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Ce texte est issu du #13 spécial Folie
J’Inde-ique que le pic démographique d’une population prolique caractéristique de la dynamique frénétique d’une société asiatique brahmanique despotique est un phénomène sociologique fantastique.
L’évolution historique classique d’islamique à britannique a généré une foule drolatique hystérique symptomatique d’une surconcentration urbanistique où coexistent sur les trottoirs granitiques le misérabilisme apathique de la populace aboulique, les rachitiques diarrhéiques pathologiques et les squelettiques paralytiques hémiplégiques baignant dans un océan bactériologique toxique typique de la carence antibiotique de cet environnement bordélique. Ces survivants héroïques de l’espace public affrontent en plus les déluges aquatiques périodiques cataclysmiques. Ces dévastations dramatiques cycliques, aléas climatiques épisodiques catastrophiques aggravés par la persistance parasitique endémique des tropiques, devient aussi un enfer paludique anecdotique pour la vague touristique domestique ou ésotérique, adepte de sexe tantrique des années psychédéliques.
L’unique soulagement pratique, sans compter les anxiolytiques psychotropiques, à ce naufrage mirifique de la connaissance pragmatique hygiénique reste le triptyque mythologique cosmique des divinités charismatiques védiques. Pour soigner mes tics phobiques cyclothymiques, je plonge dans l’univers métaphysique féerique de la béatitude bucolique extatique le temps d’une cure ayurvédique. Ce microcosme fantasmagorique, aux rites magiques shamaniques, fait de danse tonique acrobatique, de symbolique phallique, de figurines aux sourires sardoniques, se retrouve dans les temples pour une rencontre mystique avec les ecclésiastiques ascétiques dont les discours rhétoriques perpétuent les enseignements de la gymnastique athlétique, les légendes fantasmatiques, les péripéties romantiques, les idylles chimériques impudiques et méphistophéliques des annonciateurs bouddhiques. Noyé dans une immersion hindidactique, à moitié amnésique, je m’isole sans camisole et stoïque, me détache de mes pensées helléniques cyniques, pour contempler l’esthétique atypique de la production cinématographique. L’imagerie artistique exotique basée sur une chorégraphie allégorique de clichés ethnocentriques pathétiques calquée sur la musique polyphonique captive le public tel un voyage rythmique initiatique.
Pour convaincre l’opinion publique on glorifie, à coups de matraquage médiatique, la thématique du miracle de la bulle de la micro-informatique. On nous explique la prédisposition identique génétique à cette performance de l’analyse logarithmique devenue en quelques clics la référence statistique des orientations pédagogiques prosaïques telle une nouvelle voie apostolique. Les panégyriques experts de l’arithmétique algébrique, sans aucune critique dithyrambique, annoncent l’avènement de la réussite cybernétique. Au centre névralgique de la sous-traitance de l’empire numérique ou de l’ingénierie électronique, tous ces clones éclectiques diplômés de robotique, ambassadeurs de la thérapie génique ou champions de la biotechnique nanométrique futuristique s’exportent dans la péninsule arabique pour installer les nouveaux réseaux téléphoniques analogiques, les centrales électriques, les cliniques de chirurgie plastique, les corridors pharmaceutiques, ou les bastions de l’industrie chimique synthétique.
Cette énergique propagande méthodique sur les prouesses astronomiques du développement technologique flatte la libéralisation capitalistique de l’élite machiavélique de la planification stratégique de cet Etat démocratique profondément bureaucratique qui n’a d’égal que sa corruption politique oligarchique. Mais la logique ironique de la prospérité économique propulse les classes moyennes hypnotiques à dévorer les artifices syncrétiques du modèle holistique de l’Amérique narcissique aux appétits pantagruéliques dont les conséquences psychosomatiques mélancoliques antinomiques réveillent les velléités anti-pacifiques et les risques atomiques apocalyptiques d’un pays hiérarchique au passé géopolitique pro soviétique et aux réactions épidermiques interethniques sadiques.
Ce texte est issu du #13 spécial Folie