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Dix bières de micro à amener dans vos partys de famille

Des bières pour chaque personnalité.

Par
Christian Letendre
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C’est maintenant une tradition (rendus à la deuxième fois, on peut parler de tradition, right?) : chaque année, on vous fait nos suggestions de bières de micro à amener dans vos partys de famille.

Voici donc de judicieux accords bière-personnalité pour faire fureur dans l’échange de cadeaux. (Vous pouvez aussi toutes les boire vous-même pour oublier que tout le monde vous tape sur les nerfs et que vous êtes probablement la fille ou le fils du facteur anyway.)

La sœur qui pense qu’elle n’aime pas la bière : NEIPA (Mille-Îles)

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On vous le dit tout de suite : elle a tort, votre petite sœur. On ne connaît personne qui n’aime pas les New England IPA. Et celle de Mille-Îles est particulièrement goûteuse, avec ses arômes tropicaux de goyave, de papaye et d’ananas, en plus d’une bonne amertume qui vient équilibrer le tout en finale.

Le frère qui pense que le vin est dont mieux que la bière : Cuvée Vidal (Trois Mousquetaires)

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Il est temps de montrer à votre frère qu’il existe autre chose que ce fameux petit cépage à embouteillage limité trouvé dans un vignoble artisanal des Cantons de l’Est. Mais pour ne pas le brusquer, allez-y avec la Cuvée Vidal, une bière fermentée sur du marc de raisin (la peau et le pulpe qui restent après le pressage). Il y trouvera des notes vineuses, sauvages, de chêne et de cuir en plus de goûter de l’abricot et du raisin.

La belle-sœur qui revient de Scandinavie : Gjærkauk (Épitaphe)

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Si vous avez une belle-sœur qui revient d’un échange étudiant en Norvège et qui vous casse les oreilles avec le fameux modèle scandinavien, offrez-lui une Gjærkauk pour lui montrer qu’on n’est pas à plaindre au Québec. Cette IPA moelleuse offre des arômes d’ananas, de papaye et d’orange, en plus de présenter le petit côté épicé typique des kveiks, ces levures fermières norvégiennes.

Le beau-frère qui boit juste de la Bleue : Sovy (Dunham)

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On a tous un beau-frère qui arrive au party avec sa propre 24 de Bleue (et qui repart avec celles qu’il n’a pas bues à la fin de la soirée). Il est grand temps de lui enseigner qu’il existe d’autres lagers dans le monde. Comme la Sovy, une lager blonde bohémienne qui goûte le pain frais et les céréales craquantes, avec des notes florales et une finale d’une agréable amertume.

La matante qui donne des oranges en chocolat : Balade en radeau – Novembre (Lagabière)

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Vous vous souvenez de ces fameuses oranges en chocolat qu’on devait frapper sur la table pour en séparer les quartiers (et, accessoirement, réveiller toute la maison)? Lagabière en a fait une version liquide. Ce stout au cacao et zeste d’orange goûte… le cacao et l’orange! C’est torréfié, crémeux, légèrement amer et plein de nostalgie.

Le mononcle qui va dans le Sud chaque année : Oaxaca (Le Castor)

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Pour votre mononcle qui se pousse à Varadero chaque année aux premiers flocons et qui fait des shots de téquila au bar de l’hôtel avec des Mexicaines 40 ans plus jeunes que lui, on propose la Oaxaca, une Old Ale affinée huit mois en fût de mezcal. Ça goûte le bois et la fumée, avec un petit côté vineux, citronné et sauvage.

La maman qui trippe un peu trop sur les bulles : Brut IPA (Ours brun)

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Votre mère a tendance à enfiler les verres de mousseux un peu trop rapidement et finit invariablement par vous faire honte en faisant la poule devant tous les convives? Offrez-lui une alternative moins alcoolisée : la Brut IPA de l’Ours brun. Une bière sèche et délicate aux arômes tropicaux, vineux et de raisins blancs, avec une amertume de pamplemousse en finale.

Le papa trippeux de scotch : Strong Bitter (Hermite)

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Si vous êtes du genre à finir la soirée en pantoufles et robe de chambre de soie au bord du feu à refaire le monde avec votre père, verre de scotch et cigare à la main (non? c’est juste nous?), on a une alternative à vous proposer : la Strong Bitter au seigle de l’Hermite. Affinée en barriques de scotch Islay, elle présente des arômes de tourbe fumée, de sucre d’orge, d’écorce d’orange et d’épices.

La grand-mère à la dent sucrée : Reine Élisabeth (Barberie)

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Pour votre grand-mère qui tient à garder secrète sa fameuse recette de gâteau Reine Élisabeth, allez-y avec le stout impérial du même nom. Affiné en fût de bourbon et brassé avec du lactose, de la vanille et de la noix de coco, on y détecte en plus des notes de chocolat au lait, de figues, de dattes et de torréfaction. Une bière décadente aux saveurs étonnamment balancées.

Le grand-père qui a construit sa maison avec ses mains : La solide (St-Pancrace)

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Si vous pensez qu’une canette est trop fragile pour les grosses mains rugueuses de votre grand-père, ça vous prend une bonne bière en bouteille. Pour les 50 ans du barrage Manic-5, St-Pancrace a brassé un porter à la mélasse verte, inspiré de la cuisine de chantier de l’époque. Une bière foncée aux accents torréfiés, végétaux, de caramel, de réglisse et de noisettes.