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Comment bien vivre son baptême du Festival en chanson de Petite-Vallée
URBANIA et le Festival en chanson de Petite-Vallée s’unissent pour vous faire découvrir une toute autre façon de vivre la musique.
L’an dernier, pendant l’édition 2018 du Festival en chanson de Petite-Vallée, mon fil Instagram était rempli de photos de gens souriants, d’artistes les cheveux au vent, la face gorgée de plénitude devant un paysage de bord de fleuve. Je me disais : « Coudonc, c’est un festival de musique ou une retraite de yoga? » Eh bien il semblerait que c’est un festival de musique qui rend aussi zen et heureux qu’une retraite de yoga. De quoi créer chez moi, recluse notoire, un FOMO bien senti.
Je ne sais pas encore si mon horaire me permettra d’aller assister à ce festival aux apparences magiques, mais juste au cas, j’ai contacté les personnes qui remplissaient mon fil l’an dernier pour leur demander de me conseiller sur les différentes façons d’apprécier l’expérience Petite-Vallée, un peu comme je l’avais fait pour un autre festival l’an dernier. Je voulais savoir comment faire pour avoir moi aussi envie de remplir le feed des gens de mes selfies #blessed.
Je leur ai posé 2 questions :
1 – Quels conseils me donneriez-vous pour ma première fois à Petite-Vallée?
2 – Comment décriraient-ils leur propre expérience en trois mots.
Comme vous le constaterez, les éloges ne tarissaient pas.
Marc-André Mongrain, rédacteur en chef de Sors-tu.ca et chroniqueur à ICI Radio-Canada
1 – À quoi s’attendre ? Peu de Wifi, un petit vent frisquet, mais beaucoup de chaleur humaine. Quand on débarque à Petite-Vallée, notre bio-rythme ralentit et épouse le beat du fleuve. On parle plus lentement, on marche plus lentement, on prend le temps soudainement. L’écoute (des shows) y est exemplaire, et le plaisir dure jusqu’à tard parce que les gens de la place sont trop attachants, La Radoune trop tentante et les moments de qualité trop accessibles. Le club sandwich au homard du Marée Haute de Grande-Vallée replace bien les lendemains difficiles.
2 – Labradors. Chaleureux. Ciels hallucinants.
Lucie Piqueur, collaboratrice URBANIA et URBANIA Musique
1 – Vas-y pas en char, comme ça tu pourras prendre les navettes. Les bénévoles qui les conduisent ont toujours des anecdotes priceless à raconter.
2 – Soleil. Mosh pits. Cétacés.
Maude Gauthier, relationniste et mélomane
1 – Pour profiter pleinement du festival, il faut être équipé comme du monde. La brise du fleuve peut rendre les soirées venteuses. Un imperméable, des bottes de pluie, une laine de grand-maman et une robe d’été sont des incontournables.
2 – Petite-Vallée c’est la bienveillance, l’ouverture, l’esprit de communauté et la bonne humeur. C’est comme un gros mélange de spectateurs et d’artistes qu’on aurait pu qualifier « d’improbable ». La relève côtoie des piliers de la chanson québécoise au même titre que les fans. Le soir venu, tout le monde, peu importe l’âge, s’assoit et discute à la même table. C’est ça qui est beau de Petite-Vallée.
Élise Jetté, rédactrice en chef, Feu à volonté
1- Aller traîner à la marina de Petite-Vallée en attendant qu’un gentil Gaspésien t’offre une ride de bateau en formule 5 à 7 avec avec des petites bières dans un cooler. Meilleur moment pour voir des rorquals. Sinon : manger des pâtes aux fruits de mer à l’Aubergine à Grande-Vallée.
2- Lobster rolls. Baignades nocturnes. Amitiés.
Mathieu Aubre, directeur musical de CHOQ.ca et collaborateur d’URBANIA Musique
1 – Des couvertes pis un imper pour aller chiller sur la plage la nuit. Faut pas oublier que sur le bord de l’eau, la température droppe sur un moyen temps.
2 – Bateau. Baleine. Four Loko.
Louis-Philippe Labrèche, rédacteur en chef, Le Canal auditif
1 – Un t-shirt de rechange pour quand tu vas décider d’aller te baigner dans le Saint-Laurent malgré le frette.
2 – Beauté. Chaleur. Plaisir.
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