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J’ai bien failli devenir la 172 495e blogueuse à parler de procréation assistée, de mères porteuses, de Joël Legendre et d’utérus – marchandisés ou non. J’ai choisi de n’en rien faire, puisque Judith Lussier a tout résumé ce que j’aurais moi-même voulu dire dans ce billet réfléchi, posé, et pertinent, dans lequel elle parle notamment du privilège hétérosexuel fertile.
Au menu cette semaine : des privations
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Deuxième constat : les recettes sont toutes véganes, si l’on exclut le bouillon de poulet de quelques recettes, qui pourrait facilement être remplacé par du bouillon de légumes ou une autre infusion pleine de saveurs. On oublie la viande. C’est bien connu : ça coûte bien moins cher d’être vegan. Que ce soit par choix ou par nécessité, on peut faire de sacrées grosses économies en retirant la viande et autres sous-produits animaux de notre liste d’épicerie. Une étude très sérieuse de mon Publi-Sac (tsais) m’indique qu’un sac de lentilles ou de pois cassés est pas mal plus économique que le bifteck de pointe de surlonge fraîche, en spécial cette semaine à 6,47$/livre chez Maxi.
Disons qu’il faut aimer le riz et les légumineuses : cela constitue littéralement la base du menu. Par contre, on parvient tout de même à extirper assez de saveurs des quelques ingrédients qui nous sont proposés.
Être pauvre, ça coûte cher
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Je ne crois pas que la campagne Vivre sous la ligne soit LA clé pour éliminer la pauvreté extrême. Je ne crois pas non plus qu’il suffît de se serrer la ceinture pendant 5 jours, bien confortablement conseillés par les blogues de foodies que nous crachent nos laptops. Cependant, je crois que cette campagne de sensibilisation est une bonne idée pour reconnecter l’internaute moyen avec la réalité cruelle d’un nombre effarant d’êtres humains sur la planète. Je crois aussi que chacun peut essayer de faire sa différence. En s’informant. En consommant intelligemment. En gaspillant moins. En emballant moins. En donnant temps, argent, ou les deux à des organismes qui viennent en aide aux plus démunis.
Être pauvre – et surtout se sortir de la pauvreté, ça coûte cher. Il faut de l’argent pour tout : se loger convenablement, se nourrir, bien se présenter. Même se chercher de l’emploi coûte de l’argent, et lorsque nous sommes au plus bas de nos ressources, il manque souvent le coup de pouce d’autrui pour y parvenir.
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Je milite pour la justice sociale, l’égalité et le féminisme – des synonymes à mes yeux. Ayant suivi une formation en arts visuels, je poursuis mes démarches en recherche sociologique et j’écris présentement un livre sur l’itinérance qui sera publié prochainement chez VLB.
J’anime le tumblr LES ANTIFÉMINISTES – http://lesantifeministes.tumblr.com/
Pour me suivre : c’est Sarah Labarre sur Facebook et @leKiwiDelamour sur Twitter.
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