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Donald veut vraiment son mur, et Justin Trudeau nous fait foncer dans le mur
Dans trois dodos, ce sera le réveillon et vous allez manger de la tourtière, vous chicaner avec votre famille, déballer vos cadeaux, partir en beau maudit parce que votre père a fait un commentaire raciste de trop à votre chum, boire du mousseux.
Avez-vous hâte?
Anyway, dans ma tête, le temps des Fêtes est déjà pas mal commencé. C’est pas comme si vous aviez fait quelque chose de productif à la job cette semaine, avouez. Tous les dossiers qui vous passent sous les mains sont ceux qui peuvent attendre en janvier.
Malheureusement, l’actualité ne nous fait pas la même courtoisie en nous laissant tranquilles pour la période des Fêtes. Oh que non !
Survol de l’actualité en cette avant-dernière semaine de 2018.
Trump veut son mur pour Noël
Le fameux mur pour séparer les États-Unis du Mexique, ça fait tellement longtemps qu’on en a entendu parler sans qu’il ne se passe quoi que ce soit, ça a eu le temps de devenir plus une blague qu’autre chose.
Sauf que pour le président américain, c’est pas une joke, c’est une réalité qu’il veut pour vrai de vrai.
Les États-Unis doivent en ce moment voter une loi budgétaire spéciale qui donnerait au gouvernement les fonds pour continuer à fonctionner jusqu’au 8 février prochain. Les républicains ont proposé un projet de loi qui a été approuvé par les démocrates. Bref, tout le monde était d’accord, il fallait juste que le président signe.
Ce qu’il a refusé de faire.
Oh, et la promesse selon laquelle le Mexique paierait pour le mur? Lol.
Une sénatrice républicaine, Susan Collins, s’est même exclamée devant les médias: « A-t-il vraiment dit cela? Êtes-vous en train de me pourrir la vie? »
Une belle ambiance au bureau, vraisemblablement.
La raison pour laquelle Trump refuse de signer, c’est qu’il veut absolument qu’on lui accorde 5 milliards pour la construction de son mur. Et pour ça, il est même prêt à paralyser le gouvernement au complet. Il s’est même dit « fier de paralyser le gouvernement pour la sécurité aux frontières ».
En même temps, ça ne serait pas une mauvaise chose que le reste des employés gouvernementaux passent une coupe de journées à rien faire. Ça leur permettrait de mieux comprendre c’est quoi une journée dans la peau de Donald Trump.
Oh, et la promesse selon laquelle le Mexique paierait pour le mur?
Lol.
Netflix et Spotify ont peut-être lu vos conversations avec votre kick (mais sûrement pas)
Dans une année qui a été vraiment de la marde pour Facebook, alors que les scandales d’informations privées leakées et de renseignements donnés à des agitateurs russes se sont accumulés, une nouvelle brique tombe sur la tête de Mark Zuckerberg en cette fin d’année.
Il paraît qu’il aurait même échappé une émotion.
Le New York Times nous a appris cette semaine que Netflix et Spotify, entre autres, ont obtenu de Facebook la permission de lire vos messages, d’en écrire ou encore de les effacer.
Sur le coup, ça fait peur. Mais dites-vous ben que Netflix vont pas lire les conversations de tout le monde sur Facebook pour savoir quelle émission on préfère (Queer Eye.)
C’est qu’il y a quelques années, Netflix a offert la possibilité de partager des recommandations de films ou de séries directement sur Messenger. Vous pouviez par exemple partager directement un lien vers la nouvelle saison d’House of Cards à vos amis pour qu’eux aussi l’écoutent. Mais pour faire ça, fallait que Netflix puisse «voir» vos messages, qu’il puisse en écrire un (la recommandation en tant que telle), ou qu’il puisse l’effacer si vous changiez d’idée.
Pis le problème, c’est que vous avez probablement donné votre accord à tout ça, en cochant «J’accepte» sans rien lire.
Ce qui est plus inquiétant, par contre, c’est que Facebook aurait partagé à Microsoft, sans demander la permission, des informations sur les utilisateurs qui utilisent Bing.
QUI UTILISE BING?
Justin Trudeau donne 1,6 milliard pour l’industrie pétrolière en Alberta
*soupir*
Ben oui. Tout est dans le titre.
Le fédéral a accordé une nouvelle aide de 1,6 milliard pour «redynamiser le secteur pétrolier et gazier».
Si je soupire encore plus, je vais me dégonfler au complet et ma blonde va me retrouver en petite flaque dans le salon.
Bon, dans l’enveloppe budgétaire, il y a des montants pour rendre l’industrie «plus propre».
Mais inquiétez-vous pas, le gouvernement libéral a réitéré leur confiance que nous atteindrons nos objectifs de réduction des gaz à effet de serre d’ici 2030.
Mais reste qu’au final, c’est comme essayer d’éteindre un incendie en lançant des piles d’argent en papier dedans, mais en essayant de négocier avec le feu pour qu’il soit un peu moins chaud.
Peut-être qu’on pourrait arrêter, aussi.
Mais inquiétez-vous pas, le gouvernement libéral a réitéré leur confiance que nous atteindrons nos objectifs de réduction des gaz à effet de serre d’ici 2030.
Probablement en mettant des milliards pour acheter des machines à brûler des pneus ou à recouvrir les oiseaux de goudron.