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Entrevue : Vingt mille lieues sous les mers avec Laurence-Anne

L'artiste se lance dans un spectacle à thématique aquatique.

Par
Alexandre Demers
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L’auteure-compositrice-interprète Laurence-Anne a fait pas mal de bruit depuis la parution de son premier album, Première apparition, en février dernier. Grâce à un son indie pop détonant aux touches exploratoires prog et folk, la musicienne et son groupe ont su laisser une forte marque partout dans la province en tant que talent prometteur.

Histoire de couronner sa run montréalaise en cette année charnière de son parcours, l’artiste kamouraskoise avait booké un spectacle qu’elle allait déployer dans l’enceinte du Bain Mathieu. Finalement, pour des raisons casual de rendez-vous chez le dentiste, Laurence-Anne et son band ont décidé de remettre ça au dernier mois de l’année dans un format qui promet d’être encore plus éclaté.

Le 5 décembre, ils présenteront le spectacle unique La Nuit des Ténèbres aux Katacombes, un événement costumé à thématique marine dans lequel ils redonneront vie à leurs chansons dans une mise en scène extraordinaire et qui laisse présager son lot de surprises.

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On s’est subtilement infiltré lors du saisissant shooting de l’affiche originale du photographe Étienne Dufresne, pour en apprendre davantage et soutirer quelques informations confidentielles.

Une thématique marine

« On sort bientôt un clip pour la chanson Miel. Sans trop en dévoiler, c’est un clip qu’on est allé tourner dans les Laurentides. Y a un lac, des algues, de la végétation. C’est un peu horreur ou suspense, » lance Laurence-Anne, sur le point de se faire poser des branchies par la maquilleuse, concernant les origines de la direction artistique du show. « On voulait une idée qui fit avec cette ambiance-là, ça fait qu’on est arrivé avec une thématique marine. »

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« Moi, je deviens comme une créature quelconque. On ne sait pas trop c’que c’est, y a comme quelque chose qui s’est passé. Et [les musiciens du band] sont des sauveteurs un peu amochés par la créature. Y a pas de prémisse, c’est mystérieux. Dans le fond, les costumes du photoshoot vont ressembler à ce qu’on va porter pour le spectacle. »

Un genre de délire qui permet à l’expérience en salle de prendre une coche supplémentaire, finalement.

« Je trouve ça le fun d’emmener le côté un peu théâtral avec les costumes et la mise en scène, ajoute-t-elle. Je trouve ça vraiment plus challengeant de présenter des spectacles qui sortent un peu de l’ordinaire. Autant pour moi que pour le public. Le but, c’est que l’expérience soit intéressante pour tout le monde, » explique-t-elle.

« Pis tsé, on en a fait beaucoup des spectacles à Montréal : quand on a commencé, on a fait l’Esco, le Quai des Brumes, la Casa. On s’est dit qu’on ne veut pas brûler la scène montréalaise, ça fait que tant qu’à faire un show, ben c’est le fun de le rendre spécial. Je pense que c’est un peu dans le même désir de créer un spectacle qui va arriver une fois. C’est à ne pas manquer! »

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Plus soudé que jamais

À travers de cette volonté de nous transporter dans un monde parallèle sous-marin semi-inquiétant, la vingtenaire et les membres de son band viendront présenter les versions actuelles (et parfois alternatives) des pièces qu’ils ont bâties tous ensemble. Une progression organique née des récents mois et qui assure de bonifier la performance.

« À force de les jouer, je trouve que les chansons ont vraiment pris une autre dimension. On devient plus à l’aise. C’est sûr qu’à tous les shows qu’on a faits depuis le lancement, on a apporté une nouvelle énergie. Récemment, ça explose vraiment plus sur le stage. On les vit encore plus qu’au début, » admet Laurence-Anne, entourée de sa saxophoniste Ariel Comptois et de son drummer/percussionniste Laurent St-Pierre.

Ariel : « Je pense qu’on s’est permis d’essayer des affaires une fois que les tounes ont été plus runnées et qu’on a appris à se connaitre en tant que band sur scène. Donc c’est sûr qu’à force de faire les spectacles, ça a amené les chansons ailleurs, tout en restant les mêmes. »

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« C’est vraiment plus expressif, ajoute Laurent. Je pense que tout le monde a son niveau d’expression instrumentale là-dedans. En tout cas, Laurence nous laisse vraiment carte blanche à ce niveau-là. Pis j’ai l’impression que le show a peut-être encore plus de personnalité. »

« On va continuer de jouer jusqu’à ce que ça devienne un gros noise!, » lance Laurence-Anne en riant.

Des surprises des fonds marins

À l’image des créatures qui sortent de l’obscurité des abysses, plusieurs surprises s’annoncent pour ce spectacle-évènement à thématique marine. Parmi celles-ci, le public peut déjà compter sur quelques nouveautés musicales qui pourraient laisser entrevoir la suite des choses.

« Y a deux nouvelles chansons qu’on joue déjà en live. Mais sinon, récemment, on a commencé à jammer de nouvelles chansons. [Le prochain projet] viendra éventuellement. J’suis pas pressée, mais j’aimerais quand même arriver avec quelque chose de nouveau d’ici la fin du printemps prochain. Peut-être pas un album, peut-être un EP… à suivre! »

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À tout cela s’ajouteront quelques apparitions d’invités de marque qui seront annoncés graduellement avant l’arrivée officielle de La Nuit des Ténèbres. Vous pouvez déjà faire vos paris.

« On va commencer à dévoiler à partir de novembre. Ça va aller comme un décompte, comme une stratégie de marketing. Là, on en est encore à la vente early bird. Quand on passera à l’étape suivante, on va dévoiler de nouveaux trucs, » conclut-elle.

Pour le reste, le public n’a qu’à bien se tenir.

La Nuit des Ténèbres se déroulera le 5 décembre aux Katacombes. Les billets sont présentement disponibles en early bird au prix de 10 $. Pour connaitre toutes les infos qui sortiront au compte-goutte, c’est sur la page de l’événement que ça se passe.

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Le premier album de Laurence-Anne, Première apparition, est toujours disponible sur toutes les plateformes de streaming.