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Donald Trump perd plus d’argent qu’une Youtubeuse chez Sephora
La politique, c’est bizarre parce qu’on prend tous ça vraiment à coeur et, mettons, le soir des élections, on se dit que si notre candidat est défait ou pire encore, que celui qu’on déteste gagne, ça va être la fin du monde.
Et fondamentalement, c’est vrai. Les politiciens ont une influence énorme sur notre vie de tous les jours, et les conséquences de leurs décisions en apparence banales peuvent se faire sentir longtemps.
Reste que dans la vie de tous les jours, peu importe si c’est CAQ, le PQ, le PLQ ou QS qui est au pouvoir, va quand même falloir que je fasse la vaisselle tsé.
Je sais pas c’est quoi la morale de ce que je raconte. Sauf peut-être que je veux un lave-vaisselle.
Les rapports d’impôt de Trump dans les médias
Cette semaine, le New York Times a dévoilé des chiffres tirés des déclarations de revenus du président américain de 1985 à 1994.
Eh oh boboy! Si ça vous stresse d’aller porter vos papiers d’impôt, vous avez même pas idée.
On a entre autres appris que sur cette période de dix ans, les entreprises de Donald Trump auraient connu des pertes de plus d’un milliard de dollars.
Ça ferait de lui la personne qui a perdu le plus d’argent pendant cette période aux États-Unis (et possiblement dans le monde entier).
Quand il a publié son best-seller The Art of the Deal, le deal le plus important qu’il faisait finalement, c’était avec ses créanciers.
Évidemment, je ne suis pas ici pour rire des déboires financiers d’un homme, aussi antipathique soit-il. C’est sûr que quand t’es un homme d’affaires, tu risques de connaître des pertes plus importantes que la personne pour qui Netflix est le plus gros poste de dépenses. Je comprends tout ça.
Mais la différence ici, c’est que Donald Trump s’est vendu comme un génie des affaires, alors que la vérité est pas mal différente. Quand il a publié son best-seller The Art of the Deal, le deal le plus important qu’il faisait finalement, c’était avec ses créanciers.
Et le pire là-dedans, c’est que les déclarations de revenus auxquelles nous avons accès aujourd’hui ne sont même pas les plus intéressantes. Les démocrates essaient de mettre la main sur ses informations plus récentes, afin de savoir s’il n’aurait pas reçu de l’argent de puissances extérieures.
Comme la Russie, mettons.
New York, New York, Non aux maternelles 4 ans
Cette semaine, le ministre de l’Éducation Jean-François Roberge est allé visiter les maternelles de 4 ans à New York.
C’est une inspiration pour le ministre caquiste, parce que l’implantation de ces classes aurait des effets positifs contre le décrochage scolaire, entre autres choses.
Par contre, de toutes parts on lui répond que la comparaison avec New York est un peu boiteuse.
C’est qu’au Québec, on a déjà un réseau qui remplit le rôle des maternelles 4 ans : les CPE.
Autant de la part des services de garde que de l’opposition, on souligne que les milieux de garde et les centres de la petite enfance remplissent déjà le rôle que les maternelles 4 ans remplissent dans la Grosse Pomme.
Et l’opposition souligne également que c’est bizarre d’aller s’inspirer d’un projet APRÈS avoir décidé d’y engager des millions.
C’est comme t’acheter un char cash, pis après aller chez ton voisin pour voir à quoi ça sert, un char.
Anyway, à New York ils prennent le métro.
Le Canada, paradis du blanchiment d’argent
L’Institut C.D. Howe a dévoilé cette semaine les résultats d’une étude sur le blanchiment d’argent, et les résultats sont peu reluisants.
PS : Je vais juste vous expliquer vite vite c’est quoi le blanchiment d’argent, si vous n’êtes pas au courant, parce que j’ai l’impression qu’on en parle souvent mais que ce n’est pas tout le monde qui maîtrise le terme (sentez-vous à l’aise de sauter le prochain paragraphe si ce n’est pas votre cas).
Si Alain vend de la drogue mais qu’il travaille au Subway à temps partiel, ça se peut que le gouvernement trouve ça weird qu’Alain ait les moyens de s’acheter un manoir à Brossard et une Ferrari.
Le blanchiment d’argent, c’est simplement l’action de prendre de l’argent provenant de source illégale et de le réintroduire dans le système pour en faire de l’argent « propre ». Par exemple, si Alain vend de la drogue mais qu’il travaille au Subway à temps partiel, ça se peut que le gouvernement trouve ça weird qu’Alain ait les moyens de s’acheter un manoir à Brossard et une Ferrari. Alors ce qu’Alain fait, c’est qu’il s’achète une pizzéria et il fait semblant qu’il vend crissement beaucoup de pizzas et il se paie avec l’argent de la drogue. Comme ça, le gouvernement check ça et se dit « Crime, c’est payant vendre de la pizza à Joliette! »
Bref, de tout l’argent qu’on tente de blanchir au Canada, quelle proportion aurait été interceptée par le gouvernement? 0,1%.
On est loin de la note de passage, mettons.
Le rapport de l’Institut mentionne également que « les dispositifs de protection et de lutte contre le blanchiment d’argent ”sont parmi les plus faibles des démocraties libérales occidentales” ».
Mais bon, on a beaucoup de pizzérias, au moins.
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