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Avoir Ottawa gravée dans la peau
URBANIA et Tourisme Ottawa s’unissent pour vous faire ressentir la Capitale par tous vos sens!
Qu’on se le dise clairement dès le départ : ceux qui disent qu’Ottawa est plate, ben ça paraît que ça fait longtemps qu’ils n’ont pas mis les pieds ici. Bon… je dis « ici », mais par souci de transparence je devrais plutôt dire « là-bas », parce que la vie m’a amené à m’éloigner de la capitale. Pis franchement, je m’en ennuie. Je m’en ennuie pour vrai! C’est pas juste ma tête qui s’ennuie, c’est mon cœur et tous mes sens qui sont en manque d’Ottawa.
Ottawa, on la goûte
Tsé le feeling que t’as quand tu sais que tu viens de trouver quelque chose de complètement différent? Quelque chose dont tu vas te souvenir le reste de ta vie? Quelque chose qui vient de créer une nouvelle catégorie culinaire dans ton cerveau? Que ce soit au MeatPress, dans le très coquet Hintonburg, où le chef francophone présente la viande de manière originale et toujours savoureuse, ou encore au Pure Kitchen, qui met en échec tous mes préjugés face à la bouffe végé, on se rend compte qu’Ottawa, ce n’est pas seulement la capitale du pays, c’est aussi la capitale de la bouffe. Partir d’Ottawa sans avoir essayé ses restos, c’est l’équivalent d’aller en Italie sans espérer y trouver mieux que le bar à pain du Pacini.
Ottawa, on l’entend
Le son d’Ottawa est un son qui me donne des frissons. Quand je l’entends, il me prend par les tripes, me chatouille la colonne, mais surtout il me confirme que je suis à la maison. Le son d’Ottawa, ce sont des rires, du monde qui a du fun. C’est la voix de ma maman. C’est de l’anglais et du français qui s’entendent bien – et parfois, c’est les deux en même temps. C’est 10 000 langues et accents différents au même endroit. C’est les annonces bilingues d’OC Transpo, qui me confirment qu’Orleenze et Orléans, c’est la même chose. C’est pas mêlant : laisse faire l’ASMR de bruit de bouche, je paierais un bon prix pour celui des rues piétonnes de mon Ottawa.
Ottawa, on la sent
Dans le marché By, il y a une boulangerie ouverte à peu près 365 jours par année, 22 heures sur 24 pis assurément sept jours sur sept… Pis ça s’adonne que quand j’ai eu l’âge de sortir jusqu’à la fermeture des bars, je passais toujours à côté au petit matin. Déjà, les boulangers tatoués s’activaient aux fourneaux pour sortir les croissants, les miches de pain, les pâtisseries… Tous les jours, à n’importe quel moment de la journée, passer à côté de cet endroit, c’est traverser un nuage satisfaisant de gros miam. C’est d’ailleurs à cette boulangerie que s’est arrêté Obama lors de sa première visite à Ottawa pour acheter des « biscuits Canada », qui se distinguent par leur forme en feuille d’érable… Original, non? Depuis, le propriétaire diffuse en boucle dans son commerce les reportages des nouvelles locales de cet événement… Ça fait 10 ans! Les images sont brûlées sur les téléviseurs.
Ottawa, on la voit
Quand les gens pensent à Ottawa, ils pensent musées, Parlement, monuments et, pour une raison qui m’échappe, ils pensent aussi à la grosse araignée devant le Musée des beaux-arts du Canada. Moi, je pense surtout à la nature. Ottawa a cette particularité d’entrelacer sur son territoire ville et grands espaces. Pour vrai : tu peux être au centre-ville, marcher cinq minutes et te retrouver dans un environnement complètement différent. Être loin du bruit d’une grande ville, être dans le silence de la nature, observer les couleurs des saisons, écouter l’eau qui coule dans les ruisseaux… et voir ma blonde faire du ski de fond. J’ai rarement vu quelque chose d’aussi drôle que ma blonde qui essaie de monter une côte dans un des sentiers de ski de fond d’Ottawa. Mais bon : je m’égare…
Dans l’fond, Ottawa, on l’a dans la peau
Tout ça pour dire qu’Ottawa est dans mon ADN. Je suis Ottavien. Mais Ottawa a une manière de nous toucher, de nous marquer, de se tailler une place dans notre tête, dans notre cœur et dans nos cinq sens. Peu importe où je suis, j’emmène ma ville avec moi. Ottawa, ce n’est pas une ville qu’on visite, c’est une ville qu’on habite et qui nous habite.