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Dimanche, 18h30. L’Ère de glace 3 commence à Ciné-Cadeau et je suis assis devant mon ordinateur. Cinq minutes que je suis revenu de la conférence de Guillaume Lemay-Thivierge et j’avoue me demander comment vous résumer ça.
Plus de quatre heures d’un genre de conférence intitulée Sacré Guillaume se déroulant à Sainte-Thérèse, truffée d’anecdotes, de chansons, de blagues, de malaises, de projets farfelus et de confidences devant un public gagné d’avance. Une salle qui a dû – j’ai arrêté de compter – se lever au moins huit fois spontanément pour ovationner notre matou national.
Je vais être honnête : en achetant mon billet le 10 décembre après avoir eu vent de l’événement, c’était d’abord pour étancher mon insatiable soif de curiosité.
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Mais de quossé que le controversé comédien dans la tourmente depuis le bouleaugate va nous raconter pendant QUATRE FUCKING HEURES?!
Même le film The Irishman dure moins longtemps et le trio De Niro/Pesci/Pacino ne m’a pas empêché de cogner des clous. « Résilient, authentique… et toujours debout », nous vantait l’affiche du spectacle.
J’anticipais un accident de train au ralenti dans mon siège au fond de la salle avec une face de mème de Michael Jackson en train de manger du popcorn.
Ça, c’était avant l’entrevue psychotronique accordée il y a quelques jours au micro de Patrick Lagacé, qui a fait couler plus d’encre que les démissions de Pablo Rodriguez, Christian Rioux et Christian Dubé réunies. Et je ne parle même pas du stunt de la mise en scène (ou pas) de Michel Courtemanche, un feuilleton de quelques stories qu’on suivait avec un visage crispé.
Dans ma chambre d’écho de maudits wokes, les gens trouvent que GLT a divorcé du réel. Mais dans une autre chambre d’écho, beaucoup de monde trouve que Patrick Lagacé – qui passe quand même au cash sur les réseaux sociaux depuis l’entrevue – a manqué d’empathie.
Entre les deux, votre serviteur se demandait pas plus tard qu’hier matin si c’était une bonne idée d’aller voir ça et d’en ajouter une couche sur un gars qui a déjà reçu un truck de mauvaise presse.
Bref, aussi bien aller me faire une tête moi-même, en essayant d’ouvrir mon esprit autant qu’un vegan au Festival du cochon de Sainte-Perpétue.
C’est ce que je me dis en roulant en direction de l’Académie Sainte-Thérèse.
Juste avant de partir, j’apprends que l’événement affiche complet, soit environ 500 personnes (c’était finalement rempli aux trois quarts). À 60$ le billet, ça reste pas pire lucratif comme conférence, même si on est encore loin d’une commandite de Hyundai.
« C’est-tu clair pour tout le monde ça! »
Bon avant d’aller plus loin, parlons d’emblée du mammouth dans la pièce. Jamais les mots ci-bas n’ont été prononcés durant les 240 minutes de cet événement étourdissant :
« Ok, je l’avoue, je l’avais vu le mot en “n”, je voulais faire une blague de mauvais goût et je n’ai pas réfléchi aux conséquences. Je m’excuse sincèrement aux personnes que j’ai offensées, j’ai quelques biais comme beaucoup de gens de mon âge et je vais m’efforcer à l’avenir de m’éduquer pour faire partie de la solution. »
Bien au contraire, puisqu’après une histoire rocambolesque d’accident avec une ampoule pétée dans la figure, notre verbomoteur tranche le débat d’une voix tonitruante. « Je l’avais pas vu le calisse de bouleau, c’est-tu clair pour tout le monde ça! »
Les gens, tous blancs dans la salle faut dire, l’ont applaudi à tout rompre. C’est pas pour cette histoire qu’ils sont ici de toute façon, mais bien pour se rassembler autour d’une voix qui les représente, quelqu’un qui ose dénoncer.
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Un safe space pour cette frange de la population affublée de l’étiquette de conspirationniste durant la pandémie, qui préfère se qualifier de « dissidents ». Oui oui, ces vieux rockeurs de la libarté : bumper stickers « fuck Trudeau », t-shirts « fuck Legault », électeurs de Thibodeau, inconditionnels du doc Raoult et adeptes du « Mon char, mon choix ». Pas des mauvais jacks, juste du monde tombé dans l’algorithme des chemtrails.
Les vedettes de la complosphère
Parce que c’est ça l’affaire.
Dès qu’on pose le pied dans le stationnement de l’école privée (plein, donc j’ai dû me parker au IGA), on comprend qui attire notre conférencier.
Devant la salle de spectacle avant l’ouverture des portes, on croise plusieurs opposants notoires aux mesures sanitaires, qui se sont fait un nom pendant la pandémie. Un ancien flic, un podcasteur ou deux, un blogueur, un ex farfadaa, etc. Vite de même, je suis le seul « merdia » à part la fille de Rebel News, mais même avec ma tuque orange, j’attire moins l’attention que cette femme masquée derrière moi dans le line-up.
Les portes s’ouvrent, l’admission est générale. Le public, en moyenne dans la quarantaine, se précipite pour avoir des bonnes places. Sur une table à l’entrée, traînent des bonbons gratis. Je prends un suçon aux fraises, avec une gomme au milieu.
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Je m’assois au fond de la salle, près de la console, je n’ai aucun voisin immédiat.
Deux micros se trouvent de chaque côté de la salle, spacieuse et moderne.
La journaliste de Rebel News se fait applaudir par un fan assis dans la rangée d’en face. Derrière moi, un homme raconte que Patrick Lagacé vient de fermer son compte X (ça doit faire un crisse de bout, mais bon). « D’après moi, il a senti la pression un ti-peu… »
13h25, aucune trace de Guillaume Lemay-Thivierge (le show devait commencer à 13h).
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Les lumières sont encore allumées lorsqu’un gars assis derrière une batterie commence à jouer des percussions à l’extrémité de la scène.
On tamise les lumières, chut ça commence.
« Adieu la rouille! »
Gino, un ami du conférencier, s’avance au micro, pendant que d’autres musiciens vont s’installer derrière leurs instruments. Gino extirpe son cellulaire pour lire un texte remerciant les partenaires, sans qui « Guillaume aurait fait son show pareil, mais il serait juste arrivé plus serré ».
Une compagnie de béton, une autre d’emballage, une autre de plomberie, grâce à qui « adieu la rouille ». Gino en profite pour ploguer sa compagnie de rénovation, nous donne son cell. « Je suis bon dans toute, mais je charge vraiment pas cher », souligne-t-il, sympathique. Les gens rient de bon cœur.
C’est weird comme moment. Guillaume révélera plus tard que c’est voulu, pour montrer que c’est facile de créer un malaise. Ok. Réussi.
Gino cède la scène à son ami Guillaume, un « gars pas facile à suivre, mais facile à aimer. »
Les gens se lèvent d’un bond dès que le conférencier se pointe en accompagnant le band au saxophone (oui). L’instant d’une toune, on voit défiler des textos sur un écran géant.
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On y mentionne par exemple que les cellulaires sont acceptés, à condition de ne pas parler trop fort. Un autre texto présenté sur l’écran invite les gens à prendre la vie avec un grain de sel ou s’adresse directement aux journalistes dans la salle, ceux qui n’auraient pas compris que la saga avec Michel Courtemanche était une blague. « Si vous êtes ces journalistes, bon show. Si vous ne comprenez pas des choses, demandez à votre voisin. »
Le public s’esclaffe. S’ensuit un montage d’images de la carrière de GLT, du Matou à Nitro Rush en passant par des émissions et des sauts en parachute.
Le public est déjà conquis lorsque GLT, qui n’a toujours pas ouvert la bouche (ça viendra, croyez-moi) sort de la scène sous les applaudissements nourris.
La chanteuse Caracol prend le relais pour interpréter une belle chanson, suivie d’un duo de rappeurs qui groove sur une version remixée de Casse-noisette.
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Je ne sais toujours pas ce que je suis en train de vivre, mais pas le choix d’être transparent ; le public apprécie et y va d’une troisième ovation lorsque GLT réapparaît sur scène. « Merci pour la confiance, on va passer un bel après-midi », lance-t-il avec aplomb, mains dans les poches, pendant que les « on t’aime Guillaume! » fusent de toutes parts.
« J’étais démasqué, mais pas en chanteur »
GLT enfile aussitôt les anecdotes. Un parachute ouvert in extremis, un petit suisse blessé qu’il a dû achever, du yoga nu, ça part en vrille. « Les gens me disent souvent : qu’est-ce qui se passe dans ta tête? Je réponds : tu veux pas savoir! »
Il enchaîne avec la pandémie, longuement, revenant sur cette période qui a « scrappé sa vie ».
Il raconte les débuts, lorsqu’il écoutait docilement les consignes du gouvernement, mentionnant avoir été un des premiers artistes à faire une vidéo enjoignant les gens à les respecter. « Et là, je commence à les écouter… », souligne-t-il suivi d’un long silence au sujet d’Horacio Arruda et François Legault lors des fameux points de presse.
Les gens applaudissent, semblent comprendre exactement à quoi le conférencier fait référence.
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« Au début on nous dit pas de masque, ensuite un masque. Après on ne peut plus voir nos grands-parents et on vous dit : on sortira pas après 20h, sauf si t’as un chien. Oui oui, je te suis, je te suis… »
La foule opine, rit, glousse, confirme, trop contente de respirer le même CO2 que quelqu’un qui dit tout haut ce qu’elle pense tout bas. GLT enchaîne avec le vaccin, celui-là même qu’il refusait de se faire administrer, préférant attendre celui fait au Québec par la compagnie Medicago (qui n’est jamais venu).
Là encore, la foule, complice, sait parfaitement ce qu’il en coûte de résister au vaccin. Son récit culmine vers le reportage de La Presse faisant état de son statut de non-vacciné. « J’étais démasqué, mais pas en chanteur », raille-t-il, en lien avec un autre contrat perdu dans la tourmente.
Le cell à Legault
Les gens sont crampés. GLT est un bon conteur, charismatique, décontracté. Il raconte la fois où il s’est aperçu par hasard qu’il avait le cellulaire de François Legault, en voulant appeler son ami Claude Legault.
Guillaume l’appelle et lui laisse alors un message. Le Premier ministre l’aurait rappelé plus tard durant la journée, pendant que GLT assistait à un match de soccer de son fils. « Comment t’as eu mon numéro de téléphone?»
Le comédien aurait profité de cet appel pour plaider en faveur du gros bon sens. « Là, tu rassembles le monde et c’est le temps d’informer ton peuple clairement », lui aurait-il demandé.
« Je vais regarder ça », aurait répondu l’autre.
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La foule opine énergiquement quand GLT déplore le manque de discernement de notre époque, qualifiant d’« épouvantable » et de « crèvecœur » le fait de pointer du doigt des gens en leur disant qu’ils sont dangereux.
Même si la foule est galvanisée, je baille pour la première fois. La pandémie est loin derrière, j’ai juste envie de me lever dans mon banc pour crier DÉCROCHE MAN.
GLT me devance en citant – saluons sa franchise – ses proches qui lui ont aussi dit de décrocher, en vain. « Que je décroche de quoi? De moi-même? Et si le chemin qu’on nous propose n’était pas la bonne route? »
Il écorche ensuite « Ti-Guy » Lepage et Louis Morissette, qu’il avait critiqué en grimpant cavalièrement sur la scène des Gémeaux de 2022. Il promet de revenir là-dessus avant la fin.
« Je me paye un trip aujourd’hui, je vais tout raconter. »
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Le roast de Courtemanche
Le show déboule. Guillaume accueille son ami ET metteur en scène Michel Courtemanche, qui se pointe dans une (autre) ovation.
Après les accolades, l’humoriste aux mille mimiques s’assoit pour roaster le conférencier. « Pis? Passé un bel été? As-tu des nouvelles de ton arbre? »
Michel Courtemanche n’y va pas de main morte, la foule est hilare et Guillaume, incapable de tenir en place, roule par terre (littéralement), et se pitche partout. J’ai quand même ri, ça paraît que Michel Courtemanche n’est pas à son premier BBQ.
Honnête, ce dernier dit avoir d’abord refusé d’embarquer dans ce projet de mise en scène. « Je lui ai dit non, je les aime les arbres moi et j’ai rien contre les vaccins. »
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Caracol revient sur scène. GLT parle de l’importance de la musique dans sa famille. Les deux prennent place au piano pour une version sentie de Imagine. Le public les accompagne pendant le refrain.
Après la prestation, le conférencier accueille un autre artiste, soit le chanteur Gardy Fury, « un des premiers venus le prendre dans ses bras quelques jours après l’arbre. »
Tout ce beau monde s’est lancé dans l’interprétation de Let it be.
Pour clore cette portion musicale, Michel Trudel, fondateur des studios MELS, est venu – pourquoi pas – chanter Minuit chrétien dans un beau veston rouge.
Avant la pause, GLT et Michel Courtemanche font tirer des cadeaux offerts par leurs partenaires, à l’aide des coupons remis à l’entrée. Un rack à bouteilles de vin, une veilleuse à DEL pour salle de bain, une radio avec un poste qui griche. « C’est le 98,5, ça envoie des mauvaises ondes », badine Michel Courtemanche.
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Je vous jure, c’est moi qui l’ai ri le plus fort celle-là.
Puis, ce moment surréaliste lors du tirage d’un sac de golf.
« 203492! »
« 203492, t’es où calisse! », peste à la blague Michel Courtemanche.
Ben croyez-le ou non, c’est moi osti qui avais le 203492, mais j’étais trop chicken d’aller le récupérer. Je joue plus au golf de toute façon.
Un autre gars est allé spontanément ramasser mon prix sur scène, plaidant je sais pas quoi de décousu. Complètement burlesque. Ah il y a aussi un combo caisse de bière Archibald/magazine Véro, question de « boire une matante en regardant une matante ». Seigneur.
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Les gars ont aussi fait tirer un saut en parachute, puis GLT a filmé un message à sa femme (absente) pour lui offrir son cadeau de Noël. « Elle a créé son propre gin et la SAQ a décidé de le prendre, il sera disponible en février. »
Passion parachute
Après la pause, Michel Courtemanche improvise avec le public pendant que les gens regagnent leurs sièges. Une dame lui confie que c’est le meilleur spectacle de sa vie.
Guillaume revient et se lance dans le récit de sa longue histoire d’amour avec le parachute, dont les premiers émois remontent à 18 ans.
On sent tout l’amour qu’il éprouve pour cette passion, qui l’a amené à devenir propriétaire d’une école de parachutisme il y a un quart de siècle.
Les gens boivent ses paroles. Même Michel Courtemanche, assis sur sa chaise, n’a pas trop l’air de savoir quoi faire. « Moi je devais intervenir, mais j’ai trouvé ça intéressant », admet-il, feignant (ou pas) la surprise.
On vient qu’on sait pu avec eux-autres.
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La gorge de GLT se noue en évoquant la mort d’un instructeur dans un accident de parachute. Les éclats de rire reprennent au récit des nombreux déboires entrepreneuriaux de GLT, notamment un bed and breakfast qu’il a acheté à Grenville (oh oui, jeux de mots avec la zouine il y a eu) dans le but de convertir l’endroit en chaîne de télévision locale. Une aventure de trois mois, qui a pris fin à cause d’une dépression. « Je voulais recommencer à zéro dans une ville commençant par G. Comme ça, en anglais, ça aurait fait Grenville local television (GLT) ! », plaisante-t-il… ou pas.
Il termine sa longue conférence en proposant à la foule d’acheter une auberge en gang. Une vraie blague celle-là. Me semble.
« C’est pour ça qu’on vous aime! »
Ça fait quatre heures que je suis là et GLT n’a encore pris aucune question du public, ce qu’il promet de faire depuis le début.
« Voulez-vous poser des questions ou vous en avez votre truck et vous avez juste hâte de calisser votre camp? Ceux qui veulent aller souper, gênez-vous pas! »
Après une autre ovation, des gens commencent à partir et d’autres forment des petites files derrière les deux micros aux extrémités de la salle.
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Avant de prendre une première question, Guillaume revient sur la controverse des Gémeaux, vidéo à l’appui, en expliquant réellement le contexte de son stunt. Un moment bizarre, puisque les gens présents n’ont pas l’air d’avoir besoin d’être convaincus de quoi que ce soit.
Soudain, un jeune homme grimpe sur scène et imite vaguement le stunt de Guillaume aux Gémeaux. La foule scande son nom, il s’agit d’un gars qui s’était fait connaître pour avoir été arrêté après avoir apostrophé Justin Trudeau lors d’une fête nationale. Avant de descendre de scène, il réclame un post-mortem de la pandémie. « Tout le monde a vécu ça, perdre des amis, de la famille et des emplois, Guillaume a rempli une salle et est allé au batte pour nous! », lance-t-il, déclenchant une autre ovation.
GLT en profite pour inviter les gens à accueillir et à s’ouvrir aux gens qui pensent différemment. Il ajoute espérer que le contenu de la conférence reste dans la salle. Oupsie.
« Si des gens mal intentionnés font quelque chose avec cet événement, bonne chance pour la suite. Je pense que je suis entouré de chevaliers de lumière », ajoute-t-il dans l’approbation générale.
Bon, le chapeau (en aluminium) ne me fait pas, je fais juste raconter ce que j’ai vu, bon. De grâce, épargnez-moi, chevaliers de lumière, je veux passer un beau Noël relaxe.
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Ensuite, un autre gars demande à GLT s’il a retenu ses coups avec Patrick Lagacé. Le conférencier assure qu’il voulait juste lui pardonner, qu’il était tanné de lui en vouloir. Même un curé rencontré la veille de l’entrevue lui a dit que c’était la chose à faire.
Alléluia.
Au tour du gagnant de MON sac de golf de lancer des fleurs à GLT. « Vous n’avez pas besoin de vous excuser, de justifier d’être authentique, audacieux et c’est pour ça qu’on vous aime! »
Je quitte la salle pendant qu’une jeune femme à la voix tremblotante félicite GLT au nom de tous les boucs émissaires du Québec.
Dans mon char sur le chemin du retour, j’essaye de tirer une morale de tout ça. Si les frasques de GLT justifient pour plusieurs de le rayer de l’espace public, force est d’admettre qu’il fédère autour de lui des voisins, des frères, des tantes, des collègues, bref des gens qui ne se sentent plus entendus par notre star-système et nos élites.
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Des gens qu’on a collectivement « échappés » durant la pandémie et qui persistent – des années plus tard – à taper sur le même clou.
Des gens qui sont probablement plus nombreux qu’on croit, que vous allez d’ailleurs croiser dans vos partys de Noël.
Et si GLT a réellement une volonté de partir en tournée pour ouvrir un dialogue, il devrait par contre prêcher par l’exemple en s’ouvrant à son tour à une autre version de l’histoire. Parce que c’est là que réside l’ironie. En accusant tout le monde de ne pas tendre l’oreille à leur façon de voir les choses, GLT et compagnie s’enlisent de plus en plus creux dans leur propre vérité.
Pour que ça marche, de telles conférences devraient rassembler aussi des gens qui ne pensent pas comme lui… et durer maximum deux heures.

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