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Dans les coulisses d’un lieu qui fait vibrer l’été!
Aménagement, verdure, programmation éclatée – ou comment la station culturelle Momo est passée d’idée à réalité
Parce que l’été, ça se vit dehors et ensemble, URBANIA et la Ville de Laval s’allient pour nous faire découvrir le cœur vibrant de Laval : la station culturelle Momo.
Qu’est-ce qui donne envie de sortir de chez soi, de rester un peu plus tard dehors, de se poser avec des ami·e·s autour d’un verre ou de danser en plein air un jeudi soir? À Laval, depuis trois étés, c’est la station culturelle Momo, un espace à ciel ouvert, animé et vivant! Une terrasse géante au cœur du centre-ville, là où une rue entière a été piétonnisée – pour la toute première fois – afin de laisser place à la culture, aux rencontres et à la belle saison.
Pensée comme un véritable jardin urbain, la station est bien plus qu’un « spot estival » : c’est un lieu où on a envie de ralentir, de s’arrêter et de respirer. Et cette envie, elle ne tombe pas du ciel. Elle se fabrique. On a rencontré deux cerveaux derrière ce projet unique : Frédéric Kervadec, coordonnateur des activités et des programmes à la Ville de Laval, et Alexandra Lavigne, chargée de projets à Aire commune, pour comprendre comment on aménage une ambiance urbaine.
Transformer un lieu de passage en milieu de vie
La station Momo est située juste devant la Place Bell, au sortir du métro Montmorency. Un coin très fréquenté par des gens en déplacement. Et c’est justement là le défi.
« On voulait que les gens aient envie de s’arrêter et de s’approprier leur centre-ville, explique Alexandra. Créer un lieu qui respire, dans un secteur qui, à la base, est très bétonné et plus utilitaire. »
Pour y arriver, aucun détail n’a été laissé au hasard : tissus colorés suspendus pour filtrer la lumière et couper le vent, mobilier accueillant pour casser l’aridité, coins ombragés pour l’apéro, hamacs pour les siestes d’après-midi, installations ludiques pour les enfants et plus de 700 végétaux intégrés au décor pour tout rafraîchir. Résultat : une rue transformée en oasis culturelle. Frédéric ajoute que dès le départ, le projet visait plus grand que la simple création d’un bel endroit : « On voulait créer un véritable tiers-lieu : un endroit entre le travail et la maison, qui devient aussi bien un point de rencontre qu’une fenêtre culturelle et un coin détente. »
L’énergie des villes vivantes
Un aménagement, aussi réussi soit-il, ne prend vraiment vie que lorsqu’il est habité. « Ce sont les gens qui font l’âme de la station », affirme Frédéric. « Ceux et celles qui y passent, y prennent une pause, y jouent avec leurs enfants, y arrivent avec un café du coin à la main. » L’appropriation naturelle du lieu par une diversité de publics, selon lui, est la preuve que le projet s’enracine vraiment dans la communauté.
Et pour que cette magie opère, il faut un savant équilibre entre vision municipale et expertise en design urbain. « La Ville connaît ses espaces, ses enjeux, ses gens », souligne Alexandra. « De notre côté, on a l’habitude de penser les lieux sous l’angle de l’ambiance, du rythme, du rassemblement. » Ensemble, ils ont conçu un espace modulable, qui change de visage selon l’heure ou la journée : midi en chaise longue, 5 à 7 entre ami·e·s, soirée spectacle en plein air.
Une programmation éclectique, c’est une programmation riche!
À la station, on mise sur la variété, l’ambiance et l’expérience. Humour, danse, cirque, jeux géants, brunchs familiaux : chaque semaine réserve son lot de surprises. Côté musique, la programmation fait place à des sonorités venues d’ailleurs autant qu’à une foule d’artistes d’ici.
On se retrouve donc avec un lieu aménagé pour une atmosphère rassembleuse et modulable qui permet un éventail de moments différents. « La beauté du lieu, c’est qu’on peut y passer aussi bien pour relaxer que pour célébrer », dit Alexandra. En plus, c’est gratuit tout l’été.
« C’est un lieu multifonctionnel. En fait, la station devient ce que les gens ont envie d’en faire. Ça leur appartient. »
Frédéric souligne que la richesse des expériences qu’on peut y vivre participe au succès de la station.
Un lieu qui incite à ralentir
Si Momo était une chanson, ce serait, selon Alexandra et Frédéric, une « toune de musique du monde, un peu tropicale, avec des sonorités chaudes qui donnent envie de ralentir, de reprendre contact avec soi-même, de vivre le moment présent ». Et c’est exactement ce qu’on ressent en s’y posant.
Ce n’est pas un hasard si l’un des coups de cœur de l’équipe est la tourelle artistique de Maylee Keo, érigée au cœur du site. Une structure florale, graphique, organique, installée en pleine effervescence de montage – un moment marquant pour chaque personne qui a vu la station prendre vie en même temps que l’œuvre. C’est ce genre d’élément qui donne une âme au lieu, qui marque l’imaginaire et qui crée le souvenir.
Inspirer de la fierté
Ces projets d’aires festives et rassembleuses sont de plus en plus répandus au Québec. Frédéric et Alexandra ont en commun la sensation profonde que ces initiatives participent directement à créer de la fierté citoyenne.
La beauté et la vibrance de ces lieux permettent de vivre l’été chez soi.
Comment profiter du lieu au maximum, selon Alexandra? « Il faut s’imaginer un beau soir d’été. Il fait chaud, la lumière est dorée, vous arrivez à vélo, vous grignotez une bouchée de street food locale, vous retrouvez vos ami·e·s dans une chaise longue, vous vous laissez porter par la musique… Et vous vous dites que c’est exactement pour ça que l’été existe. »
À vous de jouer
Bref, dire que la station vaut le détour est un euphémisme! Que vous ayez envie d’un 5 @ 7 sous les lanternes, d’un brunch en famille de style pique-nique ou d’un spectacle au coucher du soleil, la station culturelle Momo vous attend jusqu’au 28 septembre, sur la Place publique de la Place Bell, juste en face du métro Montmorency. C’est gratuit, vivant et vraiment beau.
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Allez-y pour relaxer. Restez pour l’ambiance. Revenez pour tout le reste. Pour en savoir plus, découvrez la station ICI.