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Étudier en cinéma et télévision : de passionné.e à salarié.e

Excursion dans le vrai monde des plateaux de tournage.

Par
Pascale St-Onge
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URBANIA et le Collège O’Sullivan de Montréal s’unissent pour vous faire découvrir différents métiers stimulants sur les plateaux de télévision et de cinéma.

À une époque pas si lointaine que ça, c’était un vrai casse-tête de s’orienter vers une carrière en télévision ou en cinéma. Le parcours était compliqué, les avenues, peu nombreuses, et c’était difficile de savoir où se lancer. Certaines personnes semblaient arriver dans ce milieu un peu par hasard, ou au terme d’un parcours du combattant s’étant étiré sur de longues années.

Mais de nos jours, des programmes courts en technologie des médias et plateaux de tournage permettent de rêver et de planifier rapidement une lancée vers des carrières où il y a de la job en masse!

Comment savoir si l’un de ces métiers est fait pour vous? Voici le portrait d’un milieu en pleine ébullition et rempli d’occasions à saisir!

Une multitude de métiers : l’occasion de tout essayer

Par où commencer? La multitude des métiers de plateaux peut sembler étourdissante, mais c’est aussi une des richesses de l’industrie. Et la demande est forte pour de nombreux métiers techniques (prise de vue, son, éclairage, montage, scénarisation, réalisation, etc.), une porte d’entrée parfaite pour toutes les professions du milieu.

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Œuvrant dans le domaine depuis maintenant six ans, Jeanne Desrochers a pris le temps d’essayer plusieurs postes avant de trouver sa spécialité. Elle a débuté comme recherchiste de locations pour un emploi d’été. Après avoir touché à la caméra et au montage, elle travaille maintenant principalement comme réalisatrice pour une importante boîte de production. Avoir exploré tous ces métiers l’aide aujourd’hui à mieux comprendre chaque secteur d’activité des plateaux sur lesquels elle travaille.

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Cette polyvalence qui se développe au fil des années est aussi une force selon Maxime Lambert, qui travaille en caméra depuis une douzaine d’années. Il a notamment occupé des postes d’assistant-caméraman, de machiniste vidéo et de directeur technique.

Chaque métier essayé est une occasion de continuer à apprendre, d’observer des gens qui sont là depuis longtemps et de recevoir leurs conseils.

Selon lui, même si on ne commence pas toujours exactement là où l’on veut, l’expérience acquise devient un bagage qui peut servir plus tard et qui donne de la valeur à son CV. Oui, on peut se spécialiser, mais c’est surtout la polyvalence qui est recherchée dans le milieu, et qui va parfois permettre de sauver son équipe de plateau quand quelqu’un manque à l’appel!

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Chaque métier essayé est une occasion de continuer à apprendre, d’observer des gens qui sont là depuis longtemps et de recevoir leurs conseils. Nul besoin de connaître exactement le métier qui nous intéresse, ni même de faire un seul choix. Chaque projet peut nous permettre d’acquérir une nouvelle compétence, tant qu’on garde une bonne attitude!

Se faire une place : commencer avec la bonne attitude

Si les connaissances techniques sont essentielles dans ce milieu en plein développement, Jeanne et Maxime s’entendent pour dire que tout est une question d’attitude. Faire preuve de proactivité et soutenir son équipe de travail, voilà la clé!

C’est d’ailleurs ce qui a mené Maxime sur les plateaux qu’il chérit le plus aujourd’hui : des émissions jeunesse comme Passe-Partout ou Cochon dingue, des shows d’humour ou de variétés, etc. Et maintenant qu’il s’est fait une place dans le milieu télévisuel, il garde une liste de recrues potentielles avec qui il a aimé travailler. « Comme ça, quand je ne peux pas accepter un contrat, je peux recommander quelqu’un en qui j’ai confiance, explique-t-il. Les gens sur ma liste, ce sont des gens qui ne manquent pas de travail maintenant. J’ai besoin de nouveaux noms! »

«On accompagne la société en la divertissant ou en lui faisant découvrir de nouvelles choses : c’est vraiment un beau métier.»

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Le bouche-à-oreille permet à chacun.e de trouver les équipes avec qui il ou elle aime travailler et de solidifier sa place. Pour Jeanne, il est essentiel de garder une nature curieuse pour aimer ce travail : « En quelques semaines, tu vas travailler sur plein de projets différents, qui vont aborder des sujets intéressants. Tu n’arrêtes pas d’apprendre de nouvelles choses, même quand tu es derrière la caméra ou au son! À chaque nouveau projet son nouveau sujet. »

Et malgré le rythme des productions qui peuvent parfois s’enchaîner, il faut aussi se rappeler tout le bien-être que ces projets apportent aux gens, surtout en ce moment. « On accompagne la société en la divertissant ou en lui faisant découvrir de nouvelles choses : c’est vraiment un beau métier », fait valoir Jeanne.

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Le bon moment : quand la pandémie devient une occasion à saisir

Vous savez ce qu’on dit : quand la vie vous donne des citrons, faites de la limonade! Ça veut aussi dire que la situation pandémique actuelle peut être l’occasion parfaite de se lancer dans le monde de la télé et du cinéma.

Jeanne et Maxime sont unanimes : les plateaux sont ouverts plus que jamais à accueillir de nouvelles personnes. La pénurie de main-d’œuvre existait déjà pour les métiers techniques, et elle s’est accentuée au cours des derniers mois. Pour les personnes qui commencent, c’est l’occasion de démarrer une carrière sur de grands plateaux et de monter plus rapidement les échelons.

«Entre vétérans, on se le dit souvent ces temps-ci : c’est le moment parfait pour quelqu’un qui veut se lancer.»

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Jeanne confirme être témoin de tournages qui doivent être retardés en raison du manque de main-d’œuvre. Il y a donc une tonne d’occasions à saisir pour toute personne motivée qui travaille bien.

Maxime confirme ce phénomène : « Entre vétérans, on se le dit souvent ces temps-ci : c’est le moment parfait pour quelqu’un qui veut se lancer. Il y en a, de la job! Des beaux plateaux, des occasions qui ne se représenteront jamais. »

Étant donné les exigences des mesures sanitaires, les remplacements de dernière minute sont plus fréquents que jamais, et il n’est pas rare de voir un assistant de production devenir assistant-caméraman pour une journée, même s’il vient de commencer.

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C’est fait pour vous?

Grâce à ses horaires flexibles, à la variété des projets et à un esprit de camaraderie sans pareil au sein des équipes, le milieu du cinéma et de la télévision est stimulant et chacun.e peut y trouver un métier qui lui plaît. Dans ce domaine très prisé, il n’y a pas de doute, vous saurez trouver votre place.

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Le Collège O’Sullivan de Montréal offre des programmes en Technologie des médias et plateau de tournage ainsi qu’en Coordination de production web, cinéma et télé qui permettent d’explorer tous les aspects d’une production et les différents postes à pourvoir sur un plateau. Les programmes durent de 8 à 12 mois et comprennent un stage, en plus de garantir un taux de placement élevé sur le marché. Cliquez ici pour en savoir plus!

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