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Comment ne pas «turn-off» les recruteurs lors de votre prochaine entrevue

Quelques gestes simples qui mettent les chances de votre côté.

Par
Sonia Kwemi
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Je suis tellement contente d’avoir l’opportunité de parler du recrutement. Dans les différents emplois que j’ai eu la chance d’occuper, j’ai participé au processus de sélection de talent et j’ai rencontré des centaines de personnes. J’ai fait de très belles rencontres et d’autres dont je me serais bien passé. Au fil des années, il y a des choses qui évoluent et d’autres qui ne changent simplement pas.

J’ai donc décidé de me vider le cœur sur les turn-off des recruteurs. Sur ces petits gestes qui font diminuer vos chances d’obtenir l’emploi convoité.

En plus de vous donner la perceptive de la personne assise de l’autre coté de la table, ça vous donnera certainement des bons trucs pour votre prochain entretien.

Ah la la… les no-show

(Soupire)

Savez-vous combien de rencontres n’ont pas été honorées sans préavis? Je ne les compte même plus. C’est extrêmement frustrant et désolant de se préparer à rencontrer une personne. Réserver une salle ou du temps en ligne, en discuter avec le gestionnaire responsable, préparer les questions, faire des recherches adéquates sur le candidat… pour qu’il ou elle ne daigne pas se présenter.

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Envoyer un courriel, laisser un message vocal ou, à la limite, envoyer un message texte ne coûte rien et démontre un minimum de respect envers la personne avec qui vous aviez un rendez-vous.

De plus, j’ai appris que le monde est petit (vraiment petit), surtout dans certains secteurs plutôt nichés. Et les mises en garde circulent rapidement. Alors, assurez-vous de laisser une impression qui vous ressemble.

Renseignez-vous adéquatement

Après l’entrevue téléphonique, vous avez généralement l’occasion d’avoir une rencontre en personne ou via vidéoconférence. C’est le moment de parler de votre expérience, vos compétences et des raisons qui vous motivent à déposer votre candidature pour cette entreprise en particulier. À condition de connaître ladite organisation.

Combien de fois étais-je si emballée à l’idée de rencontrer un candidat pour finalement me rendre compte qu’il ne connaissait même pas le cœur des activités de l’organisation ou les produits que nous vendions. Un poste d’adjointe administrative peut être similaire d’une organisation à une autre, mais l’industrie dans laquelle on navigue à un impact direct sur la dynamique de l’équipe et la culture de l’entreprise. C’est justement de ça que vous devez tomber amoureux. Alors si vous ne vous renseignez pas, c’est… moyen. Et ça diminue vos chances de coup de foudre.

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Pour la petite anecdote, j’ai déjà passé des entrevues où l’un des candidats me demandait pour quel poste il avait postulé, me précisant qu’il était tellement en demande qu’il en perdait le fil…

Il faut écouter pour comprendre

Pour certaines personnes, couper la parole est la manifestation de leur enthousiasme. Pour d’autres, c’est une fâcheuse mauvaise habitude. Que ce soit pour une raison ou une autre, couper la parole à une personne qui est en train de s’exprimer brise le déroulement de sa réflexion et de sa pensée en plus de ne pas vous permettre de réellement saisir tout ce que votre interlocuteur mentionne. En agissant ainsi, vous risquez non seulement de ne pas bien saisir le sens d’une question, mais c’est très frustrant pour la personne qui parle. Retenez-vous un peu.

Le téléphone qui sonne

Une urgence peut arriver et c’est loin d’être la fin du monde. Par contre, dans une rencontre où le temps est court et où on apprend brièvement à se connaître, c’est important de rester concentrer.

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P.S. Si jamais votre téléphone sonne durant votre rencontre, prenez le temps qu’il faut pour l’éteindre et pas juste appuyer sur n’importe quel bouton, au risque que l’on vous rappelle et que ça dérange une fois de plus la rencontre.

Trop c’est comme pas assez

Je fais partie des personnes qui sont tout à fait favorables à l’initiative d’entrer en contact avec des personnes qui travaillent dans l’organisation où vous convoitez un poste ou même pour poser différentes questions au recruteur. Par contre, je crois qu’il y a une ligne à ne pas franchir. J’ai déjà connu un candidat qui m’a envoyé 8 ou 9 messages sur LinkedIn, 3 ou 4 courriels consécutifs et autant d’appels. C’est harcelant et ne donne plus tellement le goût de rencontrer la personne en plus d’en dire long sur la gestion des émotions et de la capacité à circonscrire toutes les questions dans un seul et même courriel.

Le mot de la fin

Poser une question pertinente en fin d’entretien, ça démontre votre intérêt et ça permet aux recruteurs d’en savoir un peu plus sur vos intérêts ou vos ambitions. Je suis certaine que vous avez une question pertinente à poser, allez-y! Dans l’optique où vous n’en auriez pas, allez-y d’un commentaire adéquat sans tomber dans le piège de la flatterie. C’est toujours agréable qu’un candidat démontre un réel intérêt à la suite d’une discussion.

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La réalité du recrutement, c’est que c’est un exercice subjectif et que la personne devant vous fera face à des comportements, attitudes et commentaires particuliers auxquels elle ne peut pas être indifférente. Même si l’employeur ou le recruteur s’efforce d’être le plus neutre possible et de baser ses observations et recommandations sur des faits, les moments désagréables jouent inévitablement en votre défaveur.

Pas besoin de penser à chaque geste que vous posez ou à chaque parole, non plus. Soyez juste respectueux et bienveillant!

Et vous, qu’est-ce qui vous dérange chez les recruteurs?

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