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EP en primeur : les multiples visages de Many Masks

Un micro-album qui promet pour la suite.

Par
Hugo Bastien
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C’est en cachant son visage que Many Masks fait son entrée dans la scène musicale québécoise. Le musicien électronique nous offre aujourd’hui en primeur son premier mini-album, The Ride.

Composé initialement à la guitare, ou plutôt gossé, le EP s’est esquissé entre autres à coups de séjours intermittents entre Montréal et Vancouver. À l’aide de phrases et de mélodies notées ici et là dans son téléphone, puis des enregistrements réalisés en forêt est née une collection de 5 pièces douces mais qui groovent.

Un projet qui promet pour la suite des choses, surtout quand on sait qu’il a été composé seul. Cette contrainte vient par contre avec des défis, comme le raconte Many Masks : « Le downside de tout faire seul, c’est qu’on finit par douter. J’ai eu peur des fois de faire de la merde, et d’être tellement plongé dedans (belle image), que je ne m’en rendrais pas compte. Le crew avec qui je vivais à Vancouver était dans la scène électro, mon projet était pas dans leur genre vraiment alors ça a été difficile de me lancer full on. Je suis resté accroché à mon projet électro longtemps. »

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Eh bien disons qu’il a bien fait de se faire confiance, puisque ce qu’il nous offre aujourd’hui vous fera certainement taper du pied. De la musique à savourer en attendant qu’un jour, le masque tombe, une chose inévitable selon Many Masks: « Le concept d’anonymat est le fun, mais l’objectif est surtout de faire en sorte que ma musique soit le produit, pas ma personne. »

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