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Tel un Noël des campeurs, le carnaval de Port-au-Prince se célèbre en juillet depuis deux ans. Six mois après le traditionnel mardi gras, les trois jours de fête ont commencé hier soir par une grande beuverie.
Le jour, le carnaval présente ses plus beaux atours avec danseurs, costumes et animation pour toute la famille. La nuit, c’est tout le contraire. Une foule monstre se rassemble, aidée d’un peu de boisson, pour danser au son des chars allégoriques remplis de haut-parleurs.
Des immenses estrades de bois sont montées le long d’une des grandes avenues de la capitale (rue Capoie). Les estrades sont payantes. La rue est gratuite, mais à haut risque de bousculades.
C’est l’un des rares moments où bourgeois et plus pauvres se réunissent dans un même événement.
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Dans la rue, l’un après l’autre, défilent les chars allégoriques surplombés d’un groupe de musique. Chaque grand nom de la chanson possède son char et y chante à répétition, comme un disque sur repeat, sa chanson composée pour le carnaval 2013.
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Le carnaval est le moment de l’année où on oublie les problèmes pour fraterniser (et boire).
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Sur le char, une plateforme surplombe une rangée de haut-parleurs (derrière les commanditaires) sur laquelle des dizaines de danseurs sont réunis.
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Le président d’Haïti a décrété aujourd’hui et demain fériés afin de permettre des plus grandes célébrations. Il dit avoir déplacé le carnaval en été pour laisser la place aux autres villes pendant le mardi gras de février. Le geste est tout de même critiqué par plusieurs, puisqu’avant son retour l’année dernière, le carnaval des fleurs a été l’apanage des dictatures haïtiennes pour faire oublier les problèmes du pays.
Twitter: etiennecp
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