Des larves de mouches soldats noires à la rescousse du gaspillage alimentaire

URBANIA et Maxi s’unissent pour vous donner un peu d’espoir face aux enjeux de gaspillage alimentaire… une mouche soldat noire à la fois!

Fermez les yeux et imaginez-vous en train d’ouvrir la porte de votre frigo. Du coin de l’œil, vous apercevez votre paquet d’épinards qui vous attend. Frais et croustillant. Vous vous dites que vous vous ferez bientôt une salade. Et hop, vous oubliez votre promesse! Un scénario vraiment plausible, non? Les épinards devenus mous finissent au compost. Cue la musique triste.

On a toutes et tous déjà été coupables au moins une fois de la situation décrite plus haut. Et si vous dites « non, pas moi », qu’on nous apporte le polygraphe! Dans le rapport Vivre bien, vivre pleinement 2024, Loblaw explique que, selon une étude récente, 46,5 % des aliments produits au Canada sont gaspillés. Et que le gaspillage alimentaire se retrouve autant dans nos foyers qu’en épicerie.

Alors, comment peut-on s’y prendre pour répondre à ce défi à la source? Dans certains cas, la solution se trouve dans les larves de mouches soldats noires (oui oui, vous avez bien lu)!

Entosystem utilise la mouche soldat noire pour éviter le gaspillage grâce à un processus qui permet presque d’atteindre le zéro déchet. L’entreprise drummondvilloise a automatisé et optimisé le cycle de vie naturel de la mouche soldat noire pour exploiter ses capacités détritivores. (Détritiquoi?) En d’autres mots, ses capacités à se délecter de nos matières organiques – ou de celles du Maxi, dans le cas qui nous intéresse.

Ainsi, ces matières organiques devenues impropres à la consommation humaine sont transformées en nourriture pour les larves des mouches soldats noires (ces petites larves n’ont pas le temps de chômer durant leur 9 à 5). Une fois le ventre bien plein, elles sont séchées puis transformées en farine protéinée qui servira à l’alimentation des animaux domestiques. Et comme rien ne se perd, tous les résidus des larves aboutissent dans un fumier biologique appelé frass.

Entosystem prévoit traiter 90 000 tonnes de matières organiques par année grâce à l’ensemble de ses partenaires, ce qui correspond à une production de cinq tonnes de farine et de sept tonnes de fertilisant biologique par jour.

Le gaspillage alimentaire a des répercussions sur l’environnement, mais aussi sur la société. L’insécurité alimentaire, qui se définit par l’incapacité de se procurer ou de consommer des aliments de qualité, ou en quantité suffisante, touche plus de gens qu’on le croit. Au Canada, une personne sur cinq en vivrait.

Heureusement, des solutions concrètes émergent. Et comment les trouve-t-on? En faisant preuve de beaucoup d’ingéniosité. Plus concrètement, les magasins s’assurent de redistribuer leurs surplus de nourriture à des banques alimentaires, de créer des partenariats avec des entreprises comme Flashfood ou de composter. La priorité des épiceries restera toujours de nourrir les Canadiennes et les Canadiens.

Nos amies les mouches soldats noires ne sont que le début d’un temps nouveau. Maxi déploie des efforts pour atteindre son objectif de ne plus acheminer aucune matière résiduelle organique vers des sites d’enfouissement d’ici 2030.

À la maison comme à l’épicerie, il est devenu primordial de contribuer à la réduction du gaspillage alimentaire. Alors que l’écoanxiété gagne du terrain, des solutions comme celles proposées par Entosystem redonnent le sourire et font briller une lueur d’espoir.

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Si vous êtes maintenant complètement fan des mouches soldats noires et que vous avez envie de vous lancer à fond dans la découverte de stratégies innovatrices visant à éviter le gaspillage alimentaire, on vous invite à visionner la capsule vidéo de Maude Carmel.