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Il y a de ceux qui sont bien dans leur confort, et ceux qui ont soif d’aventure, de découverte. On est Alex et Francis, deux gars de Montréal avec un projet pas comme les autres.
On voulait vivre quelque chose de différent, quelque chose qui nous ferait sortir des sentiers battus. Qu’est-ce qu’on fait quand on a cette envie d’ailleurs, de découvrir la nature? La réponse : on transforme un Honda Element en camper et on prend la direction du Yukon pour explorer, camper et se remplir la tête des plus beaux paysages du Canada. Pourquoi le Yukon vous me direz?
Pour chasser les aurores boréales et découvrir ce coin de pays méconnus, pour s’isoler et expérimenter le froid arctique.
Le départ de Montréal!
On est le 21 janvier et il neige dehors, la plupart des gens sont pris dans le trafic et démoralisent parce que l’hiver fait juste commencer. Nous, c’est sur la fameuse Alaskan Highway qu’on conduit, la route du Nord canadien. Pas en direction du chaud étonnamment, mais en direction du froid, encore plus froid. Le genre de température qui fait geler nos sandwichs et disparaître toute forme de vie. En plus, il n’y a que 6 heures de soleil par jour pour essayer de réchauffer nos petits pieds. Par contre, il y a de la nature à l’infini, des routes désertes à couper le souffle et un retour aux sources enrichissant.
C’est pour ça qu’on est ici au fond, pour être éblouis, pour découvrir et profiter du moment présent.
La traversée du parc Tombstone!
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Le légendaire parc de Tombstone, à environ 8 heures de Whitehorse, nous aura pris 12 heures de route et coûté 8 crevaisons, mais il nous en faut plus que ça pour perdre le moral. Ça fait 2 jours qu’on prépare une excursion et il y a de la fébrilité dans l’air. On quitte notre camper, raquettes aux pieds et sacs à dos remplis, un itinéraire de 3 jours à travers la neige, le froid et le silence.
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Le seul hic, c’est qu’on a sous-estimé la météo, qui nous ramène sur Terre en exactement 5 heures et 7 kilomètres. Une température de -35°C et toutes nos provisions gelées : on doit de rebrousser chemin. Ça fait mal au cœur, mais il faut savoir s’arrêter avant qu’il ne soit trop tard. En arrivant au campement, il fait presque noir, je dis presque parce qu’en fait, le ciel est en feu. Partout où l’on regarde, les aurores boréales se déchaînent, on ne sent plus la fatigue. On est comme des enfants le jour de Noël, on crie et on saute. Nos efforts sont finalement récompensés, le spectacle semble irréel. Le plus incroyable dans tout ça, c’est qu’on est juste deux aventuriers qui ont osé! N’importe qui peut vivre cette expérience, faut juste se lancer.
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Deux gars, 18 000 kilomètres et un life style!
Déjà environ 3 mois qu’on est sur la route et on a l’impression de vivre un rêve. Après avoir survécu le froid du Nord arctique, on découvre le reste du pays. On se lève en même temps que le soleil et on mange quand la faim se fait sentir. Un style de vie où l’on est maître de son temps, de ses décisions.
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En vivant sur la route l’hiver, on a appris plein de choses intéressantes! Manger du filet de sole c’est pas ce qu’il y a de plus excitant, même si tu rajoutes de la sauce BBQ. C’est impossible de faire sécher son linge dans le froid, même s’il fait soleil. Il faut planifier les repas de la journée le matin, parce que c’est en roulant que nos cannes Chunky dégèlent. Les hikes intermédiaires se transforment vite en experts quand tu marches avec 25 kilos de matériels sur ton dos, dans 3 pieds de neige.
Il y a aussi de bons côtés : on a finalement eu la chance de voir les animaux qu’on retrouve sur notre monnaie, et des loups courir sur le bord de la route. Le seul trafic qu’on a rencontré a été un troupeau de bisons en mouvement. C’est possible de passer du haut des montagnes enneigées à une forêt tropicale dans la même journée. On a rencontré des inconnus qui nous ont ouvert leurs portes et accueilli comme des membres de la famille. Tu peux camper à peu près n’importe où avec de la volonté et du guts, même sur le Lac Louise. La recette parfaite pour un road trip d’hiver est simple : il faut juste être un peu crazy, avoir une tente, un bon matelas de sol, des couvertes métalliques et un sleeping bag.
Le monde entier est accessible, il suffit de vouloir le découvrir.
Deux gars, comme vous et moi!
On a fondé IamNoMad pour changer l’image sociale de notre société. On veut inspirer les gens à partir à l’aventure et les faire sortir de leur zone de confort. IamNoMad, c’est un mouvement. On veut offrir du beau, du nouveau avec nos histoires et nos photos. On n’est pas des gourous, on veut rien vous vendre, on croit juste que ces aventures puissent nous apporter et nous faire grandir d’une manière différente, une manière que la routine ne peut atteindre. C’est pour ça qu’on aime autant voyager et être dehors, pour ça qu’on croit que ce style de vie doit être partagé et qu’il est formateur.
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