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Ce qui se cache réellement sous le gui

Révélations chocs sur l'accessoire romantique des fêtes.

Par
Maude Carmel
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Depuis toujours et au-delà du christianisme, Noël est une période de l’année qui fait ode à la fois à la famille, aux foodies, à la magie collective, à l’entraide et à la lumière qui revient. Toutefois, depuis quelques décennies, on associe aussi la fête de Noël avec la romance. Que ce soit à cause des films de Noël qui mettent de plus en plus en scène des histoires d’amour hautes en rebondissement (not), ou simplement à cause des températures froides qui donnent envie de s’entre-gommer les uns aux autres plus qu’à l’habitude, cette romance est souvent représentée en occident par cette fameuse branche de gui en dessous de laquelle se forment tant de baisers.

Le gui et la Grèce Antique

Les propriétés romantiques que l’on attribue à cette plante appartenant à la famille des loranthaceae date de la Grèce Antique, où elle était considérée comme hautement aphrodisiaque, amenant alors fertilité et vie éternelle. De plus, au temps des druides dans les sociétés celtiques, ces feuilles mystiques avaient comme mission toute simple de propager joie et prospérité dans l’année à suivre, jusqu’à ce que cela voyage dans les traditions nordiques, où on s’est alors davantage souhaité amour et amitié et où la quantité de gui présent au party était alors directement liée à la quantité d’amour qu’on allait recevoir au courant de l’année.

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La Mésopotamie sous le gui

Le premier lien buccal avec ce loranthaceae naquit toutefois en Mésopotamie antique, où on voulait que les jeunes femmes célibataires s’éternisent sous une feuille de gui suspendue à l’entrée du temple de la déesse de l’amour jusqu’à ce qu’un prétendant s’approche et qu’elles se doivent de l’embrasser. Bref, toutes ces légendes sont encore sauvagement actuelles puisque selon plusieurs traditions modernes occidentales, un homme doit embrasser toute jeune fille qui, sans s’en rendre compte, se trouverait par hasard sous une branche de gui suspendue au plafond (oui, j’ai vraiment lu ça).

TOUTEFOIS, si vous êtes justement cette jeune fille à qui quelqu’un tenterait d’extirper un baiser en suspendant une petite branche de gui au-dessus de votre tête (genre un vieux mononcle au party de famille ou un ancien fuckboy à l’échange de cadeaux annuel), sachez qu’il est toujours possible de vous défendre en lui faisant avaler la branche en question, puisque le gui est une plante rudement poison. En effet, loin d’être romantique, une poignée de baies de gui peut provoquer vomissements et autres sorties violentes chez celui qui l’ingère, pouvant aller jusqu’à la mort.

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Des bâtons de merde et un parasite

Cela étant dit, savez-vous aussi qu’à la base, selon l’étymologie anglo-saxonne du mot mistletoe (gui, en anglais), celui-ci signifie en fait « bâton de fumier »? En effet, le mot étant à la base mistletan, mistle signifiant à l’époque fumier et tan se voulant représenter une brindille, cela se ramenait au fait que le gui traversait très aisément le tube digestif des oiseaux qui en mangaient, pour ensuite jaillir de leurs fientes, créant ces petites brindilles fumantes.

Romantique, non? Sinon, cette plante « cupidon » est en fait vraiment juste un parasite : incapable de survivre uniquement de sa propre photosynthèse, elle s’accroche aux arbres, qui eux finissent par s’affaiblir.

Bref, pour ceux qui se faisaient un réel point d’honneur de partager langue et salive under the mistletoe chaque veille de Noël ou chaque veille de jour de l’an, il me fait grand plaisir de vous avoir davantage informé sur ce qui se cachait VRAIMENT sous cette tradition romantique discutable.

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C’est-à-dire du fumier, du poison et des parasites, en fait pas mal juste des synonymes de la culture du viol.

Joyeux Noël!

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