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Le nom Banksy ne vous dit peut-être pas grand chose, mais vous avez certainement déjà croisé son art sur les Internets, ou en vrai si vous êtes chanceux.
Actif sur la scène street art d’Angleterre depuis les années 80, Banksy est la figure la plus mystérieuse de l’art urbain et pour cause, personne ne connaît sa vraie identité. Même si depuis quelques années, plusieurs se plaisent à penser que Banksy serait en fait Robert Del Naja alias 3D, du band Massive Attack, il ne s’agit que de suppositions.
Un nouvel hôtel, avec la «pire vue du monde».
Que ce soit sur les murs, parfois dans des musées où lorsqu’il créé le parc d’attraction «Dismaland», les oeuvres de Banksy sont un outil de dénonciation antimilitariste, anticapitaliste, antisystème et d’une manière générale, elles comportent un message très libertaire.
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La dernière action de Banksy date de la semaine dernière et se tient en Palestine, avec l’hôtel «Walled off Hotel». Construit à quelques mètres du mur de séparation construit par Israël, cet hôtel accueille une exposition, plusieurs oeuvres de l ’artiste et surtout des vacanciers, le tout dans un cadre coloniale de l’Angleterre du siècle dernier.
Si Banksy a choisi cette ambiance coloniale, c’est pour dénoncer le rôle que l’Angleterre a eu dans la zone. Il déclarait: «ça fait exactement 100 ans que la Grande-Bretagne a pris le contrôle de la Palestine et a commencé à tout ré-arranger – avec des résultats chaotiques. […] Je ne sais pas pourquoi, mais ça me paraissait un bon moment pour réfléchir sur ce qui arrive lorsque le Royaume-Uni prend une énorme décision politique, sans comprendre les conséquences que cela engendre.»
L’hôtel a également son magasin, le Wall*Mart!
Le «Walled off hotel» se vante d’avoir «la pire vue au monde», aux abords du mur érigé par Israël en 2002 lors de la seconde Intifada.
Pour cette oeuvre d’art, grandeur hôtel, Banksy s’st entouré de l’artiste palestinien Sami Musa et de la Canadienne Dominique Petrin pour les différentes oeuvres dans les chambres et la galerie. Chacune de ses oeuvres vise, évidemment, à dénoncer le conflit israëlo-palestinien, notamment la reconstitution de la signature de la déclaration de Balfour, en 1917. Celle-ci est considérée comme l’une des premières étapes dans la création de l’État d’Israël, car le Royaume-Uni s’était déclarer en la faveur d’un foyer national juif en Palestine.
L’hôtel a également son magasin, le Wall*Mart, qui proposera également des marqueurs et des bombes aérosols pour les visiteurs voulant taguer le mur!
On vous laisse découvrir l’univers de Banksy en photos, et pour les curieux, une nuit dans l’hôtel est à 30$!
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Pour lire un autre texte de Fabien Kerneis: «60 millions de graphistes : le retour de Paint chez les designers».