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Le chirurgien plastique Daniel Borsuk : Le saint du visage
Mon travail, c’est la combinaison des compétences d’un artiste, d’un scientifique et d’un technicien
Il fut une époque où les reconstructions faciales laissaient des cicatrices apparentes. C’était avant l’apport d’un Montréalais, Daniel Borsuk. Le chirurgien plastique a révolutionné la pratique en participant à la mise au point d’une nouvelle technique : la chirurgie virtuelle. Celle-ci s’appuie sur l’impression de prothèses 3D à partir desquelles on sculpte les pièces manquantes à même les os des patients. Portrait d’un pionnier consulté par les experts de partout dans le monde (et qui, on le répète: UTILISE DES IMPRIMANTES 3D).
TEXTE JEAN-PHILIPPE PLEAU
PHOTOS FÉLIX RENAUD
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À URBANIA, on n’est pas des voyeurs, mais des gens curieux. Quel est l’ABC d’une reconstruction faciale sans cicatrice?
D’abord, il faut garder en tête que dans une société comme la nôtre, l’identité d’une personne passe beaucoup par le visage. On n’a qu’à penser à Facebook et à l’attention considérable qu’on accorde à s’y représenter à notre avantage, en photo. Dans un tel contexte, la pertinence d’interventions comme celles que je pratique devient très grande pour des gens qui souffrent de l’état de leur visage.
