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Avoir un site web en 2021, est-ce que c’est encore utile?
Il y a une époque où avoir son «.com» était un signe de crédibilité. Une présence en ligne devait passer par un site web. Cette semaine, je vais monter le mien tout seul. Mais avant, il y a une question à laquelle je dois répondre…
Depuis la montée des médias sociaux, chaque personne ou entreprise peut s’afficher elle-même sur Facebook ou Instagram. Dans ce contexte, on peut se demander… est-ce encore utile, un site web?
La question m’est venue alors que j’enlevais les liens des billets de ma dernière tournée dans mon Linktree. Ai-je besoin de plus qu’un répertoire de mes liens?
Je me demande réellement si c’est si important d’avoir mon propre nom de domaine. Je veux dire… c’est quand la dernière fois qu’on s’est envoyé un site web en disant «Faut absolument que tu regardes ça»? Les Neopets?
L’avantage des sites web en 2021
La clarté. Un site web n’est pas un flux défilant d’informations comme les médias sociaux. Ainsi, nous pouvons mettre de l’avant le contenu que nous considérons comme primordial.
100% de ce qu’on y inscrit sera lu par les visiteurs. Ce contrôle sur son contenu est très incroyable!
Par exemple, le compte Instagram d’une pâtisserie n’aura que neuf publications visibles lorsqu’on visite son compte. Peut-être que toute son offre ne se résume pas qu’à son grid.
Faire le grid, c’est essayer de rendre son profil plaisant aux yeux. Quand on regarde mon profil, on réalise que j’ai bien dit «essayer de»!
Pas d’algorithme. Nos publications sur les réseaux sociaux sont soumises aux mystérieux algorithmes. Ça veut dire qu’une grande annonce peut passer dans le beurre, à moins qu’un tas de nos amis la partagent pour montrer aux grands dieux de la supputation qu’elle est pertinente. Rendu là, peut-être que le site accordera une petite portée organique à notre publication.
Sur son site web, on sélectionne ce qu’on met en évidence. Ainsi, absolument 100% de ce qu’on y inscrit sera lu par les visiteurs. Ce contrôle sur son contenu est très incroyable!
De la crédibilité. Même si les réseaux sociaux nous permettent d’avoir une tribune gratuitement, un site web a l’air davantage professionnel qu’un compte TikTok.
Avoir son site web nous rend plus facilement trouvables par Google.
Encore de nos jours, créer un site web semble être une tâche ardue pour plusieurs. Le fait qu’on ait pris du temps pour le construire peut montrer un sérieux supplémentaire de notre part… sauf s’il est vraiment laid!
La découvrabilité. Avoir son site web nous rend plus facilement trouvables par Google. Chacune de nos sections et chacune de nos phrases sont analysées par le moteur de recherche. Des gens peuvent enfin nous trouver avec des mots clés. En ce moment, ma façon de gagner des abonnés est de me croiser les doigts en espérant qu’un ancien d’OD partage une de mes jokes!
Concernant la pâtisserie de tantôt, ses comptes de réseaux sociaux n’apparaîtraient probablement pas sur la première page de Google si je tape «pâtisserie Montréal». Son site web, par contre, pourrait se pointer le bout de la baguette!
La tâche sera plus compliquée que ça en a l’air, mais je sais que je suis capable!
Ça ouvre la porte à du marketing numérique. Bon, j’y connais rien. Je ne pourrais pas tant expliquer en détail tout le potentiel du marketing numérique. Par contre, je peux dire qu’une mode chez les humoristes américains, c’est le retour aux infolettres. Et ça, ça se fait mieux avec un site web.
Étant donné que l’algorithme nous empêche de nous faire voir, les infolettres redeviennent de bons outils pour rejoindre tout notre monde. Si quelqu’un voulait approfondir toutes ces méthodes de marketing, un site web simplifierait sa vie!
Les nouveaux défis
De nos jours, un des obstacles principaux est de rendre un site web consultable pour tous les différents formats. De nos jours, les gens peuvent consulter un site à partir d’un ordinateur, d’une tablette ou de leur téléphone.
Et encore là, tous les téléphones ont des dimensions d’écran différentes. Lorsque j’ai travaillé sur le site de mon podcast 3 Bières en 2014, je n’avais pas autant cette nouvelle habitude de consommation du web en tête. Je l’avais fait en une semaine, sur mes heures de bureau, lorsque je suis rentré un lundi matin et que mon patron était parti une semaine en vacances sans me l’avoir dit.
Ça avait été compliqué comme je devais gérer une interface audio, des flux RSS et plein de patentes que j’ai dû apprendre sur le tas. Cette fois, ça sera plus simple!
Je me lance donc à l’instant dans la création de ma nouvelle plateforme. Comme lors de chaque défi, je me pose trois questions auxquelles je répondrai la semaine prochaine:
1- Combien ça m’a coûté?
2- Combien de temps ça m’a pris?
3- Est-ce que ça valait la peine?
Cette semaine, je crée mon site web! Ça implique de trouver mon nom de domaine, de l’acheter, de me trouver un hébergeur et ensuite de personnaliser mon site. La tâche sera plus compliquée que ça en a l’air, mais je sais que je suis capable!
Considérant que confier son site web à autrui peut être très coûteux et que je ne suis qu’un pauvre artiste, je m’occuperai de tout ça par moi-même. D’ici là, pratiquez-vous à m’appeler Monsieur Point Com!
Ah non. Le .com de mon nom est déjà pris. Vais-je devenir Monsieur Point Ca? Monsieur Point Qc Point Ca? Monsieur Point Info? On verra ça la semaine prochaine!