.jpg)
Emménager ensemble : comment survivre à la banalité du quotidien à deux?
URBANIA et Endy s’unissent pour faciliter les premiers pas de votre nouvelle vie domestique.
Pour les générations qui nous précèdent, emménager avec l’être aimé venait avec un mariage ou au moins la création d’un compte conjoint. Puis, les rites de la vie à deux ont changé. Aujourd’hui, vivre avec son partenaire, c’est presque un passage obligé. Karine Archambault, sexologue psychothérapeute, a accepté d’approfondir la question de la cohabitation saine avec nous.
Avant de faire ses boîtes
Il est prouvé scientifiquement que le sentiment amoureux a un effet similaire à celui de la drogue sur nos cerveaux. « Les lunettes roses existent pour vrai », affirme Karine. Elle nous explique que cette première phase de l’amour dure plus ou moins de 6 mois à 1 an, tout dépendant d’une multitude de contextes. Cette phase d’idéalisation nous mène à vouloir s’engager avec l’autre, à vouloir se créer des projets communs et la cohabitation peut en être un.
Avant ou pendant, il est important de toujours bien communiquer. « C’est évident », vous nous direz. Mais ça va plus loin que ça. Il faut gérer les attentes de l’autre et les siennes en même temps, ce qui est définitivement plus facile à dire qu’à faire. Il ne faut pas avoir peur de communiquer ses attentes ni de nommer ce que l’on cherche à combler comme besoin en décidant de cohabiter. Un truc pour y arriver? « Garder de la flexibilité dans les rôles du couple, ne pas cristalliser le caractère de l’autre », nous suggère Karine. C’est-à-dire éviter de mettre l’autre dans une boîte même si on croit le connaître par cœur.
Le gros défi : balancer le quotidien, l’intimité, le couple et sa propre vie
Selon Karine, il faut se garder « du temps de séduction » même si, en habitant ensemble, on se voit inévitablement plus souvent. Partager son quotidien avec quelqu’un a le pouvoir d’approfondir la relation, d’aider un couple à atteindre « l’intimité véritable ». « Il faut se garder du temps pour la spontanéité », nous dit-elle. Il faut faire ça tout en évitant de se perdre dans l’autre et en gardant du temps pour des activités personnelles des deux côtés. Karine résume le tout en nous conseillant de « cultiver une indépendance et une distance saine ».
Il y a une théâtralité à laquelle il faut faire attention lorsqu’on déménage avec quelqu’un (ça vaut aussi pour les couples qui ne vivent pas ensemble) : « Si on ne présente jamais tel qu’on est vraiment, il n’y a pas d’intimité véritable et c’est ce qui nourrit une relation à long terme. Cette intimité véritable ne peut pas se concrétiser si on est toujours dans le beau ».
Karine exprime toutefois un bémol en mentionnant que de vivre ensemble n’est pas la seule façon d’accéder à ce type d’intimité : « Il y a différentes structures de couples en émergence, comme les couples qui décident de ne jamais vivre ensemble ». Vivre séparément ne veut pas dire qu’on ne connaît pas profondément l’autre et que la relation n’est pas authentique, et notons qu’il y a des couples qui vivent ensemble sans jamais se connaître profondément. Il y a une théâtralité à laquelle il faut faire attention lorsqu’on déménage avec quelqu’un (ça vaut aussi pour les couples qui ne vivent pas ensemble) : « Si on ne présente jamais tel qu’on est vraiment, il n’y a pas d’intimité véritable et c’est ce qui nourrit une relation à long terme. Cette intimité véritable ne peut pas se concrétiser si on est toujours dans le beau ».
Parlons de sexe
Et puis il y a la question de la sexualité. Qui n’a pas déjà entendu parler (ou vécu!) d’une relation où le désir s’effrite aussitôt le nid partagé? Fait en apparence contradictoire : le désir a besoin d’espace alors que l’amour profond a besoin de sécurité. « La routine qui se crée apporte une certaine sécurité. On peut percevoir une perte de liberté qui n’est pas nécessairement réelle. Ce n’est pas mauvais, mais ça amène des contraintes et ces contraintes sont anti-érotiques », nous dit Karine. Il faut donc accepter le changement qui s’opère inévitablement lors du partage du quotidien et trouver encore une fois un équilibre qui nous va bien.
On tend à croire qu’un couple qui s’aime se doit de dormir ensemble alors qu’il existe beaucoup de gens qui peinent à bien dormir dans ces conditions.
Il n’y a pas de recette magique pour qu’une cohabitation amoureuse se passe bien. Il faut s’écouter, se parler et s’assurer de l’authenticité de nos désirs en évitant le piège de l’image et du regard de l’autre. On est conditionnés à tout plein de niveaux et ça peut facilement entraver la quête de cet « équilibre sain » si on n’y porte pas attention. Par exemple, on tend à croire qu’un couple qui s’aime se doit de dormir ensemble alors qu’il existe beaucoup de gens qui peinent à bien dormir dans ces conditions. Cet exemple de la vision du lit conjugal peut paraître banal, mais, comme le dit Karine, plusieurs de ces conditionnements sont influencés par des normes sociales qui sont parfois difficiles à identifier et encore plus à briser.
Ça revient un peu à dire que pour être bien en couple, on doit trouver qui on est à deux. Et puisque l’amour moderne est plus libre dans ces manifestations, on se retrouve à la fois avec le luxe de la liberté de l’être et la contrainte de devoir parfois chercher beaucoup plus longtemps ce fameux « équilibre » dans la vie à deux.
***
Emménager à deux demande une ouverture aux compromis. Un bon sommeil, par contre, y a pas de compromis à faire là-dessus. C’est pour ça qu’il faut prendre le temps de bien choisir son matelas.
Ça tombe bien, la compagnie Endy propose des matelas 100% canadiens (entièrement fabriqués à Montréal), qui offrent à la fois soutien (pour bien dormir) et confort (pour les grasses matinées). C’est probablement pour ça qu’ils sont les plus vendus en ligne au Canada, avec les meilleurs avis de clients et le plus bas taux de retour. Parce que bien dormir, c’est bon pour soi-même et c’est bon pour le couple aussi!
Cliquez ici pour en savoir plus et du même coup obtenir une remise de 50$ sur votre prochain achat de matelas Endy (avec le code URBANIA50).
.jpg)