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Crise ou pas crise du logement? Selon la ministre de l’Habitation, Andrée Laforest, y’a pas de quoi paniquer, parce qu’il s’agirait plutôt de rareté et non de crise… Valérie Plante est du même avis. C’est pourquoi aucune mesure n’a encore été déployée en prévision du 1er juillet (et pour venir en aide aux 106 ménages montréalais qui sont toujours en recherche à 3 jours de la date fatidique).
Vous l’avez d’ailleurs probablement constaté si vous vous cherchiez un appartement cette année : on épuisait rapidement les p’tites annonces Kijiji, les appels à l’aide sur les différents groupes Facebook de recherche de logement se faisaient plus que nombreux, et vous aviez intérêt à pouvoir faire des visites à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit.
Et pas de « beau, bon, pas cher » non plus! Les prix des logements ont fortement augmenté en raison du jeu de l’offre et de la demande. Les propriétaires pouvaient s’en permettre, et peu de futurs locataires avaient l’énergie de plaider une cause à la Régie du logement après une recherche effrénée, même si le bail affichait une différence marquée entre le prix payé par les locataires précédents et le prix actuel.
Résultat : si ce n’est pas officiellement une « crise du logement », ça feel certainement comme une crise du logement. Est-ce qu’on a eu raison s’affoler cette année? Petit tour des termes utilisés par les politiciens et les organismes, assortis de leurs définitions.
