ci avaient dû être repoussées, puisque le Canada tardait à lui fournir ses papiers.
Cette semaine, Ottawa a confirmé ce dont on se doutait déjà: on lui refuse le droit d’entrer.
Puidgemont compte contester la décision en Cour. Il croit que le Canada ne devrait pas reconnaître comme un crime son désir d’organiser une consultation démocratique auprès de sa population.
Déterrez René Lévesque qu’il nous règle ça!