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Le Drynuary (janvier sec), c’est quand on déserte l’alcool pour le premier mois de l’année. Au Royaume-Uni, c’est un défi assez populaire qui sert en grande partie à ramasser des fonds pour des causes gentilles, la recherche pour le cancer notamment. Mais si en tant que Montréalais votre cause à vous c’est simplement votre santé et votre orgueil, c’est ben correct aussi. Et malgré la mi-janvier presque dépassée, le Drynuary ça peut aussi commencer demain matin si vous le décidez, ou tout bonnement en février.
Mocktail, c’est la façon plus imagée de dire cocktail-sans-alcool.
L’important, c’est que cette sobriété temporaire n’empiète ni sur vos activités sociales ni sur votre aisance naturelle. Si la gêne de ne pas consommer vous fait choker vos sorties du vendredi soir, sachez que l’existence des mocktails rend désormais votre excuse invalide. Leçon furtive: mocktail, c’est la façon plus imagée de dire cocktail-sans-alcool. C’est parce que “mock”, c’est un terme qui signifie un leurre, une imitation, un genre de double irréel. Pis ça adonne que ça se fusionne un peu trop bien avec le mot cocktail. (Voilà. De rien.)
Avec toutes ces informations, votre fun intérieur n’attend que votre abstinence et un bon mocktail pour sortir au grand jour. Pour ce faire, voici 5 bars de Montréal qui offrent des consommations puritaines de qualité et une ambiance qui endorphine encore plus qu’une bouteille de merlot.
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Pour les ascétiques temporaires, ce sera le choix naturel, et avec raison. 5 choix de mocktails bien accomplis sont présentés: le fruité, l’acidulé, le frais, le tropical et le puissant. Pis c’est pas juste du soda, pis de la lime. Parmi les ingrédients utilisés, on retrouve autant de l’aloès, que de la purée de noix de coco, que de l’orgeat, que du piment oiseau (pas toute en même temps là). Même que des fois quand je ne veux pas nécessairement être sobre, je demande à ce qu’on rajoute du SoHo dedans. Ou du Midori. Mais pour les gens plus normaux qui ne feraient qu’accompagner les drynuariens et qui seraient jaloux de leur mocktail, il est possible d’ajouter n’importe quel autre alcool standard!
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Pas besoin d’être saoul pour avoir du gros fun noir au Ping Pong Club. Entre une partie de cache-cache à travers les plantes, des p’tits coups de raquette, pis une victoire au Jenga, on peut s’enfiler les virgin mojitos et virgin caesars à la tonne. À savoir: leur Pina Colada virgin est suavement riche, mais j’ai parfois la mauvaise idée d’en commander 16 000 les vendredis soirs quand y’a juste UN blender. Leur limonade maison (exquise) s’avère un choix souvent plus efficace.
Confession: il m’arrive de commander du thé, mais je ne sais pas si je baisse dans l’estime des filles au bar quand je fais ça. À suivre.
Quand on veut s’éloigner des places qu’on feel overrated, mais qu’on ne veut quand même pas se retrouver dans un bar vide, il faut aller au Mal Nécessaire. Un endroit enivrant et underground à la frontière du quartier chinois qui présente une carte très très pertinente de cocktails sans alcool, affectueusement appelés les placebos (so clever). Parmi la liste, ce qui me rend le plus folle c’est leur horchata maison (lait de riz, amande, vanille)!!!!!
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À part leur mixologie de cocktails qui dépasse l’entendement, ce que je préfère au Lab c’est l’ambiance feutrée et le service affable et efficace. Mais quand j’ai découvert qu’ils possédaient un nombre incalculable de mocktails, j’ai été saisie. Le menu n’en affiche toujours que 5 (saveurs saisonnières), mais le système en compte une vingtaine et ô qu’on peut se gâter de demandes spéciales à l’infini. Par exemple quand j’y vais, je demande à ce qu’on me bâtisse le genre d’élixir qui ferait plaisir à une éleveuse de licornes de 5 ans 1/2. Je suis toujours ravie d’obtenir un résultat qui se compose de choses comme du bitter à la vanille, de la crème de coco, de la lavande, de la framboise, ou bien de leur magistral sirop maison: l’Orgeade.
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Suis-je la seule qui trouve que c’est sérieusement feng shui le Huis Clos? Genre: pour une soirée un peu plus inoffensive, c’est possible de se cacher à une table plus recluse et se faire discret, mais si c’est le mode “inoubliable”, “effervescent”, qui est à l’honneur, il y a toujours le bar à l’avant pour être 100% visible de tous les angles, de tout le monde, toute la soirée.
Même à -78, Montréal dégage assez de chaleur pour se passer d’alcool!
Moi qui me retrouve souvent (toujours) dans le deuxième mode (avec ou sans alcool), je peux ainsi jaser (harceler) le staff toute la soirée. Surtout le Dj (s’il n’a pas arrêté de m’écouter). Parce que SCOOP: le dimanche, y’a du karaoké dès 22h! Avec le menu late night (huîtres, tartares, galettes végé!!), pas besoin de demander de l’alcool dans leur parfait bloody pour être enivré par la voix de son ami Jeff qui fait revivre les chansons les plus intimes d’Andrée Watters.
Pour une soirée de fun optimal, établissez des jeux tout au long de la soirée. Par exemple: celui qui fait le plus de high fives à tous les inconnus qui arborent des bas blancs se fait payer la poutine à la belle province.
Alors même à -78, Montréal dégage assez de chaleur pour ne pas s’astreindre à caler son poids en gin pour se réchauffer!
Pour lire un autre texte de Maude Carmel : « Petit guide démystificateur du chokage hivernal ».
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