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Urbania inc.
Alors que les autres médias ont le nez collé sur l’actualité, qu’on les recycle une fois lus, Urbania veut mériter sa place dans votre bibliothèque – et dans votre coeur.
C’est sur ces mots empreints de naïveté que s’ouvrait le tout premier éditorial du magazine, il y a un peu plus de deux ans. Dès ce numéro initial, notre intention était claire : nous voulons à la fois informer et divertir, un double objectif qui dans les faits s’avère être un constant exercice d’équilibriste, jonglant entre articles de fond et commentaires baveux, entre contenu rigoureux et mise en page éclatée, entre pérénité et futilité.
Dans ce numéro, on parle des médias. Donc, un peu de nous. Le sujet se veut légè re ment nombriliste, ce qui ne déplaira sans doute pas aux quelques journalistes qui nous lisent en cachette, car rien ne passionne plus les gens de médias que ce qui se passe dans les autres médias.
S’il y a un sujet qui prête à controverse à l’heure actuelle, c’est bien la conver gence. tout le monde en fait, tout le monde a son mot à dire sur le sujet. Même urbania a goûté à ce fruit interdit récemment. Deux occasions se sont en effet présentées à nous pour mettre en pratique ce modèle d’affaires inspiré du presse-citron. tout d’abord, on nous a offert de collaborer à la nouvelle émission culturelle Mange ta ville sur les ondes d’Artv (le mercredi à 22 h ; la première leçon de la convergence, c’est de se ploguer aussi souvent que possible). Ensuite, c’est le journal Métro qui nous ouvre ses pages une fois par semaine (le vendredi matin, offert dans toutes les bonnes stations de métro). Mais comme la machine n’est pas encore rodée et qu’aucun trans fuge de quebecor n’a su nous expliquer comment « faire la piastre avec ça », comme aurait dit feu pierre péladeau, eh bien on brûle la chandelle par les deux bouts à tenter de rejoindre un plus large public en faisant ce qu’on aime : informer et divertir.
Bonne lecture !
L’équipe d’urbania