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Des vins nature pour se réconcilier avec Dame… Nature
Chaque jeudi, de nouveaux arrivages débarquent à la SAQ. Et un peu comme l’électricité dans nos maisons pendant une tempête de verglas, ça part vite! Alors tant qu’à jouer du coude la carte Inspire entre les dents, Vincent Laniel – alias Vincentsulfite – nous aide à choisir les meilleures bouteilles. Voici ses suggestions cette semaine.
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Blanc. Il y a 3 semaines, j’ai mis ce vin dans mon infolettre sur les arrivages en ligne et finalement, il n’est pas sorti. Si vous saviez le nombre de personnes qui m’ont écrit pour demander : « SAIS-TU QUAND EST-CE QUE ÇA S’EN VIENT JE NE COMPRENDS PAS JE NE PEUX PAS VIVRE AVEC TANT D’ANGOISSE ». Quand il est finalement sorti jeudi dernier, les quantités en ligne se sont écoulées en quelques heures. Bref, c’est exactement pour ça que vous me lisez : pour courir jusqu’à la SAQ la plus près de chez vous et mettre la main sur ce vin pendant qu’il en reste. Beaucoup connaissent le rouge de Majas à moins de 20$, mais le blanc était réservé jadis à l’importation privée. C’est Agnès et Alain Carrère qui font du vin en Côtes catalanes. Ils ont été grandement influencés par Tom Lubbe (Domaine Matassa) et travaillent en bio en plus de vinifier selon les préceptes du vin nature. Beaucoup de bijoux sortent des vins des côtes catalanes et ce domaine en est un exemple.
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Blanc. Le chasseur et la chasseuse de vin nature en SAQ ont plusieurs noms sur leur liste d’arrivages à surveiller. Jean-Philippe Padié, producteur du sud de la France, avec entres autres son Petit Taureau, fait très certainement parti de cette liste. On a ici une cuvée 100 % maccabeu fermentée et élevée en cuve inox, ce qui favorise le développement rapide de l’aromatique du vin. C’est de l’achat de raisins (négoce), tout en bio et on ne sulfite qu’à la mise en bouteille (donc considéré nature). J’ai eu beaucoup de plaisir avec le 2017 et on m’a même soufflé à l’oreille que le 2016 était encore meilleur. Tout ça pour dire que si vous ne connaissiez pas Padié, ça commence dès maintenant.
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Rouge. Ce couple est disciple de Jules Chauvet (père spirituel du vin nature) et fait donc des fermentations sur levures indigènes, ne filtre pas, ne fait pas de collage et ne fait qu’un léger sulfitage. On a du beau gamay à moins de 30 $, ne ratez pas ça. À ce prix-là, je me demandais si c’était du négoce. En fait, 50 % du vin provient de l’achat de raisin, à savoir que Rémi est entouré de sa famille de viticulteur à qui il peut acheter. Il peut donc s’assurer de la qualité de ceux-ci. Il fait ce vin en cuve béton (maximise le développement de l’aromatique des vins), macération semi-carbonique et un peu de sulfites à la mise (donc considéré vin nature).
« Es-tu dans le vin, toi ? »
L’autre fois j’ai dit à mon chauffeur de taxi que oui…pis il m’a cru. De toute façon, c’est pas tellement important. Ce qui est important, ce sont les vigneron-ne-s qui travaillent bien. J’essaie de faire la promotion des producteur-rice-s qui sont à contre-courant de l’industrie du vin. Je me fous du prix des bouteilles et du style. Les bons trucs partent vite et c’est pourquoi je fais une infolettre sur les arrivages SAQ en prévente à laquelle vous pouvez vous abonner ici. Vous pouvez aussi accessoirement me suivre sur Instagram.