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Choix de carrière : guide pratique pour personne perdue
URBANIA et le gouvernement du Québec s’unissent pour aborder le sujet (parfois angoissant, parfois inspirant, souvent vecteur de crise existentielle) qu’est le choix de carrière.
Une des choses qui m’a le plus marqué quand je suis arrivé sur le marché du travail, c’est de constater à quel point toutes les professions ou presque sont vraiment différentes en réalité de ce dont elles ont l’air quand on ne les exerce pas.
Je suis sûr que plusieurs d’entre vous comprennent exactement ce que je veux dire.
C’est peut-être à cause de la manière dont les emplois sont présentés dans les films et les séries. Ou possiblement parce que les écarts sociaux et les différentes réalités culturelles font qu’on a tendance à côtoyer au quotidien des gens qui ont des emplois similaires. (En fait, c’est sûrement un mélange des deux et d’un paquet d’autres facteurs.)
Tout ça pour dire que je me suis rendu compte que l’image populaire d’un métier ressemble rarement à ce qu’il est en réalité.
Donc, quand je suis tombé sur la liste des métiers jugés essentiels pour l’avenir du Québec – des métiers qui vont connaître une forte demande au cours des prochaines années –, je n’étais pas sûr de voir son aspect « futuriste ».
À la suite de quoi j’ai pensé que ça pourrait être bon de défaire quelques préjugés qu’on a peut-être en commun, vous et moi, sur lesdits métiers d’avenir.
LES TI, UN UNIVERS DE POSSIBILITÉS
Premier domaine sur la liste : les technologies de l’information (TI). Personnellement, j’ai tout de suite pensé à quelque chose du genre « système de classement d’une bibliothèque ».
En fait, ça inclut un paquet de métiers fascinants; des emplois stratégiques, techniques, créatifs, et dans un beaucoup plus grand nombre de rôles et d’industries que l’idée qu’on s’en fait quand on entend des expressions vagues comme « travailler en informatique » ou qu’on se réfère à la série The IT Crowd.
Créer des applications et des sites Web, gérer le système des boutiques en ligne, développer des jeux vidéo ou des œuvres immersives : voilà des exemples de projets menés par des équipes en TI. En tout cas, c’est peut-être juste moi, mais tout ça me paraît pas mal plus excitant que ce qui passait au « lab d’info » de mon école primaire (mis à part le jeu Icy Tower, qui est un véritable chef-d’œuvre).
QUI NE VOUDRAIT PAS S’APPELER UN.E GÉNIE?
On le sait tous et toutes : outre les emplois stables et valorisés, la possibilité de collaborer à des projets incroyables aux côtés d’esprits brillants et la liberté professionnelle que confère une telle expertise, le fait de pouvoir s’appeler soi-même un.e génie reste l’un des arguments les plus motivants pour décider de devenir ingénieur.e. Argument puissant si on en juge par le nombre de personnes qui mettent leur spécialisation en génie dans leur bio sur les applications de rencontre dès leur première journée d’intégration au programme (on vous voit).
Les diplômé.e.s en génie, en maths et en architecture seront particulièrement recherché.e.s au cours des 10 prochaines années.
Blague à part, les diplômé.e.s en génie, en maths et en architecture seront particulièrement recherché.e.s au cours des 10 prochaines années. Et si « génie, maths et architecture » sont regroupés, c’est parce que ce sont des domaines où on a tendance à former des équipes multidisciplinaires pour réaliser des projets d’envergure.
Les parcs d’attractions, les installations d’art urbain et les nouveaux milieux de vie sont tous des exemples de projets qui nécessitent l’apport d’un grand nombre de professionnel.le.s issu.e.s de ces trois domaines.
LA CONSTRUCTION, À LA FINE POINTE DE LA TECHNOLOGIE
Le secteur de la construction est en tête de peloton en matière d’innovation dans plusieurs catégories de technologies de pointe et contribue ainsi au développement de nombreuses infrastructures et routes québécoises, en plus d’être un acteur majeur dans la modernisation de bâtiments et l’expansion du réseau de transport collectif.
Saviez-vous que de nos jours, les gens qui travaillent en construction utilisent des outils ultramodernes, comme des lasers? (Pour de vrai de vrai.)
Par exemple, avant, on utilisait des niveaux pour calculer *le niveau* d’une tablette. Maintenant? On utilise des lasers.
Les gens qui travaillent en construction utilisent des outils ultramodernes.
Avant, pour couper les choses les plus dures au monde, on utilisait des outils pas mal moins cool que des lasers. Maintenant? Des lasers. Et pour calculer la vitesse de quelque chose? Des lasers.
La distance? Lasers.
Si cet argument-là ne vous convainc pas de vous intéresser à ce domaine, c’est difficile d’imaginer ce qui pourrait y parvenir.
UN PEU DE SÉRIEUX
Toute blague à part, quand on est dans un processus de choix de carrière, des fois, ça peut aider de prendre un peu de recul et d’essayer de penser aux options qu’on n’a peut-être pas encore envisagées.
Et si ça peut alléger votre réflexion, rappelez-vous que de toute façon, les membres de la génération Z vont, au cours de leur vie professionnelle, occuper en moyenne 18 emplois différents, étalés sur 6 carrières, et vivre à 15 endroits différents.
Le plus important à garder en tête, c’est qu’en prenant le temps de fouiller et d’essayer des choses, c’est possible de trouver un travail qui donne le goût de se lever tous les matins et de changer le monde.
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Pour en apprendre plus sur les métiers d’avenir qui correspondent à votre personnalité, rendez-vous ici.