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Cette semaine, je teste la méthode des «to-do lists»
Je ne sais pas comment vous gérez votre quotidien, mais ma méthode pourrait être meilleure. Lorsque je sais que je devrais accomplir une tâche, je la note dans mon calendrier avec mes rendez-vous. C’est pas mal broche à foin mon affaire!
Ça veut dire que si je cliquais sur la date aujourd’hui, j’avais: «commencer texte pour URBANIA.ca», «enregistrement du podcast 3 Bières» et «appeler mes parents». Oui, je fais partie de ces enfants qui doivent se rappeler de le faire, sinon je l’oublie. Mais au moins je le fais!
Une méthode semi-efficace
L’affaire, c’est que je ne regarde pas mon calendrier chaque matin. Je me lance dans ma journée la tête baissée et si jamais je ne sais plus quoi faire, je le consulte.
Ça m’est arrivé de manquer un rendez-vous parce qu’il était noyé dans des éléments anodins.
Ça, ça fait en sorte que deux types de tâches se trouvent pêle-mêle dans mon calendrier. Il y a les tâches que je dois finir avant de me coucher et celles que je dois accomplir à un moment précis. Ça m’est arrivé de manquer un rendez-vous parce qu’il était noyé dans des éléments anodins. Heureusement, ces temps-ci, grâce à Zoom, je n’ai qu’à me brancher sur mon ordinateur quelques instants en retard!
Le fait de ne pas avoir un plan clair de ma journée fait en sorte que je commence une affaire, ensuite j’en poursuis une autre, après je reviens à celle initiale et ça fait que tout a un peu avancé, mais rien ne s’est terminé.
Comme je consulte mon horaire sporadiquement seulement, ça m’arrive de le survoler juste avant de me coucher et de réaliser que j’ai oublié quelque chose. Alors que je suis mort, je dois me lever et me mettre à l’ouvrage en étant très fatigué, ce qui n’est jamais optimal.
La science derrière les listes
La psychologue russe Bluma Zeigarnik a donné son nom à l’effet Zeigarnik, qui postule qu’on aurait tendance à se souvenir davantage des choses qu’il nous reste à faire plutôt que ce qu’on a accompli. Cette observation s’est faite à partir de serveurs qui semblaient être davantage en mesure de parler des plats qu’il reste à apporter aux tables que ceux qu’ils venaient d’aller porter.
Faire des listes nous permettrait de prendre le temps de réaliser ce qu’on a terminé, ce qui est toujours motivant.
Selon elle, une fois que la madame à la table numéro huit a reçu sa poutine, le cerveau envoie aux poubelles cette information comme elle ne sert plus. Faire des listes nous permettrait de prendre le temps de réaliser ce qu’on a terminé, ce qui est toujours motivant.
Plus récemment dans l’histoire, une étude de l’université de Wake Forest a montré que, sans même toucher à une épreuve qu’on doit affronter, simplement noter une stratégie pour la solutionner nous libérerait de l’anxiété.
Aussi, en faisant notre plan pour accomplir une corvée, on est plus efficace parce qu’on vient de synthétiser toutes les étapes pour s’y attaquer.
Les différentes listes sur le marché
Une liste, ça se fait gratuitement. Il existe des tonnes d’applications à zéro dollar pour ça. La raison pour laquelle j’ai opté pour un cahier, c’est parce que pour un moment, je voulais briser ma routine d’être toujours sur des écrans. Après mon expérience de cartes de souhaits, j’ai réalisé qu’en écrivant à la main, je me forçais plus à réfléchir sur les mots inscrits sur le papier.
Je n’étais pas obligé d’acheter un cahier juste pour ça. J’aurais pu prendre n’importe quel bloc-notes envoyé par la poste par un courtier immobilier. Cependant, comme c’est la première fois que j’affronte ce défi, je trouvais qu’il y avait un aspect cérémonial à écrire dans un livre.
Est-ce que je vais être comme une personne sur Facebook en 2015 qui disait toujours «check» après avoir terminé une tâche?
Comme d’habitude, je vais me poser maintenant des questions auxquelles je répondrai dans sept jours. Cette fois, je me demande:
1- Est-ce que c’est facile à intégrer à mon quotidien?
2- Est-ce que ça marche?
3- Est-ce que je vais continuer?
Donc, je m’arme d’un crayon et d’un cahier comme si j’étais un moine copiste. C’est clairement quelque chose que je ne fais plus de nos jours!
On se reparle dans une semaine, mais je dois avouer que j’ai un peu peur. Est-ce que je vais être comme une personne sur Facebook en 2015 qui disait toujours «check» après avoir terminé une tâche? C’est à suivre!