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Entendu au Bal Éclaté de l’OSM
URBANIA et l’Orchestre symphonique de Montréal s’unissent pour vous donner un peu de FOMO!
Des danseurs de ballet à tête de licorne ont pris d’assaut le dancefloor, pendant qu’on distribuait des shooters mauves à la ronde. De plus en plus de gars avaient des colliers de fleurs sur la tête, et des filles troquaient discrètement leurs talons hauts pour des gougounes. On peut se le dire : ça brassait à la Maison symphonique le 24 mai dernier!
Le Bal d’une nuit d’été de l’Orchestre symphonique de Montréal, c’est des centaines de personnes habillées chic (le dress code disait « cravates noires et robe longue »), attablées aux étages supérieurs de l’immeuble situé en plein Quartier des spectacles.
Mais c’est aussi, au premier étage, un événement un peu plus mouvementé : le Bal d’une nuit d’été Éclaté. Cette année, 400 jeunes professionnels philanthropes âgés de 25 à 45 ans s’y sont donné rendez-vous. Après avoir sagement écouté la Symphonie no 6 de Beethoven interprétée par les musiciens de l’OSM, ils avaient le champ libre pour faire le party.
On s’est glissé parmi eux le temps d’une soirée, pour voir si ça serait aussi cool que la vidéo promo le laissait croire. On n’a pas été déçus. Voici quelques citations glanées dans la foule, entre un cornet de barbe à papa et un verre de gin-tonic…
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« Je ne veux pas être impoli, mais on vas-tu au bar? »
— Un jeune homme à ses amis, 0,46 seconde après la fin du concert.
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« Je suis allé à C2MTL aujourd’hui en vélo. J’ai failli me faire écraser par un autobus. »
— Un gars qui se tient dans les places cool, et qui a eu une grosse journée.
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« Oh, I love any kind of live music! »
— Un connaisseur qui apprécie autant les symphonies que les concerts de piano de son neveu.
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« — Mais qu’est-ce que tu veux? »
« — Je te veux toi… »
« — Hey, je suis pas un drink! Qu’est-ce que tu veux? »
« — … Un gin-tonic. »
— Un couple au bar (on ignore l’issue de la soirée).
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« C’est des gummies bear? Ah non, moi, je cherche le chocolat! »
— Une personne qui ose refuser des jujubes COUVERTS DE GLITTER (c’était bon).
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« On le refait, on le refait! »
— Une gang de milléniaux qui trouvaient que leur Boomerang fait au photomaton officiel de la soirée n’était pas assez impressionnant (après tout, il allait être projeté en format géant sur un immeuble du Quartier des spectacles; ça valait la peine de faire une belle face).
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« Camille, laisse-toi pas intimider par “Ken Nagano”. Quand on est jolie, on ne se laisse pas intimider! »
— Un homme qui portait une passe de licorne et qu’on songe maintenant à embaucher comme coach de vie chez URBANIA.
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« Je te dirais que 60 % des gens prennent un gin-tonic. Le reste, c’est rhum and coke, vodka-soda ou verre de vin rouge. »
— Un barman occupé, capable de jaser statistiques en calant du Red Bull.
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« I’m so sorry! »
— Une pauvre fille qui avait pris le dress code au sérieux, et dont la longue robe de tulle noire se faisait piétiner par tout le monde. Un moment qui nous rappelait notre bal de finissants!
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« Mais toi, tu t’es réconcilié avec eux. Ils t’ont donné des crêpes, non? »
— La question la plus étrange entendue dans un groupe de gens qui parlaient business (on présume qu’ils étaient dans l’industrie du brunch).
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« Le plus dur, c’est de ne rien manquer parce qu’il se passe plein de choses partout. Mais sinon ce n’est pas un événement trop dur à filmer. Bon, c’est sûr qu’à la fin de la soirée, quand certaines personnes sont chaudes, il faut faire plus attention… »
— Un des gars de l’équipe vidéo, qui nous dévoile ses secrets.
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Chauds ou pas, les participants au Bal Éclaté ont passé une belle soirée, si on se fie aux déhanchements observés près des DJs. De notre côté, on a fini la soirée assis dans un grand divan blanc, avec des bracelets de bonbons autour des poignets, du Parov Stelar dans les oreilles, la tête qui tourne et quelques nouveaux amis rencontrés au-dessus de la table à dégustations.
Le chroniqueur au Journal de Montréal Rodger Brulotte nous a résumé ça ainsi : « C’est une soirée digne de l’OSM, toute en classe et en simplicité. »
On est d’accord Rodger, c’était classe. Même si on n’a pas tout à fait la même définition du mot « simplicité »…
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Les bals de l’OSM, ça donne toujours des souvenirs fantastiques. Revivez la soirée en photos ici.