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C’est pas négatif de dire que la maladie fait partie de moi
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« Ça fait 22 ans que je reste dans les résidences des Compagnons de Montréal [un organisme offrant des milieux de vie pour adultes vivant avec une déficience intellectuelle], depuis que j’ai perdu ma mère. Des fois je trouve ça dur de vivre seule, parce que je suis une fille peureuse comme tout. J’ai peur de tout. Ici, j’ai peur de la noirceur : les lumières sont fermées dans ma chambre pour que je puisse dormir, et si je pouvais je les laisserais ouvertes, mais je ne suis pas capable de dormir avec. J’ai eu une belle vie pareil, même si mes parents sont partis. Tout a été beau. L’école, j’aimais ça l’école, j’étais triste que ça soit terminé. J’aurais préféré rester à l’école que d’aller travailler. Et aujourd’hui je suis heureuse quand je vois mes petits neveux et mes petites nièces. Les trois d’entre eux me font des câlins tout le temps, ça me touche, ça me fait du bien, je me sens aimée avec eux. »
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« Tu sais le feu qui a pogné sur le Plateau, dans le restaurant au coin de Saint-Denis et Sherbrooke? Je restais juste en haut du restaurant, c’est moi qui ai tiré l’alarme. Quand j’ai vu la boucane commencer à sortir du plancher, comme il y a trois de mes voisins qui sont sourds, j’ai été défoncer leurs trois portes pour les réveiller. Une chance que j’écoutais un film à quatre heures du matin, on y passait tous sinon. »
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