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Dans les oreilles du numéro 12

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Le numéro 12 de l’Impact, c’est pas juste une gang de buddys qui assistent aux matchs par-ci par-là avec le chest mal peinturé. NON, le numéro 12, c’est aussi les vrais fans. C’est ceux qui ne manquent pas un match, même si ça tombe le jour d’anniversaire de leur blonde. C’est ceux voient les pas pires stratégies d’attaques dans la mousse de leur cappuccino et c’est ceux qui jonglent du pied avec n’importe quoi qu’ils trouvent comme si c’était un ballon de soccer. Bref, le numéro 12, c’est aussi lui qui rêve d’être un jour aux côtés des joueurs sur le terrain, d’être un des 11 joueurs. On s’est demandé ce que ce fan invétéré faisait quotidiennement dans ses journées, dont ce qu’il met dans ses oreilles pour rester le meilleur numéro 12 possible.

1. 6h00 AM: le numéro 12 se lève promptement, l’entraînement l’attend. Le vaillant fan qu’il est se lève à la même heure qu’un champion, pour feeler comme un champion. Pour commencer la journée, rien d’autre qu’un bon classique de Franz Ferdinand, faut sortir dehors se mettre en forme.

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2. Pas de temps à perdre, s’il veut être un jour du même calibre que Piatti, l’entraînement matinal intense est pas négociable. Ça fait qu’à chaque matin, pour se motiver, il se met dans oreilles un bon groove des années 90’s revisité pour se faire aller les jambes et courir comme le fait son idole argentin durant les dernières minutes d’un match.

3. Faut souffrir pour être un champion.

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À la fin de son entraînement, en plus de souffrir physiquement, le numéro 12 s’afflige également de la souffrance mentale. Parce que oui, le mental est aussi ultra important sur le terrain. Bref, il s’envoie une toune de Kain AU COMPLET, pour être paré à toute épreuve, à même titre que les joueurs de l’Impact doivent l’être contre toutes intimidations qui pourraient jouer sur leur mental durant une dure game.

Parce que s’il peut écouter Adam et Ève jusqu’à la fin, le numéro 12 pourrait lui aussi être un mur de glace sur le terrain.

4. Le numéro 12 est fier de son équipe, fier de Montréal. Si c’est le fan premier de l’Impact, c’est aussi un grand amateur de musique montréalaise. Sur la route du travail, le deuxième joueur écoute donc sa fidèle dose quotidienne de Hip-Hop montréalais.

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Parce qu’on le sait tous, un joueur de football professionnel, ça a un tit penchant pour tout ce qui bounce. C’est donc pour ça que notre joueur se met à tue-tête du Lyricest dans le char, pour bien se défouler avant d’arriver à job.

5. Au milieu d’une journée qui ne va pas ben au boulot, faut quand même garder sa bonne humeur jusqu’à la game du soir. Le numéro 12 est, malgré tout, comme tout le monde. Ça veut dire que lui aussi il aime ça une bonne toune quétaine qui passe à la radio et qui ne fait pas de mal à personne.

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Quand une toune comme ça joue, il lève donc le son pour garder le sourire; la quétainerie éternelle de ce genre de chanson ne peut que le rendre heureux lui et ses collègues.

6. Ceci dit, pour éviter que tout le monde ait envie de lui arracher la tête parce qu’ils ont tous la toune de pognée dans tête et qu’il y a quand même ben des maudites limites, le numéro 12 fait aller ses goûts et branche son Ipod pour enchaîner avec de quoi de meilleur pour durer jusqu’au 5@7.

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7. Après la job, le 5@7 d’avant match est non-négociable. C’est là que le numéro 12 se prépare à être le meilleur fan du stade, il lui faut de la musique qui éveille en lui l’énergie nécessaire pour crier à Laurent Ciman de serrer sa défense. Le numéro 12 file donc dans une taverne où des classiques pas trop vargeux de la musique Rock vont tout de même faire monter tranquillement l’émotion en lui, pour finalement le rendre apte prêt à crier ses poumons sur le terrain pour encourager son équipe.

8. Juste avant le match, comme tous bon fan, le deuxième joueur a sa toune traditionnelle, sa chanson qui l’accompagne durant son rituel, sans lequel l’Impact NE PEUT gagner…. Ouin

Durant qu’il revêt son chandail chanceux (celui qu’il ne lavera jamais, puisqu’il le portait lors du grand but de Porter contre Pachuca) et qu’il boit une Bud chaude (pas froide, sinon c’est pas pareil) ; il fait jouer dans ses oreilles Spanish Train de Chris De Burgh…

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Pourquoi ce si «bon» morceau ? Dont même une armée devant sa ville en feu serait démotivée si cette chanson-là venait aux oreilles de ses soldats? C’est parce qu’avant ce récent et mythique match, le numéro 12 est allé dans une mauvaise, mais VRAIMENT mauvaise taverne où ils ont eu l’audace de jouer cette chanson qu’on tente tous d’oublier l’existence…

Ceci dit, il n’a pas le choix, c’est la tradition et rien ne l’empêche de l’écouter, parce le numéro 12 fait tout pour la victoire de son équipe, même se faire saigner un peu les oreilles avant chaque match.

9. Après l’évidente et glorieuse victoire de l’équipe: une sortie au bar pour fêter ça est inévitable. Le numéro 12 démontre sa coolitude et ne va pas dans les bars trop crowdés. Non, il commence sa soirée dans un bar ben tendance que personne ne sait vraiment c’est où. C‘est là qu’il profite du talent montréalais tout en buvant ses premiers verres. L’ambiance doit être chaude, électrique et comme son état de félicité qu’il l’habitait après le but (enfin) gagnant d’Oduro.

La musique de Pomo est donc parfaite pour le numéro 12.

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Pomo, lui aussi, est comme la plupart des joueurs de l’Impact: il ne vient pas de Montréal mais y est installé. Ça n’empêche cependant pas celui-ci de faire rayonner la ville, comme l’équipe chérie du numéro 12.