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Chers gens, cessez de vous vanter de ne pas aimer quelque chose.
Depuis deux semaines, la planète télé respire au rythme de la dernière saison de Game of Thrones sur les ondes de HBO (Super Écran au Québec) et il y a une certaine effervescence dans l’air. Quelque chose comme l’impression de vivre un moment marquant pour une génération. Suivre, avec des centaines de milliers de personnes sur les médias sociaux, des aventures fictives qui sont devenues, au fil des ans, sources de patrimoine culturel commun.
Sauf que chaque médaille possède un revers et à l’ère des opinions polarisantes, ça ressemble souvent à ça :
« Ouais, moi j’écoute pas ça Game of Thrones. J’ai mieux à faire de mon temps. »
Hum, okay, merci du partage.
« Ouais, moi j’regarde pas ça Game of Thrones. J’trouve ça niaiseux les dragons. »
Chacun ses goûts, c’est bon.
« Ouais, moi … »
Ok, sérieux, on va te le dire juste une fois : on s’en crisse pas mal.
Dans ce contexte, « Ouais, moi…» s’applique à tellement de choses, c’est fascinant. «Ouais, moi les films de super-héros.» «Ouais, moi j’ai pas Netflix.» «Ouais, moi j’comprends pas les influenceurs.»