Découvrir Montréal à travers les yeux de Nicolas Ouellet

URBANIA et Tourisme Montréal s’unissent pour trouver les joyaux de Montréal avec Nicolas Ouellet.

Vers 17 h, Villeray s’anime grâce à la présence de nombreuses familles et les tables des restaurants commencent à se remplir. Installé sur la terrasse du Sae Low, une charmante buvette asiatique, l’animateur radio Nicolas Ouellet nous raconte les multiples transformations qu’il a observées dans ce quartier, où il réside depuis presque une décennie.

Ce Montréalais originaire de la capitale nationale se spécialise dans la découverte d’artistes émergent.e.s et la promotion de leur visibilité. Son micro fait briller la scène locale depuis maintenant plusieurs années.

Nicolas évoque le lien profond qui le lie à la métropole : « Je trouve ça drôle, car récemment, on m’a posé la question suivante : “Si tu pouvais vivre dans n’importe quelle ville du monde, laquelle choisirais-tu?” J’ai répondu Montréal. Pour moi, c’est lié à la culture, à la langue et au fait que Montréal est une ville à échelle humaine. Je connais mes voisins, les commerçants du coin. Montréal, c’est mon endroit préféré. Ici, tu peux poursuivre les projets que tu aimes tout en ayant une bonne qualité de vie. »

« Le Ritz PDB est ma salle préférée à Montréal. La diversité de la foule qu’on y rencontre reflète ce que j’aime le plus dans cette ville. La programmation est vraiment variée : on peut y danser sur de la musique des années 80 un vendredi soir, assister à des spectacles d’humour, découvrir des groupes qu’on ne verrait nulle part ailleurs, et même voir des artistes internationaux moins connus ici.

« J’aime que cette adresse soit située dans le quartier du Mile-Ex, en dehors du périmètre culturel traditionnel de Montréal. J’aime y emmener mes amis. Quand je voyage dans une nouvelle ville, je tente de vivre rapidement les expériences locales plus authentiques, et le Ritz PDB offre précisément cela. Je crois que c’est important de découvrir d’autres quartiers, qui ont leur propre ambiance nocturne. Les petites salles de spectacle comme le Ritz PDB incarnent véritablement l’essence de Montréal telle qu’elle est. »

« Ce serait me trahir que de ne pas choisir le restaurant Impasto dans la Petite Italie. J’ai eu la chance de fréquenter de nombreux restaurants gastronomiques, mais le Impasto est spécial pour moi : je connais le personnel, c’est notre quartier général avec les amis, j’y ai célébré mon 30e anniversaire. Il y a un lien émotionnel fort qui m’attire là-bas. Bien sûr, on peut chercher à être surpris par un menu et à découvrir de nouvelles saveurs, mais il y a aussi le désir de retrouver ce sentiment de confort lorsqu’on sort souper.

« Le menu change chaque saison, mais on y va pour sa délicieuse simplicité : une focaccia avec quelques entrées, des légumes et des crudos bien exécutés, quelques plats de pâtes, tous faits à la main, avec des options de viande et de poisson pour les plus gros appétits. C’est la base de la cuisine italienne, et ils la font magnifiquement bien. »

Réfléchissant à sa réponse sur le volet bien-être, Nicolas se fait plus hésitant. D’un côté, il dispose de sa salle de sport et de son entraîneur personnel, qu’il considère comme un ami, et de l’autre, il y a son amour pour la cuisine. Après quelques sourires, oscillant dans sa réflexion vers le gourmand, il doit reconnaître que son amour de la table l’emporte sur ses bonnes intentions sportives.

« Il faut avant tout mentionner le marché Jean-Talon. J’y vais presque tous les jours! En tant que cuisinier de mon couple, quand je pars du travail je m’y rends directement pour acheter des produits frais. J’ai une excellente relation avec les commerçants, en particulier ceux de Chez Louis, une fruiterie qui propose une sélection de fruits et de légumes tout simplement incroyable. Elle est située sur la petite rue du sud, à mon avis le repère des meilleures adresses. Le personnel trouvera toujours quelque chose de rare pour t’épater les sens. Les employés sont colorés et offrent une vraie ambiance de marché que j’adore. Ça jase fort, ça rit. C’est vraiment un endroit unique. »

« Il s’agit d’un festival étroitement lié à ma profession, car il fait rayonner les artistes locaux et comprend même des pôles satellites dans d’autres régions du Canada, ce qui est assez cool pour un événement francophone. À Montréal, il insuffle une belle énergie sur une période de 10 jours et revêt une importance cruciale pour la pérennité de notre écosystème musical. Les gens n’ont souvent pas le temps de découvrir eux-mêmes les nouveaux artistes et le festival joue un rôle essentiel en faisant connaître ces derniers grâce à une programmation soigneusement réfléchie. »

« Avant de rencontrer ma copine – cela fait maintenant 13 ans – je détestais l’automne. Elle, au contraire, adore cette saison et le rituel de douce hibernation qui l’accompagne. Elle m’a transmis cette passion pour le ralentissement, pour la contemplation de la vie intérieure. J’ai appris à apprécier les variations de température. Avec les années qui passent, Montréal est liée à de nombreux souvenirs de cette saison, ce qui éveille en moi une fibre nostalgique, voire mélancolique. »

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