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Chronique d’un rêve éveillé pour un monde meilleur

Et si on prenait quelques minutes pour réfléchir à la société idéale?

Par
Laïma A. Gérald
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URBANIA ET RÊVER POUR CRÉER S’UNISSENT POUR RÊVER D’UN MONDE PLUS JUSTE, PLUS VERT ET PLUS INCLUSIF.

Est-ce qu’il vous arrive parfois de vous demander : « Est-ce que la société dans laquelle je vis me convient? Si je pouvais changer quelque chose, je me concentrerais sur quoi? Comment est-ce que je m’y prendrais pour y arriver? Je mettrais mes énergies où, au juste? »

Chez URBANIA, ce sont des questions qu’on se pose souvent, et pas seulement dans nos fins de soirées (pré-pandémiques), quand on a un peu bu et qu’on en profite pour refaire le monde. Pour nous, imaginer un monde meilleur, plus juste et plus inclusif, ça nous permet non seulement de garder espoir (2020 ne rend pas ça facile, hein!), mais ça nous donne aussi envie de poser des gestes concrets qui feront une différence dans la société.

Alors on a fait le tour du bureau en posant à tous et toutes une question cruciale : « Avez-vous des rêves, des idées, des espoirs à propos de la société, pour l’année, disons… dans 20 ans, en 2040? »

Voici quelques-unes des réponses que nous avons recueillies.

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« Je rêve d’un système d’éducation stimulant pour mes enfants, des écoles qui se tiennent debout et qui élèvent les jeunes dans le respect. Je rêve également d’un système qui prendra soin de nos aînés en leur permettant de vieillir dans la dignité et l’empathie. C’est simple, mais c’est ça! »

— Marie-Claude Bourdeau, directrice Ventes et marketing de contenu

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« J’aimerais que toutes les personnes qui sont pauvres soient bien. En fait, je rêve de donner des jouets à tous les enfants qui en ont besoin. Et donner du sang, c’est important aussi. »

— Marion, 7 ans, fille de Marie-Claude Bourdeau

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« On sait que les chars en ville, c’est la “cata” sur plusieurs plans : embouteillages, pollution, accidents, etc. Nos villes, hautement influencées par les sociétés européennes des 17e et 18e siècles, n’ont pas nécessairement été imaginées pour permettre à de gros véhicules de circuler. Pourtant, on rase des territoires agricoles pour construire plus de routes, on bâtit des viaducs qui défient les lois de la physique (quand ils ne nous tombent pas dessus) et on est submergés de cônes orange huit mois par année. Je pense que si on essayait de tendre un peu plus vers des villes modèles comme Copenhague, Amsterdam et autres, qui mettent l’humain, la santé et le bien-être général des communautés au cœur de leurs décisions urbaines, on aurait beaucoup moins de pollution sonore, lumineuse et atmosphérique. On aurait aussi une qualité de vie supérieure, ce qui donnerait envie aux gens de se promener dans Montréal, et aux petites familles de rester ici au lieu d’envahir les rives. Finalement, ça créerait des jobs! Je ne dis pas que c’est réaliste ni simple de faire ça dans les cinq ou dix prochaines années, mais je crois que c’est un shift majeur comme ça qu’il nous faut d’ici 2040 pour améliorer des villes qui étendent leurs tentacules sans arrêt comme Montréal. »

— François Breton-Champigny, journaliste

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« J’espère qu’en 2040, on sera bel et bien dans un AUTRE monde, où l’humain aura enfin pris la place qui lui revient, en harmonie avec sa planète. Cet humain de 2040, je l’espère ni pauvre ni riche et pleinement conscient de son existence. Le rêve ultime : un revenu universel, la gratuité de l’éducation de 2 à 150 ans, de l’amour, de l’eau fraîche et potable et aucun ventre qui gargouille. Mais surtout : une société juste et fière de l’être. »

— Daisy, chargée de contenu URBANIA France

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« Moi, quand je serai grande, je rêve de pouvoir voir des tortues dans la mer. »

— Gabrielle, 5 ans, fille de Marie-Claude Bourdeau

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« Pour 2040, je rêve de plusieurs choses. La première serait qu’on effectue une réforme du monde du travail comprenant une décentralisation de l’emploi, des semaines de quatre jours et la création d’horaires véritablement flexibles. Ensuite, je propose des réinvestissements majeurs et des réformes dans les écoles publiques, inspirés des modèles allemand ou scandinave, peut-être, ainsi qu’un accès gratuit aux études supérieures. Je rêve également d’un affranchissement total des énergies fossiles et qu’on se tourne vers l’électrification massive des infrastructures de transport collectif (et du parc automobile). Finalement, pourquoi pas un grand chantier d’intégration culturelle, linguistique et professionnelle pour mieux faire face à la croissance des réfugiés climatiques? Ah, et une 25e coupe Stanley (au moins)!

— Harold Beaulieu, chef de contenu créatif

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« Mon rêve pour 2040 (ou avant si possible), c’est que quand on regardera des images de l’Assemblée nationale, on ne verra pas que des hommes blancs hétérosexuels de plus de 50 ans.

« J’ai hâte au jour où la classe politique représentera vraiment la société et comprendra plus de femmes et plus de minorités. Je ne suis plus capable de l’association “bon père de famille” quand on parle de politicien. »

— Arianne Laurier-Montpetit, conseillère en créativité

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« Je rêve d’un système de dénonciation des actes à caractère sexuel qui fonctionne pour vrai et qui donne le pouvoir aux victimes plutôt qu’aux présumés agresseurs. Et d’un système de justice plus humain en général.

« Je rêve également d’un vrai changement de société en ce qui concerne nos habitudes de consommation et à plus d’incitatifs de la part des gouvernements pour encourager les gens et les entreprises à consommer de manière plus durable et responsable.

« Je rêve d’une société plus inclusive et plus sensible aux différences et spécificités culturelles.

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« En général, j’aimerais vivre dans un monde où il y a moins de polarisation politique et plus d’écoute et d’entraide. Certains enjeux sont plus importants que la partisanerie. Ça tient aussi pour le reste de la société. »

— Raphaëlle Drouin, journaliste stagiaire

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Si vous voulez continuer à rêver, on vous invite à découvrir l’Institut du Nouveau Monde (INM), un organisme qui vise à accroître la participation des citoyennes et des citoyens à la vie démocratique.

Le projet Rêver pour créer est une démarche soutenue par la Fondation Lucie et André Chagnon et rendue possible grâce à l’implication de diverses organisations jeunesse, famille, communautaires et culturelles, ainsi que d’ambassadeurs comme Nadia Essadiqi « La Bronze », Luca « Lazylegz » Patuelli et David Goudreault. Par cette démarche, l’INM vise à nourrir l’espoir de la population pour la mobiliser et inspirer nos décideuses et décideurs publics. Et vous, à quoi rêvez-vous? À votre tour de partager vos rêves, en cliquant ici.

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