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Des idées de vins pour Pâques (sans vin de messe)
Chaque jeudi, de nouveaux arrivages débarquent à la SAQ. Et un peu comme les œufs de Pâques au cocothon à Laval, ça part vite! Alors tant qu’à jouer du coude la carte Inspire entre les dents, Vincent Laniel – alias Vincentsulfite – nous aide à choisir les meilleures bouteilles. Voici ses suggestions cette semaine.
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Brouilly 2017 de Georges Descombes (27,85$)
Rouge. À ne pas confondre avec Georges Duboeuf LOL. Georges Descombes est un grand nom dans le Beaujolais nature qu’on aime. Pourquoi on aime ça, le Beaujolais nature ? Parce que c’est sur le fruit, on n’a pas besoin d’un steak pour manger ça. C’est un vin qui peut allumer les gens autour d’une table plutôt que les endormir. Ça doit faire 2-3 millésimes de ce vin que je bois et je n’ai jamais été déçu.
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Blanc. J’ai le 2015 chez moi, mais je n’ai jamais goûté. C’est l’agence Lieux-Dits qui importe ça. Je le précise parce que j’aime beaucoup le travail de prospection qu’ils font en Bourgogne. Le domaine est situé dans le mythique village de Vosne-Romanée. Il fait au total 7 hectares et on y trouve seulement le cinquième d’un hectare d’aligoté. J’suis pas comptable de formation, mais me semble que ça fait pas beaucoup de vin. Patrice travaille en lutte raisonnée (donc bio mais sans la certification), en suivant les principes de la biodynamie.
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Miranius 2017 de Celler Credo (20,90$)
Blanc. Celler Credo, c’est en fait les vins tranquilles des cavas Recaredo, des chouettes producteurs de bulles biodynamiques dans le Pénèdes. Ils font du 100% xarel-lo, un cépage qui, en vin tranquille, peut donner des vins avec de la minéralité, de la salinité soutenue et une acidité contrôlée. Honnêtement, je crois qu’on a ici un vrai beau bijou à moins de 21 $ et j’ai hâte d’y goûter!
Le Salon des turbulents 2019 (42,25$ + taxes)
Vous aimez le vin nature? Il se tient en fin de semaine la 5e édition de ce salon qui, à travers les années, est devenu une dégustation phare du vin nature à Montréal. Je vous en parle parce que c’est à force d’aller dans ce genre de salons que j’ai appris à mieux comprendre le vin et à mieux déguster. Pas besoin de vouloir devenir sommelier-ère, mais simplement de vouloir mieux comprendre ce qui se passe dans notre verre. N’hésitez pas à demander aux vigneron-ne-s sur place comment ils ont fait leurs différentes cuvées. Petit conseil : peut-être pas tout avaler ce qu’on vous fait goûter, parce qu’après 7-8 vins, on devient déjà un peu confus et on finit par appeler sa mère sur speed dial.
« Es-tu dans le vin, toi ? »
L’autre fois j’ai dit à mon chauffeur de taxi que oui… pis il m’a cru. De toute façon, c’est pas tellement important. Ce qui est important, ce sont les vigneron-ne-s qui travaillent bien. J’essaie de faire la promotion des producteur-rice-s qui sont à contre-courant de l’industrie du vin. Je me fous du prix des bouteilles et du style. Les bons trucs partent vite et c’est pourquoi je fais une infolettre sur les arrivages SAQ en prévente à laquelle vous pouvez vous abonner ici. Vous pouvez aussi accessoirement me suivre sur Instagram.