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Inspiré par Humans of New York, les créateurs de Portraits de Montréal arpentent les rues de notre ville, à la rencontre des Montréalais et de leurs histoires.
« Qu’est-ce que vous aimez le plus l’un chez l’autre ? »
« J’aime qu’on s’arrange toujours pour accorder son turban avec ma robe, alors qu’on ne le fait pas exprès ! »
« J’aime le fait qu’elle ait de la mangue partout sur le visage en ce moment. »
« J’aime qu’il aime ça chez moi ! »
« Je suis mathématicien de formation, écrivain de profession et flâneur le dimanche. Depuis deux ans, je sors toujours nippé comme ça, je me sens bien comme ça. Et tant pis pour les autres. Mais Montréal c’est bien pour ça, c’est une ville ouverte, je ne ferais pas ça dans un petit bled perdu, je me ferais écoeurer. Ça arrive ici, mais bon deux fois par année c’est pas beaucoup. »
« Vous vous êtes senti comment la première fois ? »
« Je me suis senti un peu à l’étroit : c’est quand même pas évident à porter ! »
« Je ne savais pas quoi me mettre ce matin. »
« C’est Mister Harley, il sort avec moi tous les jours. »
« C’est quoi ton secret pour qu’il reste en place ? »
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« De l’amour man. Je lui donne de l’amour tous les jours depuis qu’il a six semaines. »
« Je suis vétéran, j’étais bombardier pendant la Seconde Guerre Mondiale. Je ne peux pas en être certain mais je crois que j’ai tué des nazis. L’Air Force était strictement volontaire. J’ai lu les journaux et appris ce qu’il se passait en Allemagne, j’avais 18 ans et j’étais fou de rage contre les nazis donc je me suis enrôlé. Je me disais ‘Il faut que je leur rende la monnaie de leur pièce.’ J’ai combattu jusqu’à mes 22 ans, j’ai perdu les meilleures années de ma vie. »
« Quel est votre souvenir le plus fort de la guerre ? »
« Un mois après la victoire, après avoir repoussé les nazis en Allemagne, j’ai visité Dachau, le camp de concentration. Je suis entré dans une chambre à gaz. Elle était vide, mais je suis resté là et j’ai pleuré. Je ne leur pardonnerai jamais ce qu’ils ont fait. »
Il ne voulait pas que sa photo soit publiée, mais il m’a laissé en prendre une de son épingle poppy, symbole des vétérans.
« Il voyage depuis cinq ans et moi depuis deux ans. Maintenant on voyage ensemble. On a des amis mais la plupart du temps on est juste tous les deux. »
«Qu’est-ce qui vous a poussé à vivre sur la route ? »
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« Je fumais un joint un jour, et j’en ai eu marre de fumer dans ma chambre, j’avais envie de fumer sur une plage donc je suis partie en Floride. Je suis rentrée chez nous quelques mois après, mais j’avais encore envie de voyager donc je ne suis pas restée longtemps. »
« Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ce style de vie ? »
« Faire du train-stop (train hopping) c’est une des choses que j’aime. Tu peux profiter des vues panoramiques, et souvent il n’y a aucune route dans les parages, t’es juste au milieu de nulle part où ils ont décidé d’installer les rails. C’est vraiment génial. »
« Je suis venue rendre visite à ma fille, elle s’est installée ici il y a 14 ans. Elle était partie pour étudier un an, et finalement elle n’est jamais rentrée. Je suis fière qu’elle se soit construite une vie intéressante, elle a trouvé une belle qualité de vie ici. Ma devise en France c’est ‘Ma fille est loin, mais je l’aime mieux heureuse loin que malheureuse si je l’avais gardée ici.’ Et moi ça me donne une bonne raison de voyager ! »
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« Je viens du Michigan, j’ai emménagé ici en mars. La météo est la même mais la culture est 360 degrés plus riche ici, il y a quelque chose de nouveau à découvrir à chaque coin de rue. Nos enfants sont plus âgés maintenant, ma femme et moi cherchions un peu d’aventure ; ça en a été une très bonne jusqu’à maintenant. »
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