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Écoutez en primeur l’ambitieux nouvel EP de BIRMANI
Après un passage remarqué aux Francouvertes plus tôt cette année, le groupe Montréalais BIRMANI nous revient cette semaine avec EP3. Cet ambitieux troisième opus du groupe ne contient que deux chansons, mais totalise tout de même un peu moins de 30 minutes d’écoute.
Enregistré en format live en trois jours, c’est du pur bonbon stoner-prog. Fidèle à sa signature sonore, l’EP est brillamment tapissé de riffs pesants, avec de la disto dans le tapis, qui vibre au rythme des sons tonitruants d’une basse qui fesse comme un tambour de guerre.
Si c’est déjà un exploit pour un groupe de sortir trois EPs en deux ans, BIRMANI va encore plus loin avec la pièce phare du projet, « Mes démons (me jouent de la crécelle) ». Sur cette impressionnante chanson, le groupe remet au goût du jour un format quasi disparu: les longues chansons. En effet, cette pièce dure pas loin de 24 minutes, sans qu’il y ait pour autant de longueurs. « Mes démons », c’est une véritable épopée, qui fait traverser toutes sortes d’humeurs, de paysages et d’inspirations. Écrite en collaboration avec l’auteur et poète Gabriel Harvey-Savard, c’est une pièce parfaite pour contempler la vie en se fumant un joint.
Bien que plus courte, l’autre pièce du EP, « J’entends des voix », est tout aussi intéressante. Se rapprochant plus de ce que le groupe a pu présenter comme efforts dans le passé, elle se démarque grâce à sa puissante ligne de basse et son fuzz bien assumée. Composé de Simon Doucet-Carrière, Antoine Lévesque-Roy et Mathieu Racine, BIRMANI a une symbiose qui transparait naturellement, dans la manière et la facilité qu’ont les instruments à communiquer entre eux.
Si vous souhaitez vivre en live l’expérience BIRMANI, ça tombe bien, car le lancement d’EP3 se fera le 10 novembre prochain, à l’Esco, dans le cadre du toujours-très excitant festival Coup de cœur francophone.