.jpg)
Des faits méconnus sur l’histoire du partage de la route
Une route façonnée par tous les modes de transport.

URBANIA et la SAAQ vous rappellent l’importance de partager la route.
À pied, à vélo, en trottinette électrique, en autobus, en automobile : les moyens de se déplacer n’ont jamais été aussi nombreux qu’aujourd’hui.
Par conséquent, de nos jours, la route se partage entre des usagers de tous types. Et ces dernières années, une nouvelle catégorie a fait son apparition : les appareils de transport personnel motorisés (ATPM), soit les trottinettes électriques et les appareils gyroscopiques. Sur ces appareils, les usagères et usagers de la route doivent circuler à droite de la voie partagée, le plus près possible de la bordure, dans des rues où la limite de vitesse n’excède pas 50 km/h ou sur certaines pistes cyclables.
Autres temps, autres mœurs
Étant donné le nombre croissant d’usagers et d’usagères qui se partagent la route, on comprend le rôle primordial d’une réglementation claire pour prévenir des collisions. En l’espace de 100 ans, le partage de la route a grandement évolué, tous modes de transport confondus.
Une première réglementation, inspirée de celle mise en place à Paris, a été instaurée au Québec en 1899 pour encadrer le comportement des personnes à bicyclette, leur interdisant notamment de circuler sur les trottoirs. Si l’on décide alors de reléguer les cyclistes à la rue en raison des collisions avec les piétons, on leur reproche aussi d’effrayer les chevaux.
Au début du 20e siècle, les piétons des grandes villes américaines déambulaient à leur guise dans les rues et il était de la responsabilité des automobilistes de les éviter. Durant la décennie 1910, des lois encadrent dorénavant la circulation des piétons, qui doivent désormais traverser aux intersections. Quelques années plus tard, on voit apparaître le terme jaywalker, ou « piéton contrevenant » en français, que l’on utilise encore aujourd’hui pour désigner les personnes qui traversent la rue en dehors des passages pour piétons. The Quebec Chronicle publie une rubrique intitulée « A New Word » pour expliquer le phénomène dans son édition du 26 octobre 1918.
En 1924, le Québec adopte le premier Code de la route. À l’époque, aucun permis n’est requis pour conduire. Pourtant, plus de 100 000 véhicules sillonnent déjà les routes.
Qui se ressemble s’assemble
De nos jours, un citoyen peut être automobiliste, piéton, cycliste et trottinettiste dans la même journée. En utilisant plusieurs modes de transport, on acquiert une conscience plus fine des réalités vécues par les autres usagers et usagères de la route. Cette multimodalité favorise une cohabitation plus harmonieuse et un partage de la route plus respectueux.
L’utilisation croissante des ATPM demande des ajustements. Populaires parce que mieux adaptés à nos petits déplacements quotidiens que l’auto solo, les ATPM permettent aussi à plus de gens de se déplacer. Pour pouvoir utiliser une trottinette électrique ou un appareil gyroscopique, il faut avoir au moins 14 ans et porter un casque ainsi que d’autres protections requises selon le type d’appareil.
Il est important de s’assurer que tous les usagers de la route, qu’ils soient piétons, automobilistes, utilisateurs d’ATPM ou cyclistes, respectent la réglementation qui les concerne. Et plus chaque personne est consciente des défis auxquels les autres font face, plus elle a envie de faire des efforts pour que la cohabitation se passe bien.
***
Pour en savoir plus sur les règlements en vigueur ainsi que sur les comportements sécuritaires à adopter en présence d’ATPM, cliquez ici.