Parfois dans des clubs échangistes du quartier gay, souvent entre deux sacs de nouilles Banh Pho dans le sous-sol du Zyng, mais toujours dans des contextes improbables, trois musiciens ont mis au monde un groupe dont les Montréalais raffolent, Plants and Animals. Nicholas Basque, guitariste et représentant francophone du groupe, nous en parle.
On se le demande tous, « Plants and Animals » ça vient d’où?
Warren, notre chanteur, a trouvé ce nom, mais il n’a pas vraiment de signification mystique. Toutefois, le père de Woody, soucieux de nos réponses en entrevue m’a jadis suggéré quelques réponses…
Alors, on se le demande tous, « Plants and Animals » ça vient d’où?
Des plantes, des animaux, on revient aux sources, dirait son père. Selon moi, notre musique est organique, nos pièces sont truffées de monts et vallées, notre nom fini simplement par coller à notre musique.
C’est aussi le père de Woody qui vous a proposé d’ajouter des paroles à vos chansons?
Ça, c’est arrivé naturellement. On faisait d’abord des pièces de 25 minutes, avec une structure, comment dire, inexistante! Nous étions des improvisateurs hors pair jusqu’au jour où, spontanément, en show nous avons la-laé et le public nous a suivi. On y a pris goût.
Votre dernier album s’intitule « The End of That », the end of what?
Des mauvaises habitudes. Pas toutes, pas de résolutions qu’on ne tiendra pas, mais simplement de bien faire les choses et de ne pas répéter les mêmes erreurs. On s’est vraiment penchés sur la structure de l’album sur ce qu’on voulait qui ressorte. Je crois qu’on est arrivé à maturité.
C’est donc une nouvelle ère qui commence pour P&A?
On ne s’oblige pas à aller toujours dans ce sens à l’avenir. Si le contexte est différent pour le prochain album, le contenu le sera aussi. Pour The End, nous avons eu droit à un magnifique studio en bordure de Paris, La Frette, mais qui dit Paris, dit billet de retour, on devait donc être productifs, allumés, organisés. Warren, notre parolier, recherchait une sincérité, un sens direct sans détour. Avec la pression, on avait parfois les nerfs à vif, l’émotion sortait et je pense que ça se vit sur l’album.
Et en studio, vous ressembliez à quoi?
On était en fusion. On créait, on mangeait du pain et des saucissons en trop grande quantité, on buvait du coke, on était beaucoup trop speedés, on créait, on dormait ensemble, on répétait et on déconnait.
Géographiquement, où êtes-vous les plus productifs?
Au Treatment Room, notre studio montréalais. C’est là qu’on a tout expérimenté, qu’on a évolué. D’ailleurs, les Montréalais nous suivent à travers tous nos délires. Il y a une énergie qui passe avec eux qu’on ne retrouve pas ailleurs.
Montréal est donc toujours une place de choix pour P&A?
Le public montréalais, c’est notre trou normand. On se le prend quand notre show est à point et ensuite, on est gonflé à bloc pour ce qui s’en vient.
M pour Montréal, Plants and Animals pour…?
L’amitié. Je sais, c’est cheezy, mais si on devait se promener dans les écoles, c’est là-dessus qu’on ferait notre campagne.
Plants and Animals
Présenté par Urbania, le vendredi 16 novembre à 20h au Théâtre Corona
dans le cadre de M pour Montréal.
CONCOURS!!!
Pour gagner une des deux (2) paires de billets que nous offrons, il s’agit de répondre à la question suivante, en écrivant un e-mail à [email protected]:
Question: Qui a réalisé le vidéoclip de « The End of That» ?
Vous avez jusqu’à jeudi 15 novembre 11h pour répondre! Nous tirerons au hasard parmi les bonnes réponses reçues.
Aimez vos plantes et vos animaux!
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