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Ce qui attend les jeunes guerriers du Web en 2016

3 tendances se dessinent à l'horizon

Par
Marc-Olivier GL
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La semaine dernière, j’ai réalisé que l’année se terminait bientôt. Le genre de bientôt qui te dit que dans moins de 10 jours on commence notre calendrier de l’avent, qu’on va se ruiner à acheter des cadeaux et qu’on va commencer à voir arriver les partys de job de Noël.

À mon travail, en relations publiques et médias sociaux chez Wink stratégies, la fin d’une année veut dire de prévoir pour la prochaine année; que ce soit pour closer les dossiers, mais aussi pour apprendre ce qui s’en vient l’an prochain, en 2016 (écoute ceci en lisant “en 2016”, ça va te mettre dans l’ambiance).

J’ai donc décidé d’aller explorer la source même de mes questionnements en bookant un billet d’avion dernière-minute direction Chicago pour aller vivre avec plus de 2000 professionnels du marketing la Social Media Week 2015. Yep, bing bang de même. Et aussi pour profiter de Chicago, clairement.

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Après 2600 km parcourus, une semaine de “levage” à 6h15 am, de couchage à 2h45 am et plus d’une quarantaine de sessions et de formations, voici mon TOP 4 de ce que tu devrais prévoir, toi jeune guerrier(ière) du Web, pour les prochaines années à venir sur les médias sociaux :

1) L’expression “Le temps, c’est de l’argent” prendra tout son sens.

Tu n’as plus besoin de liker, partager ou commenter, non! À partir de maintenant, plus tu passes de temps sur une page, plus ça définit tes intérêts.

Ce n’est pas un secret, les marques investissent beaucoup d’argent pour se faire voir sur les médias sociaux. Cette “visibilité” peut se présenter sous une publication commanditée ou même par une publicité plus directe (par exemple sur la bannière droite sur Facebook). Selon les prédictions de plusieurs, il semblerait que le nombre de likes, de commentaires, ou même le taux d’engagement ne serait plus le nerf de la guerre pour les marques dans les années à venir, mais plutôt le temps d’activité sur les publications ainsi que sur les profils de nos pages préférées.

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Ce changement permettrait donc la mise en place d’un tout nouveau modèle d’affaires des plateformes de médias sociaux, un système de rémunération par “attention calculable” plutôt qu’un système de reach (portée). Le temps devient donc la monnaie d’échange. Dire que dans le temps on échangeait des peaux de castors contre des ustensiles et qu’aujourd’hui, on échange du temps contre de l’argent: #WTF.

En 2000, une marque avait 12 secondes pour capter l’attention d’un individu sur le Web avant que celui-ci quitte pour autre chose. En 2013, ce chiffre est descendu à seulement 8 secondes. C’est une seconde de moins que la mémoire d’un poisson rouge.

Il sera donc important pour les marques de continuer à créer des contenus engageants pour les poissons rouges que nous sommes!

2) Toi et ta mère, même combat; ou la tendance du “look-alike marketing”

Tu ne publies rien sur facebook, en plus de ne pas t’intéresser à des marques, mais LE marketing veut quand comme te connaître. Alors, il va finir par te connaître par les gens qui t’entourent.

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En ce moment, les marques font de l’urticaire lorsqu’elles n’arrivent pas à obtenir les bons renseignements sur les bonnes personnes constituant leur clientèle cible potentielle.

Comme nous l’avons vu ci-haut, le “pattern base analysis” sert à simplifier la vie des marketeux sur une base quotidienne. Toutefois, on en vient toujours au problème que certaines personnes ne publient pas du contenu original sur les médias sociaux, et encore pire; n’interagissent pas avec AUCUNE marque sur le réseau.

La solution? Le “look-alike marketing” ou du marketing de ressemblance/de proximité. En résumé, le “look-alike marketing” a pour but d’analyser non plus les individus sur leur présence unique sur le Web en tant qu’individu à part entière, mais bien selon les interactions que ce même individu entretient avec son “entourage” sur le Web.

L’expression “Qui se ressemble s’assemble”, ça te dit quelque chose? Plus tu partages, likes ou même stalkes une marque (ou un individu), plus tu y seras rapproché.

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Facebook a déjà commencé à tester plusieurs algorithmes et options à ce sujet depuis les deux dernières années (ex: avec l’instauration des onglets “amis proches, famille, collègues et autres” pour ainsi voir le niveau ainsi que la force du lien entre vous et vos différents types de sphères sociales).

N’avez-vous jamais remarqué que plus vous chattez avec quelqu’un sur Facebook, plus ceux-ci se retrouvent souvent dans vos actualités ainsi que sur votre chat Facebook en priorité. Étrange, n’est-ce pas ;)?

Tout ça pour dire que ce n’est pas parce que ta mère ne publie pas sur Facebook qu’elle ne sera pas sous l’emprise du marketing. Tu lui diras de ma part #Doomed.

3) Snapchat et son idée du “co-branded content”

On te passe une pub, mais tu t’en rendras pas vraiment compte.

On assiste de plus en plus à des partenariats entre les médias et les marques, qui ne sont pas perçus comme étant de la publicité, mais bien comme étant une source d’informations intéressantes et spécialisées. Et lorsque l’on parle de médias, je ne parle pas bien sûr de la télé, de la radio ou des journaux; je parle des médias en ligne que tu lis chaque jour parce que tu les aimes, du genre comme URBANIA, mettons.

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Des marques s’associent avec des médias (site web populaire, un blogue ou même un “influenceur” sur le Web) qui sont lus, reconnus, fiables et aimés pour présenter des reviews ou même des articles sur différents produits. La publication parlant d’un produit sur la plateforme du média en question en utilisant du “co-branded content” performera 711% mieux (sharablee, 2015) que dans le cas où la marque publierait sur ses propres réseaux.

Le “co-branded” offre donc la possibilité de faire de la publicité, sans que ce soit perçu comme étant de la publicité (et donc moins intrusif), puisque les gens recherchent des informations spécifiques à une industrie sur un média spécialisé de l’industrie. Le domaine de la mode le fait déjà très bien, par exemple avec le site Highsnobiety qui présente les nouveautés des souliers “urbains” sur leur site.

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Les chaussures sont clairement commanditées par le fabricant, le site en parle avec de belles photos et une évaluation de l’item à leur façon (pour ne pas dénaturer le contenu), et le consommateur/lecteur cherche à consommer du beau, de l’utile et de l’information. Du “co-branded” à son meilleur.

Un exemple de “co-branded content” médias sera Snapchat et ses stories, dans la mesure où Snapchat permet à certains médias de créer des contenus créatifs et exclusifs aux deux marques. Il ne reste plus qu’à voir comment les autres réseaux sociaux sauront bénéficier de cette tendance grandissante!

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