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Comment devenir un.e meilleur.e citoyen.ne
On peut tous et toutes devenir une meilleure version de nous-mêmes, pour le bien de la planète et des autres.

URBANIA et SUCO s’associent pour imaginer un monde plus juste et vertueux.
Vous voulez vous engager pour un avenir équitable, inclusif et respectueux de la planète? Trouver des solutions durables? Voici quelques petits conseils pour bien commencer!
D’abord et avant tout, soutenez la reconnaissance territoriale autochtone
C’est aussi simple que d’admettre qu’avant la colonisation, des peuples autochtones habitaient ici, que l’on vit aujourd’hui sur leurs territoires, et que ces derniers ne nous ont jamais été cédés!
Pour mémoire, il existe 11 nations autochtones au Québec, et reconnaître leur territoire est une marque de respect – la base, lorsqu’on veut devenir un.e citoyen.ne engagé.e.
Saviez-vous que Montréal est appelée Tiohtià:ke par la nation mohawk, tandis que les Anichinabés la nomment Mooniyang?
N’oubliez pas de porter haut et fort la voix des femmes dans leur pluralité et de vous battre pour l’égalité
Parce qu’un.e citoyen.ne bien informé.e est un.e meilleur.e citoyen.ne, n’oubliez pas d’envisager les réalités des femmes de manière différenciée et intersectionnelle pour élaborer des solutions adaptées.
Vous vous demandez ce qu’est l’intersectionnalité? Pour faire court, c’est une théorie féministe qui analyse les différentes formes d’oppression et les hiérarchies de pouvoir. Elle prend en compte le genre et les facteurs sociodémographiques, comme la classe, l’âge et l’orientation sexuelle. Par exemple, la réalité d’une femme blanche au Québec n’est pas la même que celle d’une femme afro-descendante à La Nouvelle-Orléans.
Peu importe votre genre, assurez-vous que nos droits sont toujours respectés, que nous participons aux processus décisionnels et que nous bénéficions justement de leurs résultats. (Tu auras remarqué, j’utilise le « nous », car je suis moi-même une femme!)
Mettez tout en place pour réduire votre empreinte écologique
L’empreinte écologique se calcule à partir de nos habitudes de vie (transport, alimentation, etc.). Elle correspond à la surface terrestre nécessaire pour produire l’ensemble des biens que nous consommons et absorber nos déchets.
Au Canada, l’empreinte écologique moyenne est d’environ huit hectares par habitant. C’est énorme! Même s’il y a pire ailleurs (près de 16 hectares par habitant au Qatar), on est quand même au septième rang du classement mondial… sur quelque 190 États. Il n’y a vraiment pas de quoi être fier…
Alors la prochaine fois que vous irez faire vos courses, prenez votre vélo plutôt qu’une auto et préférez les marchés aux supermarchés!
Parlez de sécurité alimentaire autour de vous
La sécurité alimentaire est atteinte lorsqu’une population a un accès permanent et garanti à une alimentation saine, abordable et nutritive et que sa production, sa distribution et sa consommation reposent sur des valeurs sociales équitables et morales dans un système agroalimentaire durable.
Et pas besoin de chercher très loin pour illustrer tout ça : selon Statistique Canada, à la fin de l’année 2020, 9,6 % des Canadiens ont déclaré avoir connu un certain niveau d’insécurité alimentaire dans leur ménage pendant l’année.
En parler, c’est donc sensibiliser son entourage au fait que tout le monde n’est pas égal face à la nourriture.
Consommez des aliments locaux
Lorsqu’on choisit de manger local, on privilégie les aliments qui ont été cultivés près de chez nous afin de limiter leur transport et de soutenir l’économie locale.
Cette décision est respectueuse et durable pour les producteurs et les productrices comme pour l’environnement! Et en plus, ça permet de suivre le rythme des saisons, car non, ce n’est pas « normal » de manger des tomates en plein hiver…
Renseignez-vous sur l’agriculture familiale
À l’inverse d’une agriculture intensive, l’agriculture familiale repose sur des exploitations à plus petite échelle où travaille une famille qui pourra consommer une partie de sa production.
Au Pérou, par exemple, l’agriculture familiale génère 80 % des aliments consommés et emploie 83 % de la main-d’œuvre agricole. Ça vaut le coup!
Impliquez-vous en faveur de la récupération alimentaire
Cette solution prévient le gaspillage alimentaire en collectant et en redistribuant les denrées non consommées, notamment par l’entremise des banques alimentaires. Bon plan, n’est-ce pas?
Surtout quand on sait que, d’après les données du gouvernement fédéral, 20 % des aliments produits au Canada chaque année sont gaspillés. Cela représente 11 millions de tonnes de nourriture!
Privilégiez les circuits courts
On parle de circuit court lorsqu’il y a le moins d’intermédiaires possible entre le producteur et le consommateur, pendant la distribution et la commercialisation de produits alimentaires, notamment.
Tout le monde y gagne, même votre portefeuille!
Si vous aussi vous avez envie de vous engager pour l’environnement mais ne savez pas trop par où commencer, renseignez-vous auprès de SUCO sur son programme Transition, ton engagement pour l’environnement, financé par Affaires mondiales Canada. Il est fait pour vous!