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Quand nous étions plus jeunes, nous nous imaginions tous avoir un emploi que l’on aime plus tard. L’argent n’intervenait pas réellement dans nos décisions, car, il était d’une évidence que nous étions pour faire facilement plus d’argent que nos parents et que nos loisirs artistiques allaient nous rendre riches. Confrontés avec la vie après l’école, on se rend vite compte que tout se passe exactement comme prévu… N’est-ce pas?
«Je peindrai des toiles que je vendrai 1000 dollars chacune (sans vraiment avoir de talent) et j’écrirai un scénario de film qui me donnera un million de dollars (sans vraiment y mettre d’effort)!»
On se dit ça et y croit vraiment. Un jour, c’est sûr!
Comme ces projets sont souvent remis à plus tard, en attendant une intervention divine, nous devons nous résoudre à travailler pour quelqu’un d’autre afin de gagner notre autonomie d’adulte. Ça non plus ce n’est pas très compliqué, on n’a qu’a trouver quelque chose qui nous passionne, une compagnie qui le fait déjà et aller «charismer» notre chemin jusque là, laissant notre personnalité flamboyante compenser notre inexpérience. C’est tout, qu’est ce qu’il y a de difficile là-dedans?
Quand on n’a jamais travaillé, on ne comprend pas ceux qui font des crises de la quarantaine et qui changent de carrière parce qu’ils ont fait, pendant toutes ces années, un boulot qui ne les stimulait pas réellement.
«Mais comme ils sont dans le champ!» Que l’on se disait, persuadés que nous étions au-dessus de tout ça, du haut de nos 17 ans.
Avec toutes les belles choses qui nous seront apportées sur un plateau d’argent, on ne comprenait pas ceux qui calculaient leur vie professionnelle en temps qui reste plutôt qu’en temps présent.
Pour les jeunes premiers que nous étions, les extra-terrestres, ça parlait comme ça:
«Il ne me reste que 3 heures avant d’avoir fini ma journée»
«Il ne me reste que 4 jours avant d’avoir congé»
«II ne me reste que 26 ans avant ma retraite»
Ce langage nous semblait tout à fait inintelligible. Pourquoi ne quittent-ils pas tout, tout de suite, si ça les fait chier?
Certes, la majorité des gens peuvent affirmer qu’ils se plaisent à leur travail et que trouver ce que l’on aime est un processus qui peut être long et complexe, mais combien de ces personnes peuvent dire que si l’argent n’était plus un facteur, qu’ils ne changeraient rien? Est-ce que nous avons tous, réellement, des emplois cools?
La semaine dernière, lors de mon appel à tous, je vous ai demandé si quelques-uns d’entre vous travaillaient dans des endroits cools et avaient des stages à offrir. J’ai reçu une réponse affirmative à cette question que je vous partage avec enthousiasme. Peut-être que ça vous parlera.
«J’ai beaucoup aimé ton texte publié aujourd’hui et ça tombe bien parce que je travaille dans un endroit cool et j’offre des stages!! Je travaille pour le Haitian American Caucus à Croix-des-Bouquets en Haïti. On offre un programme de stages cet été sur plusieurs thématiques différentes (éducation, agriculture, marketing, communications, etc.). Évidemment, il faut savoir parler/écrire en anglais puisque c’est un organisme américain, mais le français est vraiment un atout important en Haïti! Bref voici le lien vers nos différents stages. Haïti a changé ma vie, peut-être ça sera l’occasion pour quelqu’un d’autre de partir à l’aventure! Si ça peut stimuler quelqu’un!!»
Si cela vous intéresse, vous pouvez communiquer avec Catherine à l’adresse suivante: [email protected]
Parmi les autres réponses reçues, il y a aussi Carl qui se lance en affaires et qui cherche un partenaire financier:
«Salut David,
Je travaille sur mon projet depuis 1 an qui est de partir un lave-auto à la main écologique au quartier DIX30, j’ai 2 semaines pour me trouver un partenaire financier. Mon but premier pour démarrer cette entreprise et de faire des $$ pour me permettre de voyager à travers le monde.»
Vous pouvez consulter les autres correspondances que je reçois sur ma page Facebook et également continuer de m’envoyer vos vouloirs de même que ce que vous pouvez faire pour les autres à la même adresse: https://www.facebook.com/HommeMoyen
Pour terminer, comment peut-on définir ce qu’est un emploi cool? Il est bien évident que nous ne pouvons pas tous devenir des sauveteurs océaniques ni des instructeurs de plongée sous-marine dans les Antilles. Par contre, je pense que tous les emplois ont le potentiel d’être l’emploi de rêve de quelqu’un. Il suffit de trouver sa place et de ne jamais se contenter de moins que ce que l’on veut vraiment. Sinon ce sera la crise à 40 ans!
Pour trouver sa place, il suffit de se poser la fameuse question d’un million de dollars:
Qu’est ce que je ferais de mon temps libre si j’étais riche?
Une fois que l’on trouve la vraie réponse à cette question, on se rend bien souvent compte qu’on n’a pas réellement besoin d’être riche pour le faire.
David Malo
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